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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 08:16
Comment fabriquer un "frigo du désert" ou un "pot zeer"

Une alternative au réfrigérateur naturelle et efficace.


 


 

Initialement conçu pour économiser les ressources en Afrique où les conditions sont précaires, le frigo du désert, appelé également Pot Zeer, est un moyen écologique de conservation des fruits et légumes.

 

Le système est celui du système de l’évaporation par l’eau apportée aux aliments. Les aliments sont placés dans un pot d’argile, lui même placé dans un pot plus grand.

 

Entre les 2 pots, on place du sable que l’on arrose 2 fois par jour, le tout est recouvert d’un linge humide. L’évaporation d’eau permet le refroidissement du pot interne : principe de la thermodynamique.


 

 

 

Pour en savoir un peu plus sur le Zeer : 

Une étude scientifique a confirmé l’efficacité de ce système, en moyenne, les aliments sont conservés 10 fois plus longtemps que d’ordinaire.

Le pot est efficace dans les climats chauds et secs, idéal donc pour le sud de la France.

 

 

A titre comparatif :

  • un frigo ordinaire coûte environ 300€ et consomme en moyenne 250 kW par an

  • un frigo américain coûte environ 800€ et consomme en moyenne 530 kW par an

  • le frigo du désert coûte environ 10€ et ne consomme rien

 

Fabriquer son frigo du désert :

 

 

Il faut :

 

  • 2 pots en terre cuite non émaillés (un gros et un plus petit). Le gros pot fait 40 cm de diamètre intérieur. Le petit pot fait 25 cm de diamètre intérieur. La hauteur du gros pot est de 40 cm.

  • 2 gros bouchons de liège si les pots en terre ont des trous

  • du sable

  • de l'eau

  •  du tissu ou un couvercle.

Les étapes de fabrication

 

  1. Bouchez chaque trou des pots avec les bouchons en liège

  2. Mettez au fond du grand pot du sable, environ 5 cm

  3. Placez le plus petit pot dessus, on le cale bien pour qu’il soit à la même hauteur que le gros pot

  4. Disposez le sable entre les deux pots. Il faut que le haut du sable soit environ 2 cm plus bas que le haut du pot intérieur, de cette façon, il sera facile et rapide d’arroser le sable 2 fois par jour sans risquer de mouiller le pot intérieur. Bien tasser le sable.

  5. Nettoyez le pot intérieur

  6. Arrosez le sable, environ les 3/4 d’une bouteille d’eau

  7. Laissez « refroidir » quelques heures avant d’y entreposer vos fruits et légumes

  8. Mettez la nourriture dans le pot intérieur. Couvrir le tout avec du tissu ou un couvercle

  9. Mouillez le sable environ deux fois par jour. 

 


 

Comment fabriquer un "frigo du désert" ou un "pot zeer"

Avantages :

 

  • Chaque zeer peut contenir 12 kg de légumes

  • Les expériences montrent que les tomates et les goyaves peuvent être conservées pendant 20 jours, comparativement, elles se conserveraient seulement 2 jours sans zeer

  • Les aubergines restent fraîches 27 jours

  • Même les roquettes qui se conservent généralement qu’un jour seulement avant le flétrissement, peuvent être conservées pendant cinq jours

  • Simple à utiliser et à comprendre

  • Pour l’agriculteur, le zeer augmente les opportunités de vente

  • Pour le consommateur, le résultat est une offre accrue de fruits et de légumes frais sur le marché

  • Il peut être utilisé pour entreposer lee céréales pendant une longue période, car il protège de l'humidité quand le sable est sec, ce qui empêche les champignons de se développer.

  • Le zeer peut garder l'eau à une température d'environ 15 degrés Celsius.

  • Il y a aussi un avantage pour la santé : le zeer aide à maintenir la teneur en vitamines et en éléments nutritifs des légumes, et prévient de la maladie en gardant les mouches éloignées de la nourriture.

 

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 08:12
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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 06:45

L’association sans but lucratif Bzzz est née à l’été 2012 de la volonté de quelques passionnés de s’engager pour la protection des abeilles. La protection de la biodiversité, l’agriculture saine et locale, la sensibilisation du public des milieux urbains et ruraux, la recherche, l’échange et le partage de savoir aux niveaux local et international animent l’équipe des administrateurs de Bzzz.

Face à l’urgence d’œuvrer pour la protection des abeilles et à la puissance des fléaux qu’elles affrontent, la sensibilisation doit se poursuivre et les efforts se multiplier.
L’ambition de Bzzz est de participer, à son échelle, à ces efforts en interpellant les pouvoirs publics et en impliquant les citoyens.

L’association s’y engage au travers d’actions concrètes :

Au terme de sa première année d’existence, Bzzz fait le bilan de ses actions. Voir ses rapports moral et financier, en téléchargement libre ici.

