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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 18:08

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Voici les arguments des personnes qui ignorent ou contestent la toxicité des émissions type téléphonie mobile (téléphones portables, antennes-relais, Wi-fi, Dect, Bluetooth...) dans son développement technique actuel : 


– "Une box Wi-fi rayonne à 2V/m, soit ce que rayonne une ampoule basse consommation à 30cm" 
- VRAI et FAUX : les ampoules basses consommation ne sont pas identiques au Wi-fi car elles n'utilisent pas de micro-ondes pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) mais uniquement des ELF, cependant classées 2B (potentiellement cancérigène) par l'OMS en 2002. Les intensités de ces ELF sont d'ailleurs bien trop élevées, comme le démontre ce reportage : 
Danger des lampes basses consommation (fluocompactes) - JT FR3 (nuit) et TF1 (13h) - 08 et 09/12/2008 
Si les ampoules basses consommation posent également problème, les ondes Wi-fi émettent une large bande de données numérisées, pulsée par paquets d'extrêmement basses fréquences (équivalentes aux ondes alpha du cerveau : 10Hz) sur une porteuse micro-ondes à ~2 400 Mhz (fréquence du four micro-ondes, 5 000 fois inférieures en puissance mais en continu - et sans porte !) 
La conséquence en est une agression biologique de type stress oxydatif, décrit par la médecine militaire depuis les années 1960 : Le Syndrome des Micro-ondes : dossier scientifique 
Les études récentes démontrent une diminution et un appauvrissement de la qualité séminale sous exposition au Wi-fi, des troubles comportementaux et de la mémoire, des risques augmentés d'Alzheimer, de leucémies et de cancer. 


– "Le problème ne vient pas tant des antennes-relais que du téléphone portable. Il faudrait vivre cinquante ans à proximité d'une antenne-relais pour être exposé au même niveau d'ondes qu'une personne qui téléphone une demi-heure par jour avec son téléphone mobile" 
- FAUX. Cette contre-vérité, issue de l'industrie et reprise par quelques politiques complaisants, ignore à la fois les études sur les effets athermiques cumulatifs et le simple bon sens ! En effet, l'émission d'une antenne-relais reçue à 1V/m pendant 24 heures ne saurait être à ce point moins toxique qu'un téléphone émettant 15V/m pendant une demi-heure ! 
Voir : CONGRÈS INTERNATIONAL D’ÉLECTROMAGNÉTISME – CEM EXPO 2003 


– "Un abaissement des seuils d'émission des antennes-relais à 0,6V/m augmentera le niveau d'émission des téléphones et conduira à la construction indispensable de nouvelles antennes, provoquant des connexions plus instables des téléphones et conduira à une hausse des ondes émises pour se connecter aux antennes." 
- FAUX. La multiplication d'antennes est indispensable pour atteindre le seuil de 0,6V/m et fait partie des revendications de Robin des Toits. Les antennes étant plus proches car plus nombreuses, le téléphone émettra au contraire plus faiblement et aura une excellente réception, dès 0,05V/m seulement ! C'est, au contraire, lorsque les antennes sont lointaines que le portable doit augmenter son intensité pour les atteindre. Enfin, dire que le téléphone devra émettre plus au changement d'antenne est une méconnaissance de la réalité technique car en effet, ce phénomène se produit dans un train par exemple, lorsque l'on change subitement d'un groupe d'antenne à un autre (LAC : Location Area Code) et non lors d'un usage classique (y compris en voiture ou à pied). 


– "Il n'y a pas vraiment de liens officiels entre téléphonie mobile et santé" 
- FAUX, la littérature scientifique contient des centaines d'études publiées en comité de lecture et non contestées qui démontrent les effets biologiques de la téléphonie mobile. Le paradoxe est que d'anciens militaires victimes de maladies électromagnétiques touchent des pensions, maladies dont l’existence est niée pour la téléphonie mobile. 
Voir également : GOUVERNEMENTS ET ORGANISATION QUI INTERDISENT OU METTENT EN GARDE CONTRE LA TECHNOLOGIE SANS FIL (de 1993 à 2012) 
D'autre part, plusieurs recommandations officielles d'institution françaises et européennes, ainsi que des associations regroupant des milliers de médecins ont mis en garde envers les effets incontestables sur la santé des champs électromagnétiques type téléphonie mobile (téléphone portable, antennes-relais, Wi-fi) et réclamé la baisse des puissance d'émission ainsi que la reconnaissance des syndromes d'intolérance. 


