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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 09:54

http://blog.gagny-abbesses.info/public/Presse/Vaujours/FortPlan.jpg

 

Aux confins de la Seine Saint Denis et de la Seine et Marne, le fort de Vaujours ne fut jusqu'au milieu du siècle dernier que l'exemple de la paranoïa défensive qui obsédait nos gouvernants d'alors après l'épisode prussien de 1870 (voir l'historique complet ici)

 

C'est en 1950 que démarre l'épisode « atomique » des lieux, livrés au CEA afin de remplir une funeste mission : mettre au point une arme nucléaire bien de chez nous, symbole d'une autre obsession, celle de restaurer la « grandeur » de la France.

 

Dans ce domaine, mettre au point signifie expérimenter des techniques utilisant de l'uranium naturel ou enrichi avec les conséquences que l'on peut imaginer sur la dissémination dans l'air, le sol et l'eau, le tout sous couvert du Secret Défense.

http://blog.gagny-abbesses.info/public/Presse/Vaujours/FortVaujours_21112010_05_Web.jpg

Cela durera près d'un demi-siècle.

 

Au début des années 2000, des associations locales diffusent des statistiques sanitaires alarmantes concernant le territoire. Elles font état d'un nombre anormalement élevé de tumeurs et de maladies thyroïdiennes. Parallèlement, la CRIIRAD détecte une importante contamination des sols, radioactive mais aussi chimique (analyses confirmées ultérieurement, voir ici)

 

Ces alertes conduisent logiquement les préfectures à prendre des arrêtés frappant le site de servitudes relatives au stockage des remblais, à l'accès et à l'utilisation-même des terrains.

 

Ce sont ces servitudes qui sont aujourd'hui remises en cause à la fois par la société Placopâtre, intéressée par l'exploitation de carrières locales de gypse et par les élus de la commune de Courtry, favorables à la création d'une zone d'activités commerciales.

 

Une fois de plus (et pour combien de temps encore ?) des intérêts économiques s'opposent frontalement à ceux des populations, au point de nier l'évidence d'un risque sanitaire majeur. Même si ce n'est pas (et de loin) la première fois, on ne peut encore que s'étonner de cette absence du plus élémentaire sens de la responsabilité. Cela n'est déjà pas acceptable de la part d'un entreprise, mais que dire des élus dont la première motivation devrait être la défense de l'intérêt général ?

http://img.xooimage.com/files24/2/8/a/vaujours-1981ca1.jpg

Il reste heureusement la mobilisation citoyenne qui se révèle être la seule susceptible de faire bouger les choses.

 

Nous devons aider les courageuses et courageux qui s'investissent de façon totalement désintéressée pour la défense de l'intérêt collectif.

 

Où que nous habitions, apportons-leur notre soutien en signant la pétition en ligne et en la faisant largement circuler . Le nombre est notre force !

 

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:02

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Comme chaque début d'année, France Télévision fera une place disproportionnée au rallye Dakar. A grands coups de directs, reportages, interviews, cet évènement sportif fera ainsi l'objet d'un traitement particulier qui ne peut qu'interroger au regard de son impact écologique.

15 000 TONNES DE C02

En quinze jours à peine, quelques 575 véhicules vont ainsi sillonner les routes, pistes et déserts de l'Argentine, de la Bolivie et du Chili. Avec une étonnante mansuétude, le groupe audiovisuel public érigera en modèle de vertu un rallye qui aura provoqué le décès de plus de 60 personnes, détruit en trois ans 184 sites archéologiques au Chili et qui banalise la vitesse là où il serait nécessaire de rappeler la dangerosité de cette conduite à risque. Automobiles, quads, motos et camions d'une dizaine de tonnes chacun vont ainsi traverser des sites exceptionnels, contribuant à détruire des espèces menacées. En parcourant au total plus de 4 millions de kilomètres, les concurrents vont gaspiller l'équivalent d'un million de litres de carburant et rejeter directement 15 000 tonnes de CO2.

Alors même que l'industrie automobile traverse une crise sans précédent faute d'avoir su adapter l'automobile à la demande de consommateurs plus sensibles aux économies réalisées grâce à la sobriété énergétique, que le gouvernement se fixe pour ambition de réduire la consommation des véhicules particuliers à moins de 2 l/100 km, n'y-a-t-il pas quelque incongruité à diffuser à des heures de large écoute, un rallye faisant la part belle à des monstres de puissance détruisant tout sur leur passage ?

Un groupe public responsable ne peut s'affranchir de la nécessaire réflexion sur l'imaginaire véhiculé par ce type de rallye. En effet, à l'heure des crises écologiques, la mise en scène de véhicules énergivores et climaticides en vue de produire un spectacle télévisuel va induire subrepticement un modèle dans lequel la vitesse et la puissance seront la norme et la sobriété l'exception. De fait, alors même que le groupe France Télévision n'a que très peu suivi le débat national sur la transition énergétique, France 2 et France 3 vont largement diffuser une invite implicite à rouler vite et gaspiller fort !