Bzzz ?
Bzzz ?
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 06:56

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source : http://www.lindependant.fr/2014/06/13/le-village-qui-eteint-ses-reverberes-pour-pouvoir-rallumer-les-etoilesla-manne-du-tourisme-astronomique,1894120.php


 

Le 13 juin à 6h00 par Jean-Luc Bobin | Mis à jour le 13 juin

 

 

Mantet recevra officiellement sa distinction aujourd'hui, en fin d'après-midi, en présence de la sous-préfète, d'élus venus de tout le Conflent et d'acteurs de l'environnement. PHOTO/Illustration J.-L.B.

 

Engagée depuis quatre ans dans une démarche de réduction de la pollution lumineuse, la commune est aujourd'hui récompensée par le label "Villes et villages étoilés".Unique.

 

Jean-Luc Blaise, le nouveau maire de Mantet, l'admet bien volontiers. "Certes, au début, certains ont eu des doutes. N'imaginaient pas qu'il puisse faire si noir en pleine nuit".

Mais depuis, le pli est pris. Chaque soir, l'éclairage public du village s'éteint. A partir de 23 heures en hiver et minuit en été. Jusqu'à 6 heures du matin.

Une décision prise en octobre dernier. "En concertation avec l'ensemble de la population". Certes, les 27 habitants permanents étaient les principaux concernés. Mais toutes des personnes inscrites sur les listes électorales ou propriétaires de maisons secondaires ont, elles aussi, été amenées à se prononcer sur le projet.

Soit une soixantaine. "90 % y ont répondu favorablement", se félicite l'élu.

 

Cette décision de procéder à l'extinction totale des feux au cœur de la nuit n'est pas née d'une soudaine lubie. Elle est le fruit d'une longue réflexion entamée par la précédente municipalité en collaboration avec les agents de la Réserve naturelle.

"Dans le cadre des diverses animations que nous organisons autour de soirées thématiques consacrées à l'astrologie et à l'observation des étoiles, nous avons été amenés à découvrir le travail formidable qu'effectue l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN)", résume la technicienne Karine Chevrot."

A travers l'attribution du label 'Villes et villages étoilés de France', elle accompagne et met chaque année à l'honneur une commune engagée dans la réduction de la pollution lumineuse".

 

L'idée de postuler s'est alors peu à peu fait jour.

"D'autant que Mantet avait déjà initié une démarche d'enfouissement des réseaux électriques", renchérit le maire."

Procédé également au remplacement des luminaires avec un éclairage vers le bas et entrepris une diminution du nombre de watt de nos ampoules".

Insuffisant néanmoins, au regard du strict cahier des charges de l'ANPCEN, pour pouvoir prétendre à l'une des cinq étoiles possibles. Persévérant, Mantet peaufine donc son dossier.

Réalise de nouveaux efforts en terme de consommation d'énergie.

"Mais pour avoir une réelle chance d'obtenir ce fameux label, il nous fallait impérativement éteindre".

 

Ce qui fut donc fait. Avec succès. Puisque quatre étoiles scintillent maintenant à l'entrée du village.

Seule commune des P.-O à pouvoir s'enorgueillir d'une telle distinction, Mantet espère désormais que cette reconnaissance nationale contribuera à ouvrir la voie à d'autres villages du Conflent.

A tracer une autre voie. Lactée, bien sûr.

Celle après laquelle courent les chasseurs d'étoiles filantes et de météorites de la France entière.

 

 

La manne du tourisme astronomique

 

Pour la commune, la lutte contre les pollutions lumineuses est bénéfique à plus d'un titre.

Sur le plan budgétaire d'abord.

Car elle divise la facture de l'éclairage public par deux.

Son impact sur la faune est également indéniable en participant à la préservation des insectes et des chauves-souris.

Sur le plan touristique enfin.

Car les passionnés d'astronomie se réfèrent énormément au label "Villes et villages étoilés".

Fort de cette distinction, Mantet envisage de développer le tourisme astronomique.

En août, le village accueillera la version "off" du festival d'Astronomie de Tautavel.

Le réseau "Fripon" des Chasseurs de météorite pourrait, en outre, y implanter prochainement ses caméras.

 

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:16

Filtrage de l'eau contaminée avec des filtres

utilisant de simples branches d'arbres !

 

 Image courtoisie des chercheurs




Le Groupe MIT a démontré que le xylème dans l'aubier peut filtrer les bactéries de l'eau contaminée. 

 
Si vous êtes en panne d'eau potable lors d'un voyage en camping au bord du lac, il y a une solution simple : couper une branche de l'arbre le plus proche, décoller l'écorce, et verser lentement l'eau du lac à travers le bâton.  
 

Le filtre improvisé devrait pièger les bactéries et produire de l'eau non contaminée propre. 
 