– "La 3G nous expose aujourd'hui 100 fois moins que la 2G d'il y a dix ans" 
- FAUX, pure contre-vérité ! Vous pouvez vérifier dans n'importe quelle commune de France l'intensité en V/m (volts par mètre) de l'exposition aux ondes 3G, en la comparant à celle des ondes 2G pour vous rendre compte de cela. 
En outre, les ondes 3G ont été qualifiées de très génotoxiques (ADN brisé, non réparé) par un rapport européen de 2004, le rapport REFLEX, à l'époque du déploiement de la 3G : 
http://www.robindestoits.org/Rapport-REFLEX-sur-la-3G-de-l-Union-europeenne-2000-2004_a158.html 
Et cette étude in vitro autrichienne de 2008 : 
http://www.robindestoits.org/L-UMTS-3G-induit-des-effets-genotoxiques-Etude-autrichienne-Mai-2008_a1160.html 


– "Les antennes-relais émettent bien trop faiblement pour être dangereuses, contrairement au téléphone portable" 
- FAUX, il s'agit des mêmes ondes, du portable vers l'antenne et de l'antenne vers le portable. C'est l'intensité qui change d'un rapport de 1 à 20 environ. Sauf qu'être exposé 20 fois moins 24h /24 ou même 10h durant est pire qu'être exposé ponctuellement à 20 fois plus. C'est l'effet cumulatif, décrit par les Dr Sadickova, Zaret, Lai et Carino depuis 1973 (voir toutes les études sur les effets athermiques cumulatifs : CONGRÈS INTERNATIONAL D’ÉLECTROMAGNÉTISME – CEM EXPO 2003 ) démontre que, contrairement aux effets thermiques, qui disparaissent quand disparaît la cause, les perturbations dues aux effets athermiques, quand elles dépassent la capacité d’auto-réparation, demeurent même en absence de cause en raison de la dégradation organique et de ses conséquences. 
En outre la puissance n'est pas en cause mais le signal, dont l'effet cumul qui n'est pas uniquement un apport d'énergie mais un processus d'information, qui déclenche une cascade d'évènements biochimiques. Ceci est valable également pour le Wi-fi. 


– "Le Wi-fi émet à un dixième de Watt de puissance, il est donc sans danger" 
- FAUX, la limite seuil de 0,6V/m ne concerne que le GSM et non le Wi-fi, ni la 3G. De plus, ce n'est pas la puissance qui compte mais la nature de l'onde (du signal), en l'occurrence une large bande d'extrêmement basses fréquences, envoyés par pulses sur une porteuse micro-ondes de ~ 2 450Mhz. Or, contrairement aux ondes du Soleil, une exposition aux ondes pulsées type téléphonie mobile (téléphone portable, antenne-relais 3G, Wimax, téléphones Dect, Wi-fi, Bluetooth...) est par définition une surexposition. 
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S'agissant du GSM, le récapitulatif des études ont défini un seuil à 0,6V/m biologiquement acceptable (voir : Le rapport « BioInitiative » ). 
Mais pour la 3G, le Wi-fi ou la 3G ou encore le Wimax, en raison des fréquences utilisées (de 2100 à 2450 Mhz) et de la densité de données transmises (image, musique, vidéo), des études montrent que même une exposition très faible occasionne des dysfonctionnements biologiques, tels que les troubles cardiaques, l'infertilité, Alzheimer et même l'autisme et quoiqu'il arrive des ruptures d'ADN (Voir : rapport « REFLEX » de l'Union européenne (2004) et ces études : étude de 2007sur l'autisme ; étude de 2010 sur les irrégularités cardiaques ; étude de 2010 sur l'ADN du sperme ;étude de 2012 sur Alzheimer
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Robin des Toits demande donc un moratoire sur ces technologies et conseille dedésactiver le Wi-fi chez soi au profit d'une connexion classique par câble RJ45 (livré avec chaque box). 