LA DOMINATION DU NORD

Enfin, la couverture médiatique d'un tel événement laisse perplexe. Depuis 35 ans, cette course choisit des sites magnifiques pour accueillir un rallye destructeur. Il semble évident que les téléspectateurs de France 2 & 3 se révolteraient si on leur annonçait que le rallye Dakar a lieu dans le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse ou à proximité de la grotte de Lascaux. Pourquoi accepter là-bas ce qu'on refuserait ici ? La domination des pays du Nord sur les pays du Sud est inscrite à l'encre invisible. Elle n'en reste pas moins évidente.

Alors que le groupe France Télévision s'apprête une nouvelle fois à accueillir un véritable publi-reportage à la gloire de véhicules puissants, il est plus que temps de rompre avec le complexe du « spermato ». Arriver le premier pour donner la vie est une chose magnifique. Etre le premier après avoir détruit les écosystèmes sur son passage ne peut tenir lieu de modèle à promouvoir à des heures de grande écoute.

Après 35 ans à promouvoir un spectacle télévisuel à la gloire du cynisme et du gaspillage, il est grand temps, pour France Télévision de tourner la page. L'avenir n'est plus à la promotion de fous du volant se comportant en Mad Max du désert. Gageons que France Télévision saura renoncer aux vieilles ficelles de spectacles sportifs anachroniques. En ce début d'année, formulons le vœu qu'une télévision publique de qualité trouvera la moyen d'intéresser les téléspectateurs en lui proposant de la découverte et de l'engagement sans pour autant céder aux facilités d'un rallye qui a fait son temps.

  • Stéphen Kerckhove (Délégué général d'Agir pour l'Environnement) 

 

 

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 08:11

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 Même si le froid s’intensifie, les SDF risquent de devoir rester dehors.

L.L.

Même si le froid s’intensifie, les SDF risquent de devoir rester dehors.

 

Le dispositif hivernal destiné à héberger les SDF par grand froid est prêt. Mais le Samusocial n’est pas disposé à ouvrir les portes de son centre d’hébergement situérue Royale. La ministre régionale qui finance le dispositif jusqu’au premier mars ne comprend pas pourquoi. «  L’arrêté nécessaire a été pris par le gouvernement et il dit clairement qu’il peut être activé dès qu’il fera suffisamment froid, » explique Évelyne Huytebroeck (Ecolo). «  Nous avons prévu 1,1 million d’euros, soit 10 % de plus que l’an passé. Une avance de 900.000 euros (80 %) sera versée en janvier et le reste, à la fin, sur présentation des pièces justificatives. »


article à lire ici : link 

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 08:16

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http://www.lesinrocks.com/wp-content/thumbnails/uploads/2013/11/valeursactuelles604-tt-width-604-height-412.jpg

 

 

La droitisation du débat politique et de la société n’est pas la seule explication au succès de Valeurs actuelles, fruit d’une stratégie tenant plus du marketing que du journalisme.

 

 

 

 

article à lire ici :  link

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 09:12

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http://www.meru-ensemble.com/wp-content/uploads/2011/09/argent-main.jpg

 

Voilà une info passée inaperçue mais qu'un membre d'Actuchomage a relevée sur le Web. Pôle Emploi a maintenant accès au fichier des comptes bancaires (Ficoba).

Un arrêté du 17 octobre dernier, publié ce matin au Journal Officiel, ajoute Pôle Emploi à la liste des organismes autorisés à interroger les informations contenues dans le Fichier national des comptes bancaires et assimilés (Ficoba), qui recense l’ensemble des comptes bancaires ouverts en France, et leurs titulaires. 

Précision de CBanque.com : "L'article L152 du Livre des procédures fiscales autorise notamment Pôle Emploi à exercer ce droit pour apprécier les conditions d'ouverture et de maintien de droits pour un demandeur d’emploi, pour calculer les indemnitésauxquelles il peut prétendre ou encore pour obtenir le recouvrement de prestations indûment versées".

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 07:37

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      visiter le site internet : link

 

 

sdf-autogestion
Nom de l'alternative : Alice
Ville : Fréjus
Thématique : Solidarité
Visiter le site internet :assoalice.wordpress.com
Aide-toi et le ciel t'aidera. Tel pourrait être la devise de l'association Alice qui aide les SDF de la côte d'azur à s'auto-organiser, de la gestion d'un lieu de vie collectif à l'organisation de l'aide alimentaire pour d'autres sans-abris.