Une image au microscope électronique en fausses couleurs montre les bactéries E. coli (vert) piégées sur le xylème (rouge et bleu) de l'aubier après filtration. 
 

En fait, une équipe du MIT a découvert que ce système de filtration à faible technologie peut produire jusqu'à quatre litres d'eau potable par jour - assez pour étancher la soif d'une personne. 

 

Dans un article publié cette semaine dans la revue PLoS ONE, les chercheurs montrent que un petit morceau de l'aubier peut filtrer plus de 99 % de la bactérie E. coli de l'eau.  
 

Les pores dans l'aubier constituées de xylème permettent le transport de la sève sur de très grandes longueurs comme chez les arbres, tout en bloquant la plupart des types de bactéries. 
 

Le Co-auteur Rohit Karnik, un professeur agrégé de génie mécanique au MIT, dit que l'aubier avec son faible coût est une solution prometteuse et efficace pour la filtration de l'eau, en particulier pour les communautés rurales où les systèmes de filtration avancés ne sont pas facilement accessibles. 
 

Les chercheurs ont conçu un filtre simple en enlevant l'écorce d'une petite section de pin blanc, puis en l'insérant et en le fixant dans un tube en plastique nylon transparent (achetable dans les magasins de bricolage).

 

Image courtoisie des chercheurs

 

 

"Les membranes de filtration d'aujourd'hui ont des pores nanométriques qui ne sont pas quelque chose que vous pouvez fabriquer chez vous très facilement", dit Karnik. "L'idée ici est que nous n'avons pas besoin de fabriquer une membrane, car c'est facilement disponible. Vous pouvez simplement prendre un morceau de bois et faire un filtre".


Les Co-auteurs de l'étude comprennent Michael Boutilier et Jongho Lee du MIT, Valerie Chambres de Fletcher Maynard Académie à Cambridge, Massachusetts, et Varsha Venkatesh de l'école secondaire Jericho Jericho, NY 

 


 

Utiliser les propriétés naturelles des vaisseaux !

 


Il y a un certain nombre de technologies de purification d'eau sur le marché aujourd'hui, mais beaucoup ont des inconvénients comme les systèmes de traitement au chlore et à grande échelle, mais sont des installations très chères.  
 

Faire bouillir l'eau pour éliminer les contaminants nécessite beaucoup de combustible pour chauffer l'eau.  
 

Les filtres à base de membranes, tout en étant capable d'éliminer les microbes, sont coûteux, exigent une pompe, et peuvent facilement se boucher. 
 

L'Aubier peut offrir une alternative pour une petite quantité à faible coût.  
 

Le bois est composé de xylème, tissu poreux qui conduit la sève des racines d'un arbre à sa couronne grâce à un système de vaisseaux et de pores.  
 

Chaque paroi de la cuve est parsemée de minuscules pores appelées membranes à ponctuations, à travers lesquels la sève joue à la marelle, sautant d'un vaisseau à l'autre, sur toute la longueur de l'arbre.  
 

Les pores limitent également la cavitation, un processus par lequel des bulles d'air peuvent croître et se propager dans le xylème, finissant par tuer un arbre en stoppant la sève.  
 

Les minuscules pores de la xylème sont des pièges à bulles, les empêchant de se propager dans le bois. 

 

"Les plantes ont dû trouver une façon de filtrer les bulles mais permettre un écoulement facile de sève", observe Karnik. "C'est le même problème avec filtration de l'eau où nous voulons filtrer les microbes, mais de maintenir un débit élevé. Donc, c'est une belle coïncidence que les problèmes soient similaires ".

 

 

Circulation de la sève dans un arbre

 

 

 

Une expérience avec du colorant rouge !


Pour étudier le potentiel de filtrage d'eau de l'aubier, les chercheurs ont recueilli des branches de pin blanc et dépouillé de l'écorce externe.  
 

Ils ont coupé de petites sections de mesure aubier d'environ 3 cm de long et un demi-pouce de large, et montés chacun dans un tube en plastique, scellés avec de l'époxy et fixés avec des colliers. 
 

Avant l'expérimentation de l'eau contaminée, le groupe a utilisé de l'eau mélangée avec des particules d'encre rouge de 70 à 500 nanomètres de diamètre.  
 

Après que tout le liquide soit passé à travers, les chercheurs ont tranché l'aubier en deux sur la longueur, et a observé que beaucoup de colorant rouge a été retenue dans les premières couches du bois, tandis que l'eau filtrée était claire.  
 

Cette expérience a montré que l'aubier peut filtrer naturellement des particules supérieures à environ 70 nanomètres. 
 

Toutefois, dans une autre expérience, l'équipe a constaté que l'aubier était incapable de séparer des particules de 20 nanomètres de l'eau, ce qui suggère qu'il existe une limite à la taille des particules que l'aubier de conifères peut filtrer. 