– "Toutes les instances médicales et scientifiques mondiales affirment qu'il n'y a pas de lien entre la téléphonie mobile et les problèmes de santé" 
- FAUX, il faut lire les avis des instances sanitaires internationales avec attention : 
• l'OMS a classé les ondes électromagnétiques type GSM et Wi-fi comme« possiblement cancérigène » (groupe « 2B »), à l'instar de la laine de verre, le bisphénol-A ou les vapeurs d'essence : http://www.robindestoits.org/_a1264.html 
• l'OMS a publié plusieurs études sur les antennes-relais depuis 2003 :http://www.robindestoits.org/_a600.html 
• l'Afsset (ancien ANSES), Agence Française de Sécurité Sanitaire et du Travail, recommande de baisser les puissances des antennes-relais sur la base d'études incontestables sur la santé humaine : http://www.robindestoits.org/_a1014.html 
• Le conseil de l'Europe recommande la baisse des seuils à 0,6V/m puis 0,2V/m, résolution 1815 - mai 2011 : http://www.robindestoits.org/_a1246.html 
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Dire qu'il n'y a aucun lien résulte donc de l'incompétence, de l’ignorance ou du mensonge. 
Il existe, de plus, une littérature scientifique que les défenseurs de l'innocuité ignorent. Ces textes sont, en particulier : 
Rapport « Bioinitiative » : les preuves scientifiques des dangers pour la santé de la téléphonie mobile - 1500 travaux prouvant le danger 
Rapport « REFLEX » de l'Union européenne : 2000-2004 - confirme les destructions des programmes génétique 
Etude Interphone dit qu'une utilisation du téléphone portable de 27 minutes par jour pendant 10 ans augmente le risque de cancer du cerveau de 40%. 
Etude grecque sur le lien entre Alzheimer et portable et DECT publiée en Janvier 2012 dans une revue médicale à comité de lecture 
Rapport officiel de l’I.I.T BOMBAY sur des cas mortels exposés aux ondes de la téléphonie mobile - Inde - déc. 2010 
Voir également toutes les études : Etudes et rapports (cerveau, sang, sperme...) 


– "Si c'était si dangereux ça se saurait. Il est absolument impossible qu'une technologie autant utilisée puisse continuer d'exister en occasionnant tous ces dommages" 
- FAUX. On entend souvent dire que si le portable était dangereux, les statistiques du cancer augmenterait visiblement. 
On a dit cela aussi pour l'amiante, qui a cessé d'être couverte par les assurances américaines dès 1913 ! Pour information, les ondes de la téléphonie mobile et du Wifi (Wimax et consors) ont cessé d'être couvertes par les compagnies de réassurance depuis 2000 dans le monde entier. 
Motif : trop dangereux. 
> Voir : Les assurances et le téléphone mobile 
> Voir le rapport de la LLoyds, qui, en 2010, compare la téléphonie mobile à l'amiante pour justifier l'absence de couverture assurantielle 
Avec l'amiante, on a vu le résultat chez les personnes exposées, surtout les travailleurs. 
Un article du Figaro de Février 2003 révélait le fait que les principales compagnies mondiales de réassurance - en particulier la LLoyds, la Swiss de Ré et Allianz déclaraient publiquement ne plus couvrir la téléphonie mobile. 
Même si, en général, plus le chiffre d'affaire d'une technologie est élevé, plus il est difficile de démontrer sa toxicité (!), on peut aujourd'hui supposer que la téléphonie mobile, qui n'est donc désormais plus couverte par aucune compagnie de réassurance mondiale, bien qu'il faille souvent plus de 20 ans à un cancer lié principalement à une pollution environnementale pour se déclarer, est un agent responsable de la recrudescence des pathologies du système nerveux central, comme les cancers du cerveau. 
Patholgies qui ne sont expliquées, selon l'INVS (en 2006) par aucun autre facteur connu. 
> Voir : "Cancers prioritaires à surveiller et étudier en lien avec l’environnement" - Synthèse de l'INVS - Juillet 2006 
En général, plus le chiffre d'affaire d'une technologie est élevé, plus il est difficile de démontrer sa toxicité (!) 
Il faut, de plus, plus de 20 ans à un cancer lié à une pollution environnementale pour se déclarer et l'on ne peut aujourd'hui que supposer la responsabilité de la téléphonie mobile dans la recrudescence actuelle des pathologies du système nerveux central. 
Voir : "Cancers prioritaires à surveiller et étudier en lien avec l’environnement" - Synthèse de l'INVS - Juillet 2006 ; Téléphone portable et cancer du cerveau - Le Journal de l'Institut Curie - Février 2012 ; Royaume-Uni : Augmentation de 50% des tumeurs du cerveau chez les enfants en 10 ans - 30/05/2012 ; Augmentation de 40% des tumeurs cérébrales au Danemark de 2001 à 2010 - Registre du Cancer Danois - 16/12/2011 
D'autant que les récentes statistiques anglaise, finlandaises et du Danemark, montrent une recrudescence des tumeurs cérébrales, jusqu'à 50% en dix ans ! 
Voir : Augmentation de 50% des tumeurs du cerveau chez les enfants au Royaume-Uni en 10 ans + 40% au Danemark, en Finlande - explosion du phénomène en France - 30/05/2012 