4 caravanes, un bloc sanitaire et une table où cinq personnes discutent autour d’un café. On pourrait croire que ce bout de terrain situé près de Fréjus est un camping occupé par des citadins venus chercher les derniers rayons de soleil de l’été. En réalité, tous sont SDF et ont passé entre quelques mois et quelques années à la rue avant d’atterrir ici.

Contre un dédommagement pour l’eau et l’électricité, ils occupent le terrain de Roger*, qui lui-même a « connu la galère ». Il a commencé à prêter sa caravane à des potes après les inondations qui ont ravagé la région en 2010. Puis, partant du constat qu’il y a « plein de gens dans la merde », il a décidé de louer son terrain à des sans-abris. Et même si les hivers sont parfois rudes, « il vaut mieux être dans une caravane qu’à la rue », estime Fabien, arrivé ici il y a un mois et demi.

Surtout que ce campement n’est pas seulement un dortoir, c’est également un lieu de socialisation entre plus démunis. Jérôme, ancien maître d’hôtel qui s’est retrouvé sans ressources suite à un licenciement, loue la « bonne convivialité » qui règne sur ce terrain : « Tous les matins, on prend un café tous ensemble. On fait aussi des barbecues, des pokers, des soirées guitares et les enfants passent de temps en temps », raconte-t-il.

Du concret !

La plupart des « locataires » du lieu sont passés par Alice (Association pour le Logement, l’Insertion, la Citoyenneté et l’Entraide) qui « accompagne les projets des exclus » du Var. Par son approche pragmatique, cette association créée en 2003 se démarque des structures classiques d’aide aux sans-abris.« Militer c’est bien. Mais il y a des actions concrètes à faire. Il y a des gens qui cherchent un terrain, d’autres qui en ont. Il suffit de les mettre en relation », plaide Sylvain, président d’Alice. Mais dans le Var, département où, selon lui, « même les smicards se donnent l’apparence de bourgeois », rares sont les habitants disposés à prêter leur terrain à des SDF.

Faute de volontaires suffisants, les sans-abris squattent donc sans autorisation. C’est à ce moment là que l’association intervient : « Quand un terrain est squatté, on va voir les proprios en proposant une médiation et en montrant ce qu’on a fait ailleurs », explique Sylvain. Le deal est le suivant :  « ils restent un an et rendent le terrain propre. Certains demandent une contrepartie pour l’eau et l’électricité, d’autres non ». En cas d’accord, une convention est signée entre le propriétaire, les SDF et Alice qui s’engage à accompagner les sans-abris et à gérer les nuisances. « On glisse des flyers dans les boites à lettres des voisins pour leur expliquer la situation et leur dire de nous contacter en cas de problème », ajoute cet ancien entrepreneur du BTP.

Pour convaincre les propriétaires, l’association s’appuie sur ses expériences passées, notamment le cas d’un terrain de 800 m² rempli de détritus nettoyé et aménagé par des sans-abris . Fabien raconte par exemple ce qu’il a fait pour « rendre plus accueillant » le terrain qu’il occupait précédemment : « Je sais bricoler. Alors j’ai construit une jardinière, fait un potager et réparé l’évacuation de flotte », énumère-t-il. Sylvain cite également le cas d’une convention signée suite à une occupation illégale : « le propriétaire a vu que ça se passait bien, alors il a accueilli un deuxième SDF ».

Alternative aux hébergements d’urgence

Et ces arrangements profitent également aux riverains. Lors d’un procès engagé par une propriétaire « les voisins qui étaient hostiles au départ ont témoigné en faveur des SDF, raconte Sylvain. C’est grâce à l’entretien du terrain qu’on a gagné leur confiance. Ils ont également dit qu’ils préféraient savoir les SDF là que dans la rue« .

En ce moment, 5 conventions sont signées avec des propriétaires. Sylvain voit ce type de contrats comme une alternative à l’aide d’urgence classique.« Ça couterait moins cher à la société d’accompagner des démarches comme celle-là que de payer 3 000 € par mois pour loger une famille dans une chambre d’hôtel sordide ». Pour autant, il ne considère pas que l’accession aux caravanes pour des SDF soit une fin en soi, c’est pourquoi l’association accompagne aussi la sortie des squats des anciens sans-abris et les épaule, s’ils le désirent, lors de leurs rendez-vous avec la CAF, les juges ou Pôle Emploi.

Conscient que la mise à disposition d’un campement autogéré ne résout pas les causes de la misère, il affirme néanmoins que cette option « leur permet de se reconstruire ». « Ça m’a permis de prendre un peu de recul, d’avoir le temps de réfléchir et de penser un peu à moi », confirme Jérôme. Sylvain est persuadé que « la vie collective est propice à l’entraide qu’on ne retrouve pas forcement dans la rue. Dans les foyers d’hébergement, ils communiquent moins », argue-t-il. À l’inverse, sur les terrains occupés, des mécanismes de solidarité se mettent en place. « Ils s’invitent à bouffer, rendent visite à ceux qui sont à l’hôpital, se prêtent de l’argent ou des cigarettes en fin de mois. C’est un peu comme dans une famille », relate Sylvain.