 

1010153-Structure_dune_tige_de_dicotyledone.jpg

 Structure d'une tige de dicotylédone  

 


 

Chercher les meilleurs bois pour la filtration !

 

Enfin, l'équipe a trouvé que les bactéries E. coli d'eau contaminée sont inactivées en passant à travers le filtre de bois.  
 

Quand ils ont examiné le xylème sous un microscope à fluorescence, ils ont vu que les bactéries avaient été accumulées autour membranes de ponctuations dans les premiers millimètres du bois.  
 

En comptant les cellules bactériennes dans l'eau filtrée, les chercheurs ont constaté que l'aubier était en mesure d'arrêter plus de 99% de E. coli de l'eau. 
 

Karnik dit que probablement les aubiers peuvent filtrer la plupart des types de bactéries, dont les plus petites mesurent environ 200 nanomètres. 
 

Cependant, ces filtres peuvent probablement pas piéger la plupart des virus, qui sont de trop petites en taille. 
 

Karnik dit que son groupe prévoit maintenant d'évaluer le potentiel de filtrage d'autres types de aubier.  
 

En général, les arbres en fleurs ont des pores plus petits que les conifères, ce qui suggère qu'ils pourraient être en mesure de filtrer les particules encore plus petites. 
 

Toutefois, les vaisseaux dans les arbres à fleurs ont tendance à être beaucoup plus long, ce qui peut être moins pratique pour la conception d'un filtre à eau compact.

 

 Structure d'un arbre

 

 

Les concepteurs intéressés par l'utilisation aubier comme un matériau de filtrage devront également trouver des moyens de garder le bois humide ou à le sécher tout en conservant la fonction de xylème.  

Dans d'autres expériences avec de l'aubier séché, Karnik a constaté que l'eau soit ne coule pas bien par ou s'écoule par les fissures, mais dans ces cas il ne filtre pas les contaminants. 

 

"Il y a une forte variation entre les plantes", explique Karnik. "Il pourrait y avoir de bien meilleures plantes là-bas qui sont appropriés pour ce processus.Idéalement, un filtre serait une fine tranche de bois que vous pouvez utiliser pendant quelques jours, puis la jeter et la remplacer à un coût quasi nul. Ce sont des ordres de grandeur beaucoup moins cher que les membranes haut de gamme sur le marché aujourd'hui."

 

 

 

Alors que les pores de l'aubier sont trop gros pour filtrer les sels, Saurya Prakash, un professeur adjoint de génie mécanique à l'Université Ohio State, dit la conception pourrait être utile dans certaines parties du monde où les gens puisent de l'eau de surface, qui peut être polluée par la poussière et des particules de végétaux en décomposition et de la matière animale.  

La plupart de ces détritus, Prakash dit, pourrait facilement être filtrés par ce système. 

 

"Le xylème agit comme un filtre naturel, semblable à une membrane artificielle", explique Prakash, qui n'était pas impliqué dans la recherche."L'étude par le groupe Karnik montre que l'utilisation de matériaux naturels abondants pourrait ouvrir la voie à une nouvelle génération de filtres à eau qui sont potentiellement disponible à faible coût."

 

Cette recherche a été financée par le Fonds Jr. James H. Ferry pour l'innovation dans la recherche en éducation. 

 

 

Sources

  • MIT Nouvelles Bureau

    • BeforeItsNews

  • http://www.shiftfrequency.com/jennifer-chu-bacteria-removed-from-water-with-simple-pine-tree-filter-say-mit-researchers/ 

 

 

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 07:33

Par Pierre Rabhi le mercredi 12 février 2014, 11:22 - Lien permanent

 

 

 

Un arbre unique et solitaire fait offrande de ses ramures au ciel incandescent.


Nul ne sait par quel stratagème il a, dès son enfance, échappé à la main prédatrice de l’homme armé de fer, à la dent avide de l’animal famélique, à la rareté de l’eau et au dard du soleil plus que nulle part au sommet de son ardeur.


Alentour est le désert infini submergé de silence séculaire parfois troublé par la rumeur lointaine de troupeaux évanescents allant sur les dunes et les immenses plateaux ensemencés de rocailles.


Ici, l’espace et le temps sont confondus l’un par l’autre tenus, et n’ont d’autre mesure que la démesure de l’éternité. Dans cette vastitude lunaire librement parcourue de bise en février ou de vent en ouragan de sable, rugissant d’une fureur dont on ne sait la raison, l’arbre demeure en patience témoin superbe et pathétique d’un temps révolu.


En m’approchant de la colline où il se tient en vigile de silence, il grandit à mes yeux. Il s’anime à mes oreilles et la main qui en caresse le tronc me dit sa puissance.


Des battements sourds se font entendre. Je ne sais d’abord leur provenance, ils sont de mon propre cœur.