– "D’un point de vue scientifique, le seul effet biophysique des ondes de radiofréquence émises par les antennes-relais est un échauffement d’une puissance de quelques millièmes de watt à comparer aux 70 watts environ pour notre métabolisme au repos. Aucun système sensoriel humain permettant de percevoir de tels champs dans cette gamme de fréquence et de puissance n’a été identifié." (Pr André Aurengo, chef de service à l'AP-HP, administrateur d'EDF et ancien conseiller Bouygues Télécom) 
- FAUX, André Aurengo ignore volontairement les effets athermiques des ondes de la téléphonie mobile, qui a faible puissance désorganisent les processus biologiques et cassent les structures biochimiques, comme le démontrent des centaines d'études scientifiques. Comme : L'exposition aux rayonnements micro-ondes à long terme provoque l'accroissement du cancer : preuves provenant des radars et des systèmes de communication mobile - Revue Ukrainienne - Juin 2011 
Le rapport de l’Afsset de 2009 met en évidence l’existence d’effets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires, rapportés par une dizaine d’études expérimentales considérées par l’Afsset comme incontestables. 
Voir : L’Afsset recommande de réduire les expositions - RAPPORT - 15/10/2009 


– "Les militants « anti-ondes » ont une idéologie basée sur la méfiance et utilisent une recette pour démontrer un danger qui ignore la complexité scientifique" 
- FAUX, Robin des Toits n'est pas « anti-ondes » puisqu'il veut règlementer les ondes de la téléphonie mobile et non les proscrire. 
L'idéologie est apparentée à la croyance, or, Robin des Toits se base sur des faits scientifiques. Les membres de l'association ne sont pas animés par la peur ni la méfiance mais au contraire la connaissance scientifique réelle, sur la base de laquelle ils revendiquent la baisse des seuils d'exposition des antennes-relais. A l'instar d'autres organisations telles que le Criirem, qui est le petit frère de la Criirad, qui a dénoncé le scandale de Tchernobyl et a obtenu gain de cause. 
Etre militant et donc revendiquer, ce n'est pas nécessairement contraire à la rigueur scientifique. De grands scientifiques sont et ont été des militants, comme Pierre le Ruz (Criirem et consultant au Conseil de l’Europe), André Cicolella (Chercheur en santé environnementale), Franz Adlkofer (directeur de l'étude Reflex de l'UE)... 
Au contraire, nier le danger en bloc n'est pas une démarche scientifique. Car, les preuves du danger de la téléphonie mobile apparaît lorsqu'on s'approche de la littérature scientifique : 
Etudes et rapports (cerveau, sang, sperme ...) 


– "Les ondes existent depuis longtemps. Même le soleil émet des ondes et l'excès de soleil peut être dommageable. La Tour Eiffel émet quant à elle plusieurs centaines de milliers de Watts contre quelque dizaines de Watt pour une antenne GSM. Il y a donc une peur des ondes comme il y a eu la peur du train au XIXè siècle" 
- FAUX, il faut d'abord savoir de quel type d'onde on parle. Il ne s'agit pas des ondes du soleil ni des ondes de la TV ou radio hertzienne ni du téléphone sans-fil analogique tel qu'il existait dans les années 80/90 mais d'un type d'onde qui utilise une porteuse micro-onde pour y transmettre des données numérisées et modulées en extrêmement basse fréquence. Ces données sont envoyées par pulses asynchrones, ce à quoi le vivant ne s'habitue pas. Les micro-ondes et les pulses d'extrêmement basses fréquences parasitent et stressent le cerveau, même à 1V/m. Ce sont les mêmes effets neuro-endocrino-immunitaires, connus depuis les années 1960 chez les militaires (voir : VIDEO : le syndrome des micro-ondes ), qui sont constatés chez les riverains d'antennes-relais de téléphonie mobile. Voir : Etudes et rapports (cerveau, sang, sperme ...) 
Le soleil, lui, est favorable à la vie et à la santé. C'est l'excès d'exposition qui peut-être néfaste, tandis que les ondes pulsées en EBF ne sont pas favorables à la vie et à la santé, quelque soit le niveau d'exposition. 