L’entraide entre démunis

La maison en attente de rénovation

La maison en attente de rénovation

L’entraide entre SDF est d’ailleurs au cœur de l’action de l’association. Comme beaucoup d’autres structures, Alice organise des maraudes et distribuent des repas chauds deux fois par semaine aux sans abris de Fréjus et Saint-Raphaël. Sauf qu’ici, SDF et bénévoles se relaient pour les collectes devant les grandes surfaces, la préparation des repas et les maraudes. Une implication qui redonne confiance aux protagonistes : « J’étais content de voir que je n’étais pas seul, de pouvoir rendre service et rencontrer d’autres gens. En faisant ça, je me sens utile », livre Jérôme.

L’association vient de récupérer un local délabré qu’ils vont remettre en état afin de disposer d’un espace de stockage pour les dons et d’un magasin solidaire (alimenté par des dons) qui permettra de faire rentrer de l’argent dans les caisses. Là aussi, les SDF seront partie prenante. Ils aideront à la rénovation de la maisonnette, à l’entretien du potager, à la collecte des dons et la préparation des brocantes. Une perspective qui rassure Jérôme :« Quand on n’a rien à faire, on se met devant la télé, on boit et on fume beaucoup et au final on se retrouve à la rue ».

En étant des acteurs de leur réinsertion et non de simples bénéficiaires de la charité d’autrui, les SDF accompagnés par l’association retrouvent leur dignité et font un pas vers l’indépendance. Certes, tous ne retrouveront pas de travail, d’ailleurs, tous ne le veulent pas. Mais le simple fait de retrouver confiance dans leurs capacités, de se sentir utiles et d’arriver à gérer eux-mêmes un espace de vie collectif suffit à leur redonner de la dignité. Comme le résume Sylvain, leur implication « leur permet de ne plus être considérés comme des exclus ».


* Les prénoms ont été modifiés

Emmanuel Daniel
18/09/2013
Cet article est libre de droits. Merci cependant, en cas de republication, d’indiquer un lien vers l’article d’origine ainsi que le nom de l’auteur.

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 07:29

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Roms, islam, Yannick Noah : le Web des commentaires nauséabonds
Rémi Noyon | Rue89

 

En ligne, la parole politique se radicalise, comme l’a montré l’affaire du bijoutier de Nice. Les modérateurs des sites d’info sont débordés. Enquête.


Des touches de clavier d’ordinateur (Johan Larrson/Flickr/CC)

« L’Internet n’est plus une extra-territorialité peuplée de “geeks” et de “hipsters”, mais bien un décalque de la vraie vie, avec ces débats houleux qu’on préfère éviter », écrivait Vincent Glad sur Slate.fr en écho au succès de la page Facebook de soutien au bijoutier de Nice.

A Rue89, c’est un constat que nous faisons depuis plusieurs mois – comme une partie de nos riverains, atterrés par la radicalisation de certains propos.

La très grande majorité des sites d’actu sous-traitent la modération des commentaires à des entreprises extérieures (ce n’est pas le cas de Rue89, où les journalistes modèrent eux-mêmes les commentaires). En France ou à l’étranger, des dizaines de « modérateurs » travaillent chaque jour à filtrer la parole numérique de milliers de lecteurs.

Le tournant de la Manif pour tous

Jérémie Mani dirige l’une de ces entreprises (Netino). Ses équipes modèrent entre autres les sites de 20 MinutesLes EchosLe Journal du Dimanche et Le Midi Libre. Selon lui, la Manif pour tous a libéré les frustrations et les colères :

« Il y a un avant et un après. Les langues se sont déliées. La retenue que les gens pouvaient avoir a disparu. Les propos sont plus violents et même des gens “logués”, et donc identifiés, n’hésitent plus à se lâcher. »

Pour preuve, les messages postés sur la page Facebook de soutien au bijoutier de Nice.

Patron d’une boîte concurrente (Concileo), David Corchia travaille avec Le ParisienLe Figaro et des groupes de presse locale. Lui aussi sent une nouvelle radicalité dans les centaines de messages qui défilent sur les écrans de ses équipes :

« Auparavant, les messages violents fleurissaient surtout sous des articles évoquant les conflits au Moyen-Orient. Aujourd’hui, les commentaires se sont déplacés vers les sujets de politique intérieure et les faits divers. L’affaire du bijoutier de Nice est symptomatique. »

Campagnes orchestrées ?

Les « modérateurs » soulignent la part de « ras-le-bol générique » dans ces filets de messages incendiaires. Mais la colère est parfois catalysée par l’action de militants numériques, gravitant dans la « réacosphère ».