Car ici la rareté de la vie donne à la vie sa vraie mesure. Et en contemplant cet être magnifique drapé des secrets d’une longue histoire qu’il est seul à pouvoir conter, j’imagine ses innombrables compagnons que la terre nourrissait pour en être mieux nourrie.


Et dans cette réciprocité vitale s’exprimait toute l’intelligence de la vie car l’arbre n’est pas seulement racine, tronc, branche et feuillage, il est un pont vertical unissant les forces telluriques à celles du cosmos.


Il est prière incessante adressée à l’univers pour attirer tous les bienfaits de la vie sur la terre et les humains et sur toute créature de la création.


Tuer les arbres hors des nécessités d’une vie simple, c’est commettre un grave préjudice à la vie. C’est un délit passible des plus grandes tristesses. Les arbres disparus, il ne restera plus que vide et solitude et désert jusque dans les cœurs.


signature

 

 

 

 

Ce texte paraîtra dans "les Nouvelles" de Terre & Humanisme. Pour vous procurer le journal : http://www.terre-humanisme.org

 

 

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 08:20

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La yarn bombing s'installe en France !

Cet art urbain d’un genre nouveau (appelé également "knit graffiti") vient tout droit des Etats-Unis.

Le concept ?

Donner de la couleur à la rue avec des créations éphémères, tricotées ou crochetées…


119-la-yarn-bombing-debarque-en-france-651x0-1.jpg

 

Qu’est-ce que c’est ?


Le yarn bombing commence à faire des émules en France.

Et pour cause, cette révolution colorée à tout pour plaire.

Tout commence avec une passion, le tricot ou le crochet.

L’idée ?

Réaliser des créations pour habiller la ville.

Arbre, banc, bicyclette, cabine téléphonique… tout y passe !

Une seule règle : mettre de la couleur.

120-la-yarn-bombing-debarque-en-france-651x0-1.jpg

 

La revendication ? 


Humaniser la ville, lui redonner des couleurs et attirer l’attention des passants.

Le plus souvent, que les réalisations plaisent ou qu’elles ne plaisent pas, le yarn bombing donne le sourire.

Cette pratique étant encore peu répandue, il est très surprenant de tomber nez à nez avec un arbre habillé d’un tricot flashy !

Ça ne peut pas laisser indifférent.


121-la-yarn-bombing-debarque-en-france-651x0-1.jpg

C’est de l’Art ?


Réaliser une création qui risque d’être chipée, jetée ou dégradée, passer des heures sur une petite œuvre d’art qui ne restera peut-être que quelques instants en place ?

Oui, c’est ça la beauté du truc.

Tout comme le graffiti, le yarn bombing est un art urbain mais il se différencie en cela que c’est une forme d’art fugitive et fragile.

Cette pratique, qui reste, au même titre que le graffiti, illégale, a de beaux jours devant elle (on voit mal un policier arrêter une crocheteuse, en train d’habiller un lampadaire !)


122-la-yarn-bombing-debarque-en-france-651x0-1.jpg

La yarn bombing et la France


C’est évidemment autour des blogs que le réseau français de yarn bombing s’organise.

Le mouvement, insufflé par l’Américaine Magda Sayeg , considérée comme l’inventrice du

 

genre, prend de l’ampleur.

Il y a les créatives, qui agissent de façon isolée, comme Julie Adore avec son pioupiou devant une boutique de luxe, et il y a des collectifs s’organisent, le plus souvent par région (comme dans le milieu du graffiti).

Par exemple, il y a les Tricoteuses de la rue à Nantes, les "yarn bombeuses" de Rennes.

D’autres rassemblent des "taggeuses" de toute la France comme Fil 2 rue.


Alors, le yarn bombing, ça vous tente ? 

 

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 08:17

 

FABRIQUEZ VOS BOMBES A GRAINES

-Un terrain vague miteux et triste qui vous désole ?
-Une subite envie de fleurs dans ces enfers verts que sont les espaces "verts" des villes ?
-Pourquoi pas des salades sur ce rond-point ?
-Le jardin de votre voisin est moche à mourir, il lui manque de la couleur ?

 

Une solution facile, pas chère, et tellement fun : Les bombes de graines !



La Guerilla jardinière (ou Guerrilla Gardening) est une forme d’action directe, politique utilisant le jardinage comme moyen d’action écologiste. Il défend le droit à la terre, la réforme agraire, et la permaculture. En bref c’est une sorte de réappropriation de l’espace public urbain (friches, zones industrielles, espaces verts) par des citoyens désireux de remettre la nature en ville, avec en filigrane des questions brûlantes sur l’autonomie alimentaire des villes, la place du beau dans la cité et sur la propriété privée mal gérée.



Mais c’est avant tout très amusant et délicieusement subversif !