– "Les ondes des antennes-relais n'ont pas d'impact réel sur la santé car elles émettent de façon différent des téléphones portables" 
- FAUX, les ondes de la téléphonie mobile sont les mêmes depuis le téléphone et depuis l'antenne, à des puissances et des intensités différentes. Leur particularité est d'être des extrêmement basses fréquences pulsées sur une porteuse micro-ondes. Leur particularité, en plus de l'utilisation des micro-ondes et de ces extrêmement basses fréquences (similaires aux ondes Delta du sommeil profond) est qu'elles ne sont pas continues, contrairement à celles de la radio analogique ou de feu la télévision hertzienne. 
Les ondes émises par la téléphonie mobile (portable comme antenne) sont arrêtées par les tissus vivants tandis que toutes les autres nous traversent "sans nous voir". Elles sont de plus saccadées. Il y a donc un effet de hachage numérique, une espèce d’effet micro mitrailleuse d’ondes, qui vont entrer dans notre organisme et perturber notre propre fonctionnement électromagnétique. Parce que tout l’échange biochimique au niveau de l’organisme est conduit par des émissions électromagnétiques. 
Les scientifiques indépendants de l'Industrie ont ainsi établi qu’une exposition trop longue à ce type d’ondes cassait l’ADN. 
La toxicité ne provient donc pas de l'intensité (comme dans un four) mais de la nature du signal. 
Ces ondes désorganisent, en effet, les processus biologiques et cassent les structure biochimiques, même à faible intensité


– "L'intensité de l'antenne est plus forte à 250m qu'à proximité" 
- FAUX. Il s'agit d'une pure intoxication contredisant les lois de la physique : une antenne ne peut émettre plus fortement à 250m qu'à 30m lorsque l'antenne rayonne directement vers un lieu. 
NB : Robin des Toits ne revendique pas l'éloignement mais la baisse de l’exposition du public. 


– "L'intensité de l'antenne est quasi nulle si on se trouve en dessous, par effet 'parapluie'" 
FAUX, si on se trouve juste sous le lobe inférieur de l'antenne, les valeurs mesurées sont élevées. Il y a cependant quelques petites zones à faible rayonnement mais un logement situé sous une antenne sera fortement exposé. 


– "Il faut bien mourir de quelque chose. L'ère industrielle a apporté son lot d'inventions, dont le bénéfice / risque penche plutôt du bon côté. Si on veut vivre en totale bonne santé, il faut vivre dans une grotte" 
FAUX. La pollution électromagnétique existe depuis des décennies, avec les premiers appareils ménagers. Mais la pollution créée par la téléphonie mobile est sans comparaison avec cette pollution domestique car elle n'a pas seulement un impact biologique mais sanitaire. En effet, la téléphonie mobile est certainement responsable de la recrudescence des atteintes du système nerveux central constaté ces dernières années par les pouvoirs publics : 
Voir : 
"Cancers prioritaires à surveiller et étudier en lien avec l’environnement" - Synthèse de l'INVS - Juillet 2006 
Téléphone portable et cancer du cerveau - Le Journal de l'Institut Curie - Février 2012 
Augmentation de 40% des tumeurs cérébrales au Danemark de 2001 à 2010 - Registre du Cancer Danois - 16/12/2011 
Royaume-Uni : Augmentation de 50% des tumeurs du cerveau chez les enfants en 10 ans - 30/05/2012 

Le problème n'est donc pas tant mourir en soi mais de souffrir puis mourir, de plus en plus jeune. 
Car vivre dans une grotte est bien ce que certaines personnes électrosensibles ont du faire pour se protéger des ondes pulsées et ne pas défaillir. 
Voir : 
"La grotte qui protège des ondes du Wi-Fi " - Le Nouvel Observateur - 22/12/2011 
"La révolte des électrosensibles" - L'Express - 14/12/2011 