Leur but ? Faire réagir autour de leurs thèmes de prédilection et, le cas échéant, renvoyer vers la galaxie de la « ré-information » (le plus souvent des sites proches de la droite nationaliste).

La méthode est inspirée du « gramscisme » de la Nouvelle Droite. Plutôt que de tenter vainement de gagner des élections, ces mouvements radicaux s’emploient à infuser leur vocabulaire dans les débats de société.

Le lancement de l’enquête participative « Génération... quoi » par France Télévisions, Yami2 et Upian, pour que les 18-34 ans donnent leur avis sur leur génération, est un cas d’école. La consultation, à laquelle auraient répondu près de 33 000 personnes, a visiblement été détournée par des militants identitaires et le Printemps français.


Le nuage de mots les plus cités sur Generation-quoi (Capture d’écran)

Lorsque l’on analyse le nuage de mots tirés du site, les termes qui reviennent le plus sont : « sacrifiée », « perdue », « désenchantée » et « désabusée ». Un ensemble qui rappelle étrangement les slogans de Génération identitaire et la rhétorique du Printemps français, la frange la plus radicale de l’opposition à la loi Taubira.

VIDÉO DE PROMOTION DE GÉNÉRATION IDENTITAIRE

Joint au téléphone, Damien Rieu, le porte-parole de Génération identitaire, jure qu’il n’y a pas eu « d’opération organisée ». Même s’il admet avoir relayé cette enquête.

Pour lui, les résultats de Generation-quoi, comme les torrents de commentaires houleux, ne font que refléter les inquiétudes des 18-34 ans :

« C’est la réalité qui crée ces mouvements, pas la réussite de notre communication. C’est une erreur de considérer que ce phénomène est artificiel, entretenu par des armées de personnes qui postent des commentaires. On le voit avec la page du bijoutier de Nice. Les médias font croire que tout cela est gonflé artificiellement alors qu’en réalité, la mobilisation est réelle. »

Il reconnaît tout de même que la page Facebook de son mouvement (25 000 « likes ») et le site FdeSouche agissent comme des « entonnoirs », renvoyant les internautes très remontés vers les sites d’où proviennent les articles cités.

Exemple : au moment où j’écris ces lignes, une vingtaine de personnes sont arrivées sur le témoignage publié sur Rue89 « A 20 ans, j’ai commis un viol. Méritais-je d’être abattu ? » depuis le site FdeSouche, qui traite de « l’immigration ou [du] racisme antiblancs ».


Capture d’écran de Chartbeat (DR)

« Ne jamais parler des Arabes et des Blancs »

Pourtant, sur Midi-Libre, en octobre 2012, un « proche du Bloc identitaire »déclarait, à propos du militantisme numérique du mouvement :

« Il fallait en priorité “squatter” les sites d’information générale à la recherche de toutes les informations “raciales” possibles. Monter en épingle les fais divers lorsqu’ils concernaient des étrangers, quitte à les faire “mousser” sur Facebook ou sur les forums. Les réseaux sociaux et les commentaires dans les articles de presse étaient l’idéal pour ça.

Nous avions clairement identifié l’idée qu’il fallait que nous ayons des pseudonymes “réguliers” de manière à recruter à nos idées, de manière à ce que les gens, à force de lire notre nom se disent : “Il a raison ce gars-là” et se rapprochent de nous. Il fallait aussi créer des profils “ponctuels” juste pour donner l’effet de masse, donner l’impression que c’était la “base” des gens qui pensait comme nous. [...]

Mais il fallait agir subtilement. Ne jamais parler des Arabes et des Blancs en tant que tels, mais reprendre des thèmes “humanistes” en parlant par exemple des “nantis antiracistes et mondialistes qui cherchent à écraser les pauvres qui supportent le racisme antiblancs”. »

« Méthodes quasi-militaires »

Dans la pratique, les modérateurs savent bien que des internautes s’organisent pour « squatter » les blocs « Vos réactions » des sites d’actualités.

Parmi les techniques évoquées par David Corchia et Jérémie Mani :

  • « Poster des messages du type “nique la France” avec des faux pseudos à consonance arabe. »
  • « Le matin, un argumentaire est envoyé ou posté sur Internet. Toute la journée, les personnes concernées vont tenter d’envoyer des messages sur les sites en utilisant le même discours, la même sémantique. De manière quasi-militaire. »

  • « Envoyer un flot de messages passables avant de poster un message plus radical, en espérant qu’il passera avec le reste. »

  • « Publier un fait divers de la façon la plus neutre possible. Et utiliser un autre compte pour enflammer le débat en dessous. »

Et les deux patrons de constater que les « serial-posteurs » s’échangent des tuyaux sur les forums pour passer à travers la modération.

