Dans les Maldives,

quelle est la particularité de l’île de Hulhumalé  ?

La réponse est : Elle est artificielle

1 question par jour pour la planète :

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à vous de jouer !!!

Les Maldives sont constituées de 1199 îles sur une superficie d’un peu moins de 300 km². Seules 202 îles sont habitées et hébergent environ 379′000 personnes au total. L’archipell est menacé pour les changements climatiques. La montée des eaux semble inévitable. La pointe la plue haute s’élève à trois mètres au-dessus du niveau de la mer. Les autorités maldiviennes affirment que le niveau de l’eau a grimpé de 5 cm ces quinze dernières années.

Il y a une dizaine d’années, des décisionnaires de l’Etat insulaire ont décidé de construire une nouvelle ville sur une île artificielle, dans l’atol de Kaafu. Le but  est de désengorger la capitale, Malé qui est la ville la plus densément peuplée au monde, avec environ 60′000 hab/km².

Cette nouvelle cité s’appelle Hulhumalé et peut abriter 150′000 personnes. Elle possède une mosquée, une école, des bureaux et plusieurs centaines d’appartements. Cela semble pour beaucoup une bonne idée, vu la surpopulation de la capitale et les conséquences que cela engendre. La quasi totalité de la surface de la “ville-île” de Malé est bâtie et plus de 100′000 personnes vivent sur 1,5 km².

Cependant, les autorités sont maintenant confrontées à la réalité ; cette île n’attire pas les gens. Beaucoups craignent que la ville, construite à trop faible altitude, ne soit innondée par des marées plus hautes à venir, en raison des changements climatiques. Certains préfèrent rester à la capitale afirmant d’un déménagement ne règlera pas le problème d’innonditations à long terme.

Un architecte qui a participé à la construction de certains immeubles collectifs de Hulhumalé s’est même retourné contre le projet qualifiant l’idée de créer une nouvelle ville de “stupide” et considère maintenant que les immeubles ne bénéficient pas assez d’espace communs, les comparant à des prisons. De plus, dès que les premiers logements ont été disponsibles, les gens aiés se sont jetés dessus, faisant monter les prix à des niveaux proches de ceux de Malé alors que basiquement, l’île devait fournir des logements bon marché.

Les partisans de cette nouvelle île soulignent que le projet n’en est qu’à ses débuts et qu’un hôtel devrait être prochainement construit. Cependant, les fonds manquent pour la construction car beaucoup d’argent a été dépensé pour aider les habitants à acheter les premiers appartements. Maintenant, il faut attendre qu’ils aient remboursé leurs emprunts, ce qui pourrait prendre très longtemps.

Cette île n’a donc rien pour plaire étant l’un des endroits les plus laids d’un pays insulaire qui regorge de sites magnifiques.

Sources / En savoir plus :

Un article sur Narosnews (12.03.2008)

Un article sur le site RFI (30.09.2008)

Depuis hier en France,

lorsque vous ramenez des médicaments usagés en pharmacie,

comment finissent-ils ?

La réponse est : Ils sont incinérés

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Les médicaments usagés sont des déchets dangereux pour les ménages. Ils doivent être rapportés dans une pharmacie en vue d’un recyclage.

A l’origine, c’est le système Cyclamed, dispositif de collecte et de traitement des déchets de médicaments,  créé en 1993 qui s’occupait de récupérer les médicaments usagés, périmés ou non. Jusqu’à maintenant, 2% des médicaments non périmés qui étaient collectés étaient mis à la disposition d’organisations humanitaires. Le reste était incinéré.

Cyclamed a cependant montré des défaillances : affaires d’escroqueries, détournement de médicament revendus, inadaptation des médicaments récupérés aux besoins des populations du sud, notices incompréhensibles par des non-francophones, déstabilisation des marchés locaux.

Dès juillet 2008, l’exportation de médicaments non utilisés est devenue interdite. Mais, les pharmaciens gardent l’obligation de récolter gratuitement les médicaments usagés rapportés. Avec la fin de l’année 2008, la redistribution des médicaments non utilisés mais encore utilisables, a officiellement et définitivement cessé. A partir du 1er janvier 2009, tous les médicaments seront incinérés et feront l’objet d’une valorisation énergétique. Cyclamed explique que les médicaments seront incinérés dans des unités permettant de récupérer l’énergie.

Pour aider les organisations humanitaires ainsi privées de médicaments une procédure a été mise en place par les responsables de la santé, afin que de nouvelles sources d’approvisionnement soient trouvées, et que la distribution soit adaptée et sécurisée.

Sources / En savoir plus :

Un article sur le site Actualités News Environnement (01.01.2009)

Un article sur le site Santé Pratique (30.12.2008)

Selon le réassureur Munich Re,

combien de personnes ont péri

dans des catastrophes naturelles en 2008 ?

La réponse est : 220 000

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Le groupe allemand, Munich Re, numéro deux mondial de la réassurance a annoncé dans son rapport publié lundi dernier, que plus de 220′000 personnes sont mortes des conséquences d’une catastrophe naturelle, au cours de l’année 2008.