– "Robin des Toits a sélectionné les quelques études qui l'arrangeaient en ignorant celles qui ne montraient pas de danger" 
- FAUX, Robin des Toits à sélectionné des milliers d'études validées en comité de lecture. Notons qu'il y a quatre ans, Robin des Toits a proposé publiquement que les personnes qui contestent la nocivité rendent publiques les documents règlementaires qui établissent l'indépendance vis à vis des conflits d'intérêt des études prouvant l'innocuité de la téléphonie mobile. Aucune réponse. 
Les études qui ne montrent pas de danger sont en général financées par l'Industrie, comme les études qui démontrent l'amélioration de patients Alzheimer qui comportent des erreurs trop importantes et des déviations d'interprétation (des biais d'expertise) visant à rassurer les médias et le public concernant l'innocuité de la téléphonie mobile. 
Voir : VIDEO : réfutation de l’étude scientifique danoise par des scientifiques : le portable n'est pas disculpé ! - 28/10/2011 
Lire : Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile 
Lire également : aspects scientifiques des conflits d'intérêt 


– "Il faut attendre d'autres études pour être certain qu'il y a un danger car les études sorties ces dernières années sont trop contradictoires" 
- FAUX. Il y a deux sortes d'études : celles qui sont produites de façon indépendante, sans lien direct avec l'industrie. Et celles qui sont financées par l'industrie ou dont des scientifiques ayant un intérêt avec l'industrie y participent. Les premières trouvent deux fois plus de danger que les secondes ! 
Voir : Aspects scientifiques des conflits d'intérêt 
On dit également qu'il faut bien payer les études et que seule l'industrie en a les moyens. mais le problème des études financées par l'industrie est que l'industrie, dans le pire des cas choisit des scientifiques qui ont des conflits d'intérêts avec eux et dans le meilleur des cas influence les études en limitant les crédits ou en interrompant les recherches lorsque ces dernières ne vont pas dans le sens souhaité. La Fondation Santé et Radiofréquence, financée à mi partie par Orange, Bouygues, SFR, Alcatel et TDF en est l'illustration. 
Voir : Mises en cause de l'expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile 


– "Le rapport Bioinitiative qui démontre des dangers a été publié par des scientifiques ayant des conflits d'intérêts" 
- FAUX, le rapport Bioinitiative est attaqué en raison des liens existants et non cachés entre sa co-éditrice Cindy Sage et le cabinet privé de consultants environnementaux « Sage Associates » ainsi que « Sage EMF Design », entreprise de conseil sur les champs électromagnétiques basée en Floride dont Cindy Sage est propriétaire. Cindy Sage n'est cependant pas contributrice de ce rapport, qui est une rétrospective de centaines de travaux non contestés, publiés en comité de lecture au travers le monde bien avant la publication de Bioinitiative. Bioinitiaitve est en effet une rétrospective d'études sur lesquelles elle n'a pu avoir aucune influence à postériori et qui ont été compilées par 14 scientifiques internationaux. 


– "Le sans-fil DECT de maison n'est pas aussi toxique que le téléphone portable ou l'antenne-relais" 
- FAUX, un sans-fil DECT (numérique) fonctionne comme un portable, sauf que l'antenne-relais miniature est la base du combiné. Sa fréquence est généralement de 1900 Mhz (micro-ondes) qui est la porteuse sur laquelle les données voix sont transportées en extrêmement basses fréquences pulsées, à l'identique du GSM. 
Il faut les remplacer par téléphone filaire, ou si on doit utiliser un sans-fil, s'équiper d'un téléphone sans-fil analogique


– "Il faut préférer l'oreillette Bluetooth à l'oreillette filaire" 
FAUX, le Bluetooth est également incompatible avec la santé. Dire que l'on est cent fois moins irradié avec un portable équipé d'une oreillette Bluetooth est une légende inventée par l'industrie et colportée. Le Bluetooth émet plus faiblement en intensité qu'un DECT ou un portable mais à fréquence plus élevée (2,45 Ghz). La seule protection pour un portable est l'oreillette filaire ou le mode haut parleur (quand on le peut). 


– "Les associations type Robin des Toits sont opposées aux antennes-relais, qui doivent donc émettre plus fortement puisque moins nombreuses" 
- FAUX, comme on l'a vu, Robin des Toits veut plus d'antennes moins puissantes et réorganisées sur le territoire afin de baiser l’exposition du public à 0,6V/m maximum. 
Or, quand on installe une nouvelle antenne, ce n'est pas pour baisse l'intensité générale mais l'augmenter ! 