Parfois, la décision de supprimer un commentaire est plus difficile. Notamment avec les photos détournées ou les photosmontages. Ce que le sociologue Pascal Froissart, spécialiste de la rumeur sur Internet, appelle des « images rumorales » :

« Ce sont des images ni fausses, ni vraies. Comme la vidéo d’Obama défilant devant des Russes refusant de lui serrer la main. La scène a eu lieu, mais le commentaire détourne la réalité. »

LA VIDÉO D’OBAMA ET DES RUSSES

 


Détournement de la photo AFP par Génération identitaire (Capture d’écran)

Dernier exemple en date : la photo de François Hollande retirée par l’AFP. Que doit faire un modérateur lorsqu’un internaute poste cette photo sans message ?

L’islam est le thème le plus propice à la déferlante de commentaires « borderline », voire franchement haineux. Certaines personnalités sont aussi connues pour être des aimants à médisance : Sophia Aram, Christiane Taubira, Yannick Noah...

« Le pire, c’est sur les Roms »

Jérémie Mani :

« Le pire pour moi, ce sont les commentaires sur les Roms. C’est le sujet sur lequel tout le monde s’accorde à dire que l’on peut dire des horreurs. »

Pour anticiper le travail de filtrage, des réunions « éditoriales » sont organisées chaque matin dans ces boîtes de modération. L’agenda de la journée est décortiqué pour identifier les potentiels « articles défouloirs ». Les règles particulières édictées par les médias sont rappelées aux petites mains :

« Sur certains sites, le dénigrement ne passe pas. Par exemple, on supprime les messages qui contiennent le terme “Mollande”. »

Ces derniers jours, c’est la condamnation du fils de Marisol Touraine qui a fait jaser Internet. Les messages diffamatoires mélangeant ce fait aux rumeurs autour du fils de Christiane Taubira ont dû être supprimés : dans une fausse lettre circulant sur Internet, le fils de la garde des Sceaux est décrit comme un meurtrier qui brûle ses matelas en prison.

Dans le jargon des modérateurs, c’est un « glurge » : un texte larmoyant qui distille une morale très conservatrice tout en visant – ici – une personnalité politique.

Ce type de documents fait le miel des chaînes d’e-mails qui échappent d’ordinaire aux antennes des médias. Même si les rédactions finissent toujours par recevoir ces textes à la teneur plus ou moins « complotiste », parfois inspirés de lettres confidentielles (type Faits et Documents).

« On commence à être débordés »

Pour les équipes de modération, souvent implantées dans des pays à bas coût, la tâche est parfois rude. D’une part, parce que les messages peuvent être insultants à leur endroit, d’autre part, parce que la masse des commentaires augmente d’année en année.

Dans la plupart des cas, les commentaires sont modérés a priori (avant publication). Mais il y a des exceptions :

  • certains médias ont choisi la modération a posteriori pour faciliter le dialogue (c’est le cas de Rue89) ;
  • d’autres laissent leurs abonnés identifiés poster a priori ;
  • sur les pages Facebook et les comptes Twitter, la parole n’est pas filtrée en amont.

Pascal Froissart :

« Ce n’est que maintenant, neuf ans après les débuts de Facebook, que l’on commence à découvrir le Web 2.0 dans son côté industriel. Les agents de modération commencent à être débordés. »


Capture d’écran du site Yahoo (DR)

Les modérateurs sont parfois à la peine. Une lectrice nous a envoyé des commentaires islamophobes sous des articles de Yahoo et de MSN.fr consacrés au Ramadan ou à l’inconnue de Thuir.

Certains de ces messages ont été supprimés, mais des dizaines d’autres sont toujours accessibles, plus révoltants les uns que les autres.

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 07:07

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828 scientifiques renommés demandent la fin des expérimentations d’OGM de Monsanto !

Les nouvelles sont encourageantes, les gens commencent à voir les dangers que représentent les manipulations de Monsanto et se mobilisent vraiment pour les arrêter !

Nous ne voulons plus être des rats !
Avez-vous entendu parler des 828 scientifiques éminents qui se sont réunis et ont exigé l’arrêt de la production de cultures et de produits génétiquement modifiés ? 

Les scientifiques  qui ont appelé les puissances mondiales à réévaluer l’avenir de l’agriculture et de rechercher la durabilité plutôt que les profits des entreprises ?  

Ne soyez pas surpris si vous n’en avez pas entendu parlé dans les médias traditionnels !