Quel plaisir de balancer joyeusement des billes, boulettes (ou voire balles pour les plus extrêmes) riches en fleurs, légumes et autres céréales qui vont germer à l’abri de l’argile, grandir et refleurir la cité pour le plus grand plaisir de tous et certainement au plus grand étonnement de la plupart !
En effet l’argile protège les graînes lors de la retombée sur le sol, elle conserve une certaine humidité à l’intérieure de la boulette et protège des rayons du soleil. Lors des premières pluie, la boulette se dissout lentement et la graîne peut alors germer, bien entourée qu’elle est dans son cocon nutritif. Dès que la radicule (petite racine primitive de la plantule) touche le sol, c’est gagné !



La méthode moderne de fabrication des billes est bien plus sympathique car très salissante, ingrédients :
◾2/3 d’argile (ou de terre très argileuse)
◾1/3 de terre du jardin, avec éventuellement un peu de terreau ou de compost
◾un mélange de graîne adéquat.
Lire l'article complet: http://prise2terre.wordpress.com/2011/07/13/atelier-de-fabrication-de-du-seed-balls/

Fabriquer avec des coquilles d'œuf comme contenants: http://blogs.paris.fr/casepasseaujardin/2014/03/05/preparez-vos-bombes-de-graines/

[Vidéo]
Fabriquer des bombes de graines: http://www.youtube.com/watch?v=VzVZNrpvQAs


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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 08:31

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source : link

 

 

 

 

Jean-Paul Gendry est mort le 17 Janvier 2014

dans sa yourte

installée au pied du Mont-Saint Michel. 


 

94105102.jpg

 

 

 

 

Affaibli par tout un ensemble de circonstances, l'explosion de son poêle a été un accident terrible qui a contribué à la dégradation brutale de sa santé au cœur d'un hiver particulièrement humide. Que s'est-il passé ?

Jean-Paul avait construit lui-même dans sa yourte un four bas en argile nanti d'un tuyau d'évacuation latéral sous le plancher. Un couple d'amis l'a convaincu de changer de chauffage car le petit four ne leur semblait pas suffire pour passer l'hiver. Ils ont amené un poêle en fonte d'occasion que Jean-Paul a installé à la place du four qu'il a détruit. Il a aménagé difficilement un raccord. Au bout de quelques temps, la nuit, le tuyau de poêle a explosé. Jean-Paul a failli mourir, a-t-il confié à sa famille, mais on ne sait pas ce qu'il a subi. Intoxication ? Il en est resté très choqué et très affaibli, sûrement malade .

Sa sœur estime que cet accident de poêle a mis en évidence un risque que Jean-Paul n'avait pas prévu en raccordant le tuyau à l'évacuation latérale alors qu'il semble maintenant qu'il ne pouvait convenir qu'à une évacuation par le haut. Elle souligne combien Ce tragique accident rappele la necessité d'écarter tout danger en étant particulièrement attentif et prudent lorsqu'on procède soi-même à l'installation d'un système de chauffage.

Si je parle ici de ce drame, c'est parce que je me sens concernée, affectée et peinée.

Jean-Paul m'écrivait régulièrement depuis la fondation de l'association Cheyen, il rédigeait des lettres manuscrites où il versait son cœur, ses espoirs, ses révoltes, ses démarches, sa quête, ses questionnements. Comme moi, il pratiquait la décroissance, n'avait pas de téléphone portable qu'il jugeait nocif, il n'avait pas non plus d'ordinateur. Débrouillard, il était sorti du système de consommation et vivait pauvrement, en assumant ses choix. Je lui répondais donc par courrier, et certains Cheyen se sont joint parfois à mes missives. Cet homme idéaliste, absolu, torturé et généreux envoyait chaque année un billet pour soutenir la cause des yourtes, il apportait humblement son obole, lui qui n'avait rien, à qui on avait retiré son RSA pendant des mois (parce qu'il ne justifiait pas assez la volonté de se réinsérer et soupconné de dissimuler du travail au noir)

et qui faisait don de sa personne, de son temps et de son aide à tant d'autres en détresse.

Jean-Paul vivait seul dans sa yourte fabriquée de ses mains qu'il avait posé sur un terrain familial agricole, il bricolait tout ce dont il avait besoin. Il cultivait un jardin, avait quelques poules. C'était une force de la nature, un costaud qui n'allait pas de main morte dans les travaux, qui aimait les prises de risque et se montrait très obstiné quant à la conquête de son autonomie et sa cohérence écologique.

Dans sa jeunesse, à la fin des années quatre vingt dix, féru de kayak de mer, il avait rejoint l'Angleterre seul dans son embarcation malgré une météo pourrie, en partant de Cherbourg, puis relié la Corse depuis la côte d'Azur. Très physique, il donnait à fond son énergie et croyait en la gratuité du don. Pourtant, il a été déçu par des profiteurs abusant de sa générosité et son honnêteté. Il aidait en particulier des SDF qu'il sortait de la rue, et il a aussi travaillé au Secours Catholique jusqu'à ce qu'il soit écœuré par des bénévoles qui se servaient largement en premier.