– "Les études en double aveugle permettent de comprendre que les personnes se disant sensibles aux ondes n'ont pas pu détecter la présence d'un champ électromagnétique au cours des études réalisées en double aveugle. D'ailleurs, les box Wi-fi dans les bibliothèques parisiennes où se sont plaints les employés n'étaient même pas branchées !" 
FAUX. Les experts en innocuité de la téléphonie mobile prennent souvent comme exemple une box Wi-fi ou une antenne-relais qui aurait rendu malade des gens sans que l'antenne ne soit branchée. ll s'agit d'un mensonge, devenue légende urbaine. 
Sur le plan scientifique, cette déclaration pêche d'ailleurs par défaut d'exemples précis. 
Le fait qu'une personne ne détecte pas un champ électromagnétique de façon fiable lors d'une étude peut-être dû au fait qu'ayant été irradié par n'importe quelle source extérieure ou intérieure, il aura du mal à distinguer la gêne ressentie. Sans compter le conditionnement pavlovien, où la seule présence d'un téléphone peut contribuer à son malaise. 
Les études en double aveugle bien réalisées, elles, montrent la capacité de détecter la présence d'ondes. C'est le cas de cette étude américaine, qui démontre l'effet neurologique des ondes pulsées de la téléphonie mobile (avec absence de liens psychiques) : 
http://www.robindestoits.org/_a1467.html 
Voir également le travail du Pr Dominique Belpomme, qui montre l'effet de ces ondes sur un cerveau humain : 
http://www.robindestoits.org/_a808.html 
Ceci a également été démontré par plusieurs rapports scientifiques, y compris sur les animaux et la flore (poulets, rongeurs : http://www.robindestoits.org/_a329.html ; bovins : http://www.robindestoits.org/_a509.htmlhttp://www.robindestoits.org/_a1611.html ; cigognes : http://www.robindestoits.org/_a344.html ; grenouilles :http://www.robindestoits.org/_a1132.html ; rats : http://www.robindestoits.org/_a606.html 
http://www.robindestoits.org/_a1059.htmlhttp://www.robindestoits.org/_a605.html,http://www.robindestoits.org/_a1059.htmlhttp://www.robindestoits.org/_a177.html ; oeufs :http://www.robindestoits.org/_a1287.html ; abeilles : http://www.robindestoits.org/_a1229.html,http://www.robindestoits.org/_a445.html ; fourmis : http://www.robindestoits.org/_a1716.html )
La flore est également sensible aux effets négatifs de la téléphonie mobile (plants de tomates : http://www.robindestoits.org/_a1353.html ; écorces d'arbre :http://www.robindestoits.org/_a440.html ) 
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Les symptômes ressentis par les personnes EHS sont l'insomnie, les maux de tête, la perte de concentration et de mémoire, les troubles cardiaques et de l'humeur, le syndrome l'électro-hypersensibilité (EHS), pouvant occasionner un mal être très profond et touche 2 à 10% des individus des Français. 
Voir : "L’intolérance électromagnétique élucidée" - 21esiecle.ca - 15/03/2012 
Le Conseil de l'Europe, le Parlement Européen, l'OMS et plusieurs Etats aux U.S.A ont reconnu et décrit l'EHS comme un trouble physiologique et non psychologique. L'OMS, en 2011, a classé ces ondes en “cancérogène possible” (2B), à l'instar des vapeurs d'essence et du plomb. 
Les études qui ne montrent rien sont des études conduites par des unités de médecine psychologique, sans aucune recherche des marqueurs biologiques objectifs, comme l'étude Rubin et al. 2006 dont se sert l'industrie et ses défenseurs pour nier la réalité de l'électrosensibilité (EHS). 
L'étude de l'hôpital Cochin, diligentée par le gouvernement, est également une étude qui privilégie d'emblée le cognitif à l'exclusion du neurologique, ce qui est un non-sens. 
Voir les critiques de cette étude : 
VIDEO : "Electrosensibilité : une première étude clinique" - France 5 - 08/03/2012 
Le traitement cognitif n'a pas eu d'effet sur l'Electrohypersensibilité (EHS) par le Pr Olle Johansson - 29/02/2012 
Hôpital COCHIN : "Etude nationale EHS hypersensibilité aux champs électromagnétiques" : CE QUE L'ETUDE NE DIRA PAS - Février 2012 
Avis du Pr Dominique Belpomme sur l’étude Française sur les EHS : "L'étude clinique proposée par le Pr. Choudat en France n'a aucun intérêt..." - 28/02/2012 