Plus de huit cents scientifiques font celle demande.
Cela fait une décennie qu’ils mettent à jour cette pétition au fil des ans, en ajoutant de nouvelles signatures.
Toujours est-il que toutes les puissances mondiales ont toujours ignoré leurs appels.
L’Institut de la Science dans la société est un groupe à but non lucratif de scientifiques du monde entier, qui se consacre à mettre un terme à ce qu’ils appellent l’expérience de « dangereux OGM ». Dans leur lettre ouverte sur le monde, ils ont mis en évidence pourquoi les gouvernements doivent cesser de cultures génétiquement modifiées maintenant - avant qu’il n’y ait des effets irréversibles sur la santé de la population et la santé de la terre en général.
La lettre O du Monde scientifique appelle à tous les gouvernements  à « la suspension immédiate de toutes les pollutions dans l’environnement par des cultures et des produits OGM, commercialement et dans des essais de plein champ, pour au moins 5 ans. »
Ils veulent également que les brevets sur les organismes, les lignées cellulaires et les organismes vivants soient annulés et interdits.
Ces brevets (une sorte de version d’entreprise de « jouer à Dieu ») entraînent une menace sur la sécurité alimentaire, font de la biopiraterie sur les connaissances indigènes et les ressources génétiques, violent les droits fondamentaux de l’homme et la dignité, compromettent la santé, entravent la recherche médicale et scientifique et détruisent le bien-être des animaux.
C’est une mauvaise nouvelle pour Monsanto que suite à la décision récente de la Cour suprême, ils ont un « droit » sur la vie du brevet.
 

 

Les scientifiques s’expriment et s’opposent :
Au début, après sa première version en 1999, cette pétition a eu un peu plus de 300 signatures.
Depuis lors, elle s’est développée de manière significative.
A la rédaction de cet article, le document comporte 828 signatures représentant 84 pays différents.
Monsanto et la FDA disent qu’on a rien à craindre des OGM car il y a des protocoles sécurisés pour l’avenir de l’agriculture, mais un nombre croissant de scientifiques éminents semblent être en désaccord.
Alors, qui est prêt à les entendre ?
La pétition a été présenté à de nombreux gouvernements et organismes, y compris la Commission des Nations Unies sur le développement durable, la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, l’Organisation mondiale du commerce, et oui, même le Congrès américain.
Cette pétition est partagée sur de nombreux sites, mais cela ne semble pas devoir faire bouger les choses !
Nous devons continuer et persévérer à transmettre ce genre d’information.
Nous devons rechercher les médias qui sont disposés à parler de cette pétition, parce que nous n’allons pas en entendre parler sur les infos du soir ou par une agence gouvernementale.
Non, le gouvernement américain veut que vous ayez peur du terrorisme et la criminalité, par exemple, mais ils ne veulent certainement pas que vous ayez des doutes sur la nourriture qu’ils mettent sur votre table, ou des OGM qu’ils financent avec vos impôts.
 
Source : http://2012thebigpicture.wordpress.com/ 

 

Traduction : Filibert
Reproduction autorisée en indiquant nos coordonnées
Le Grand Changement :            http://changera.blogspot.fr/
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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:01

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Frigide ou Virginie sans gêne

L'égérie de la "Manif pour tous" ne recule devant rien pour défendre ses privilèges, pas même prétendre à ce qu'elle n'est pas : une SDF. Dans un entretien hallucinatoire à Metronews, celle qui vit dans un 170m2 fort en dessous du prix du marché n'a pas hésité à parler de "survie". On a ri, mais pas longtemps. Retour sur une interview déjà culte et qui restera dans les annales de la mauvaise foi.

Dès la première ligne, ça commence fort : "L'objectif de cette association est de me donner les moyens, en me salariant, de pouvoir continuer à développer mes activités de porte-parole des Français." Tu te mouches pas du coude Frigide ! Alors qu'elle tente péniblement de financer son mouvement transfuge, l'Avenir pour tous, voilà que sainte Barjot fait la quête pour pouvoir continuer à se loger décemment. Pour ceux qui n'auraient pas compris, à trouver un appart équivalent à son duplex du 15eme arrondissement, que la dictature socialiste de la RIVP veut lui reprendre. L'objet du litige ? Elle et son mari ont domicilié la société d'édition que Basile de Koch a créé quand il était encore étudiant à la même adresse que leur appartement. Et ce dernier fait partie d'un parc qui permet des loyers modérés. Un HLM de luxe à prix modique, en somme.

Un papa, une maman... Et un grand appartement
Via une structure inspirée des soutiens indéfectible de Nicolas Sarkozy, les "Z'amis de Frigide Barjot" (ne me demandez pas pourquoi cette orthographe, je sèche), Virginie Tellenne, puisque que c'est en ce nom qu'elle vit modestement dans un duplex de 3 chambres pour... 4 personnes, fait appel à la générosité de tous afin de récolter des fonds pour affronter l'hiver approchant. Elle prétend avoir "zéro revenu" mais surtout qu'elle ne peut/veut pas le faire via son nouveau mouvement (qui lui aussi invite aux dons), et dont le sujet n'est plus "aussi fédérateur que ça". Sans déconner !? Mais la nouvelle petite mère du peuple ne s'inquiète pas trop. Beaucoup lui disent : "ton combat on s'en fout mais on veut que tu continues d'exister en tant que personne". Là, on ne sait plus si on doit rire ou pleurer. 