Il protestait contre le nucléaire, avait écrit aux médias et aux politiques pour demander l'arrêt des travaux de l'EPR Manche. Il n'était donc pas raccordé au réseau, tout en s'étonnant que les écologistes locaux ne remettent pas en question l'abondance d'électricité. Il protestait contre les grands travaux inutiles et polluants tels que ceux du Mont Saint Michel en écrivant des lettres argumentées, mais il se sentait relégué dans l'indifférence et avait conscience de son impuissance et de son isolement contre un système ayant peu de considération pour les personnes et la nature.

Il était devenu végétarien par conviction morale, avait arrêté le tabac et cherchait à aligner ses idées avec sa réalité, mais il souffrait de solitude dans un monde très individualiste dont il refusait le vampirisme et le mercantilisme.

Pour sa yourte, il avait écrit au maire, au député, au conseil général et au président de la république pour exprimer sa situation précaire et ses solutions courageuses. Sans réponses, il déplorait que personne dans la région ne soutienne sa démarche, et aussi que les gens lui renvoient trop souvent une image de monstre, comme si son choix de vie différent le rendait dangereux pour la société...

En 2011, après plusieurs mois d'hiver dans le noir, il a fait coudre par un artisan breton membre de Cheyen, Yann Marty, un chapeau de yourte transparent, qui lui a offert la lumière dedans. C'est à ce moment qu'il a été exclu du système RSA. Pourtant, il aurait eu bien besoin de faire refaire sa toile de toit pour être au sec. Mais malgré sa sincérité et son intégrité, malgré de nombreuses démarches, il s'est retrouvé totalement démuni et sans argent.

Dans cette traversée du désert, il a renoncé alors « au combat, à la confrontation aux incompréhensions, aux inégalités, aux injustices, à l'hypocrisie, aux mensonges... Pour apaiser mes souffrances, je me retire humblement dans ma yourte car je ne vois plus ma place dans ce monde de forts. Je m'en remets au grand mystère de la vie pour m'indiquer le chemin de la paix, continuer à rêver, créer, vivre un monde plus juste, de respect pour les animaux, les plantes, Gaïa... »

Durant ce cheminement, il a continué à améliorer la yourte, les chemins, le jardin, l'autonomie énergétique, s'est fabriqué un cuiseur à bois pour ne plus dépendre du gaz, et a continué à aider les autres sans attendre de retour. Il s'est mis à l'écoute du présent, a appris à identifier les blocages comme des leçons de vie, et a réaffirmé ses choix basés sur des valeurs de simplicité et de respect. Finalement, cette épreuve de dénuement total lui a fait gagner en paix intérieure, tant un destin se forge avec autant de volonté que d'abandon, même s'il a toujours continué à se considérer en état d'exclusion sociale et de grande précarité.

Dans son four auto-construit, Jean-Paul cuisait son pain,

 

94105136.jpg

 

 

mais aussi le pain qu'il offrait aux nécessiteux ( trop exclus pour toucher le RSA) grâce à son allocation minimum retrouvée.

A l'automne 2013, il a cumulé problèmes administratifs, matériels et humains, son humeur en pâtissait, mais il jurait d'arriver à s'en sortir coûte que coûte. Il avait beaucoup maigri et semblait miné, exténué. Usé par des relations insatisfaisantes et difficiles, par une vie très rude, il ne voulait plus faire de concessions ni recevoir d'aide. Peut-être était-il malade, mais il ne l'a pas pris au sérieux, et de toutes façons se soignait par lui-même de façon naturelle. Dans l'hiver, il a beaucoup changé, il était très révolté, accumulait les ennuis, la fatigue, les déceptions, semblait au bout du rouleau. Il a voulu régler pas mal d'affaires en cours, récupérer des objets prêtés, dégager de veilles remises, faire propre, il entreprenait de gros travaux de nettoyage dehors, sciant toujours tout son bois à la main.

 Après l'accident du poêle, au cœur de l'hiver, il n'a plus eu de chauffage. Il a refusé tout autre hébergement. Il voulait rester dans sa yourte, dans ce qu'il avait construit, car c'était là le sens de sa vie, ce labeur modeste du quotidien qui lui rendait son honneur. Quand on sait le temps qu'il a fait et qu'il fait encore en Bretagne, on peut imaginer l'état d'humidité et de froid dans une tente. Pourtant, il avait commencé à reconstruire un nouveau petit four en argile à la place du poêle (toujours pas sec aujourd'hui). Et il a continué à débroussailler, couper du bois, sans tronçonneuse. Il y allait en force, sa voisine se rappelle l'avoir vu, peu de temps avant son décès, s'acharner avec des coins sur une grosse poutre qu'il voulait débiter.