Munich Re indique également  qu’il y a eu environ 200 catastrophes naturelles de moins cette année qu’en 2007. Pourtant, cette année 2008, qui comptabilise 750 catastrophes, a été une des plus dévastatrices.

Cette année, l’Asie est une fois de plus le continent le plus touché par des catastrophes. Le cyclone Nargis, qui a dévasté le sud de la Birmanie début mai, a fait à lui seul plus de cent trente-cinq mille morts.

Torsten Jeworrek, membre du directoire de Munich Re, commente le communiqué avec ces mots : “La tendance à long terme que nous observons se poursuit : le changement climatique a déjà commencé et contribue très probablement à une météo extrême de plus en plus fréquente et ainsi aux catastrophes naturelles qui s’ensuivent”

Le communiqué de Munich Re se conclut par le rappel que “le monde a besoin de règles efficaces et contraignantes sur les émissions de CO₂ pour que le changement climatique soit freiné et que les futures générations n’aient pas à vivre de scénarios climatiques difficiles à contrôler”

Sources / En savoir plus :

Un article sur le site du Monde, daté du 29.12.2008

Dans quel département français

un élevage de bovins vient d’être mis sous séquestre

à cause d’une contamination aux PCB ?

La réponse est : La Loire

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Une contamination aux PCB (polychlorobiphényles) a été découverte à Saint-Cyprien (Loire), conduisant à la mise sous séquestre d'une ferme de 85 bovins. La contamination serait liée à l'incendie d'un stock de 30.000 tonnes de déchets de bois de l'entreprise Vitale Recyclage, sur la commune.

© Gamma 2008 Stéphane Hachette Photos

Coup dur pour un éleveur de la Loire. Une contamination aux PCB (polychlorobiphényles) a été découverte dans son élevage à Saint-Cyprien, conduisant à la mise sous séquestre de cette ferme de 85 bovins. "La livraison à la consommation du lait de l'exploitation concernée a été interdite et ses animaux ont été consignés dans l'attente d'investigations complémentaires", indique la préfecture.

Le lait présente un taux de PCB près de cinq fois supérieur au maximum autorisé, selon le responsable de l'élevage dirigeant Gérard Rolland. Le foin et le maïs récoltés après le 21 août sont eux aussi contaminés. "Les résultats d'analyses en cours sur une quinzaine d'autres exploitations du secteur seront connus durant la première quinzaine de janvier", explique M. Rolland, qui déplore "le silence imposé par les autorités concernant l'arrêté préfectoral de mise sous séquestre, pris le 8 décembre dernier".

Cette contamination à des PCB "de type dioxine" serait liée à l'incendie d'un stock de 30.000 tonnes de déchets de bois de l'entreprise Vitale Recyclage, sur la même commune. Il a fallu trois mois aux pompiers pour venir à bout de cet incendie d'origine criminelle qui avait débuté le 22 août, selon le parquet de Montbrison qui précise que le ou les auteurs présumé(s) courent toujours.

Des mesures de précaution relatives à l'alimentation humaine et animale ont été prises dans un rayon d'un kilomètre autour de l'entreprise incendiée. Quant à l'éleveur, qui doit continuer à nourrir son cheptel et payer ses charges, sans possibilité de vendre le lait ni les animaux, il estime que la viabilité économique de son exploitation est "gravement compromise".

SOURCE : link

Au Japon, depuis mercredi une centaine de gares testent un système

permettant de produire de l’électricité grâce aux…

La réponse est : Pas des voyageurs

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Voilà déjà quelques jours que la compagnie ferroviaire JR East expérimente un dispositif qui utilise les pas des usagers pour générer de l’électricité.

En moyenne, 70.000 à 80.000 personnes par jour transitent par le seule accès équipé, à titre expérimental, de 25 mètres carrés de dalles intégrant des capteurs. Ce sol équipé a été installé  devant et entre les portiques d’accès aux quais d’une des entrées et sorties de la gare centrale de Tokyo. Les pas pressés des usagers qui piétinent ces dalles sensibles créent ainsi un courant par la conversion en électricité de la force exercée par leurs passages.

JR East indique que le courant ainsi généré en une journée permet potentiellement d’alimenter un éclairage d’une puissance de 40 Watts pendant 17 heures. Mais, dans le futur, la société espère utiliser cette énergie pour alimenter les bornes automatiques de billets et les systèmes d’affichage électronique de la gare.

C’est la troisième expérience de la compagnie depuis 2006 et elle durera deux mois et la technologie employée permet de générer dix fois plus d’électricié  que lors de la précédente expérience grandeur nature en 2007.

L’objectif est d’exploiter à terme cette nouvelle source d’énergie propre pour alimenter par exemple les portillons de lecture de cartes sans contact et tickets magnétiques présents à toutes les entrées et sorties des gares et métros. Cependant, ce système est encore trop coûteux et le rendement reste insuffisant pour être installé partout.

Sources / En savoir plus :

“La gare de Tokyo vampirise l’énergie des pieds” sur le site Enerzine (05.12.2008)

“Une compagnie de train transfrome ses usagers en source d’énergie” sur le site Romandie.ch (10.12.2008)