Frigide Charclo ?
Pas vraiment. Elle est propriétaire d'une petite studette de 65m2 ailleurs à Paris. Mais elle le jure, c'est inhabitable pour elle et ses enfants car, trop petit et "en travaux". Une illustration révoltante du mal-logement parisien. Alors, lui envoyer des sous, c'est une question humanitaire : "Aujourd'hui, nos ressources à moi et Basile sont infimes. Nous avons dû vendre notre patrimoine". Je refrène mes larmes. Mais n'allez pas croire que payer pour une fraude manifeste n'a pas de sens politique ! Aider sa famille en détresse c'est aussi, aux dires de l'intéressée, "faire vivre la démocratie". Mais quand la journaliste veut connaître la valeur de ses biens, Frigide qui avait ouvert son coeur se referme comme une huitre. "Le patrimoine vendu, il s'agit de mobilier, je n'en dirai pas plus... Ça nous regarde." Bref, une prestation ahurissante qui m'a pas manqué de faire réagir la toile, saluant le civisme et le sens des valeurs d'une femme qui souhaite vivre au crochet d'un mouvement homophobe qui ne veut même plus d'elle. Un twittos a fait remarquer qu'en juillet dernier, avant que l'affaire n'éclate dans les médias, Frigide et Basile avaient fait discrètement modifier le siège social de "Jalons". Les Tellenne seront fixés sur leur sort le 30 octobre.

Mais de qui se moque-t-on ?
Le climax de l'indécence est atteint quand, trankilou, Frigide Barjot explique que ses dons ne serviront pas juste à se reloger dans un immeuble de standing équivalent, mais aussi aux besoins "urgents" de la famille : "Les dons aux "Z'amis de Frigide Barjot" me permettront d'avoir un toit [qu'elle a déjà, ndlr], de nourrir ma famille, de payer l'éducation de mes enfants qui sont à l'école publique (sic) et de pouvoir aller éventuellement de temps en temps en vacances." Oui oui, vous aviez bien lu. Des vacances aux frais des pauvresses... Face de paume. Après avoir libéré le torrent de vomi homophobe pendant des mois, il faudrait davantage l'aider elle que des familles victimes de marchands de sommeil et dont les enfants ont attrapé le saturnisme ? Et la marmotte... Dans un pays où le chômage des jeunes atteints des sommets, que 8.7 millions de (vrais) précaires vivent en dessous du seuil de pauvreté, les confessions pas intimes du tout de Virginie sans gêne font exploser les derniers doutes sur le personal branding  acharné que mène l'ex-fille à pédés. Faire pleurer dans les chaumières plutôt que pointer, comme tout le monde, au chômage, on en est là. Vous pensiez que les sommets de l'abject étaient atteints en entendant Jérôme Cahuzac demander le remboursement de son plein d'essence ? Vous aviez tort. Voici venu le Barjothon.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 06:52

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L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé lundi 16 septembre avoir demandé à EDF une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) et d'identifier la cause d'une "présence anormale" de tritium dans ces nappes. Le tritium est l'un des principaux radionucléides émis par les réacteurs nucléaires et les installations de traitement du combustible nucléaire usé.

 "L'enceinte géotechnique" de la centrale, matérialisée par une paroi verticale en béton de 60 cm d'épaisseur et de 12 mètres de profondeur sous les réacteurs, emprisonne l'eau souterraine et l'empêche de contaminer les nappes phréatiques environnantes, a expliqué lundi soir EDF. L'eau pompée est ensuite stockée dans des réservoirs, contrôlée, puis rejetée dans le Rhône "dans le respect des réglementations", a assuré le groupe.

 Le 12 septembre, l'ASN a toutefois prescrit à EDF de procéder à une surveillance renforcée des eaux souterraines du site et de déterminer les équipements à l'origine de la présence anormale de tritium sous la centrale nucléaire, afin de les remettre "au plus vite" en conformité, a fait savoir l'autorité dans une note parue lundi sur son site internet. "Il n'y a aucun impact sur l'environnement, on effectue des mesures renforcées à l'intérieur et à l'extérieur, on a des mesures journalières et on tient l'ASN informée régulièrement", assure le directeur de la centrale EDF du Tricastin, Laurent Delabroy.

 Selon lui, cet incident n'a pas été classé sur l'échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques. Les niveaux de tritium observés depuis juillet "ne présentent pas d'enjeu significatif pour la santé et l'environnement", a précisé l'ASN.

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