– "C'est un problème typiquement français, où les gens veulent tout et son contraire... Le portable sans antenne !" 
- FAUX, la revendication de Robin des Toits est justement plus d'antennes pour moins d’exposition du public. Or, si l'on veut la technologie sans problèmes de santé, on doit revendiquer une modification du maillage actuel des antennes, que l'on ait un téléphone portable ou non. 
Il s'agit donc d'un problème international et non uniquement Français. 
Voir : A l'international 


– "Les ondes produites par la téléphonie mobile sont comparables à celles de la radiodiffusion et de la télévision, qui existent depuis des années sans poser aucun problème sanitaire" 
- FAUX. La pollution par les micro-ondes de la téléphonie mobile se distingue nettement de la pollution générée par la télévision et la radiodiffusion : les gammes de fréquences ne sont pas les mêmes, elles sont absorbées différemment et les conditions d’exposition diffèrent également. 
Les fréquences utilisées depuis longtemps pour la radiodiffusion sont situées dans la gamme des basses fréquences (LF – 30 à 300 KHz), qui ne pose aucun problème pour la santé car ces ondes d’une longueur comprise entre 1 et 10 km n’ont aucune action sur notre corps. 
La radio FM exploite la gamme des très hautes fréquences (VHF bande II – 87 à 108 MHz), avec des longueurs d’onde voisines de 3 m. Elle n’a vraiment débuté en France qu’avec l’autorisation des radios libres en 1981. 
La gamme des radiofréquences les plus susceptibles d’entrer en interaction avec notre organisme est celle des fréquences ultra hautes, où se situent la plupart des émissions de télévision (UHF bandes IV et V – 470 à 860 MHz), avec des longueurs d’ondes comprises entre 35 et 65 cm. Les émissions de téléphonie mobile sont quant à elles situées dans la partie supérieure de cette gamme des fréquences ultra hautes (900 à 3000 MHz). Elles correspondent à des longueurs d’ondes encore plus courtes, comprises entre 10 et 30 cm, qui ont plusieurs inconvénients pour le corps humain : ce sont les plus énergétiques, elles sont plus facilement absorbées par nos cellules, et elles peuvent entrer en résonance avec de nombreux composants de notre organisme, du crâne aux molécules d’ADN. 
Surtout, si les émissions de la FM et de la télévision sont des ondes continues, celles de la téléphonie mobile sont des ondes pulsées : elles fonctionnent par saccades à l’aide d’impulsions à basse fréquence (1733 Hz, 217 Hz, 8 Hz, 4 Hz et 0,16 Hz) qui introduisent des effets biologiques spécifiques. Elle peuvent interférer avec des ondes continues utilisées par le cerveau, à 4 et 8 Hz par exemple (ondes delta du sommeil lent, ondes thêta du cerveau des enfants et de la première phase du sommeil lent). 
Les extrêmement basses fréquences (3 à 300 Hz) ont été classées en 2002 comme cancérogènes possibles par le Centre international de recherche sur le cancer, qui fait partie de l’OMS. 
En 2011, ce sont l'ensemble des radiofréquences qui ont été définies par l'OMS comme “cancérogène possible” (2B), à l'instar des vapeurs d'essence et du plomb. 
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Il faut savoir que depuis l’origine du vivant, tous les processus biologiques se sont accordés sur les champs électromagnétiques naturels qui sont, eux, linéaires et continus. 
L’emploi d’émissions multi-pulsées et arythmiques est un facteur de toxicité important. 
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Ce sont ensuite les conditions d’exposition du public aux ondes de la télévision et à celle des antennes de téléphonie mobile qui diffèrent. Ces dernières sont disséminées dans le tissu urbain en raison de la plus faible portée des antennes, et très proches des lieux de vie. Il faut en outre remarquer que la télévision fonctionne en flux descendant uniquement (le poste de télé n’est qu’un récepteur), alors que la téléphonie fonctionne en flux descendant et montant (le terminal mobile est un émetteur-récepteur). Les gammes de fréquence et le type de signal n’ont donc absolument rien à voir.


Robin des Toits
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