Jean-Paul est mort d'épuisement, au bout de lui-même, à l'âge de 46 ans, parce qu'en France, aujourd'hui, on peut mourir de dignité.

Les médecins et la famille disent que Jean-Paul s'est tué à la tâche, que les efforts physiques ont été trop violents, que le corps a lâché.

Que ça arrive à des hommes dans la force de l'âge.

Moi je dis que la dignité, celle dont on a tellement besoin pour exister, peut faire arrêter un cœur de battre.

Et je dis que je ne laisserais plus jamais quiconque traiter des personnes bénéficiant de la solidarité sociale de paumés, paresseux ou parasites.

Je suis certaine que quelques yourteurs se reconnaîtront dans ce témoignage, cette façon de vouloir prendre en charge sa cohérence et son autonomie sans plus rien attendre de personne, jusqu'à en arriver au bout du rouleau. Moi entre autres.

Il reste cependant que cet homme est mort dans sa yourte, le meilleur endroit pour rendre son dernier soupir.

Pour terminer ce triste message, voici un extrait de « La prière d'un artiste » qu'il m'a recopié dans sa dernière lettre :

« O grand Créateur,

Aidez-nous à croire qu'il n'est pas trop tard

Et que nous ne sommes pas trop petits et trop imparfaits

Pour être guéris

Par vous et par chacun d'entre nous et rendus entiers

Aidez-nous à nous aimer les uns les autres

Pour nourrir l'épanouissement de chacun

Encourager le développement de chacun

Et comprendre les peurs de chacun

Aidez-nous à savoir que nous ne sommes pas seuls

Que nous sommes aimés et aimables

Aidez-nous à créer

Comme si c'était un acte de respect et d'amour à votre égard. »

 

94105424.jpg

 

 

 

article extrait d'ici : link

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 10:45

Cet article a été initialement publié sur le Blog de la consommation collaborative.

 

 

http://www.terraeco.net/local/cache-vignettes/L440xH294/arton39894-7b5e9.jpg

(Crédit photo : Nuage collaboratif - le blog de la consommation collaborative)
 

Alimentation, autopartage, troc… voici une liste d'initiatives françaises de consommation collaborative.


 

 

 

Voici une première tentative (à ma connaissance) de création d’une liste d’initiatives françaises (ou ayant des activités en France) sur la consommation collaborative (voir la définition au bas de cet article).

Dans cette liste, le parti pris a été d’indiquer les initiatives relevant des formes nouvelles d’échange entre particuliers (partage, troc, échange, location) ainsi que les nouveaux styles de vie collaboratifs (crowdfunding, coworking, colunching ...) mais aussi des initiatives se situant aux limites du sujet mais qui méritaient d’être mises en avant pour l’innovation sociale qu’elles représentent.

N’hésitez pas à apporter vos contributions à cette liste collaborative ! 

 

  Alimentation

Achat groupé direct au producteur

* http://www.laruchequiditoui.fr/

* http://www.reseau-amap.org/

* http://www.reseaucocagne.asso.fr/

* http://www.chouxfleursetpissenlits.com/

Don / Vente de produits issus de son jardin

* http://www.cavientdujardin.com/

* http://www.les-ptits-fruits-solidai...

Colunching

* http://colunching.fr/

Cours de cuisine collaboratifs

* http://www.restolib.fr/

Votre propre menu à la carte d’un restaurant

* http://www.quiseralechef.com/

Petits plats fait maison

* http://www.super-marmite.com/

Rencontres et partage culinaire

* http://www.bienvenueamatable.com/

Jardinage

* http://lepotiron.fr/ 


-  Location/Don/Echange/Troc/Envoi de biens matériels

Location d’objets entre particuliers

* http://zilok.com/ (plateforme de location pour tous types d’objets)

* https://www.e-loue.com/ (plateforme de location pour tous types d’objets)

Echange/Troc d’objets

* http://echange.consoglobe.com/

* http://www.myrecyclestuff.com

* http://www.gchangetout.com/

* http://www.troctribu.com

Troc de fringues

* http://pretachanger.fr/ (tous types de vêtements)

* http://www.kiditroc.com/ (vêtements pour enfants)

* http://www.vestiairedecopines.com/ (vêtements pour femme)

* http://www.pretatroquer.fr (soirées Troc)

Livres

* http://booksurfing.org/ (à venir)

* http://circul-livre.blogspirit.com/

Don d’objets

* http://fr.freecycle.org

* http://www.lecomptoirdudon.com/

* http://recupe.net/

* http://www.co-recyclage.com/

* http://donnons.org/

Envoyer ses lettres et colis entre particuliers

* http://www.expediezentrevous.com/ 


- Transport

Location de voitures entre particuliers

* http://www.deways.fr/ (communauté d’autopartage entre particuliers)

* http://www.voiturelib.com/ (location de voitures entre particuliers avec échange de clés)

* https://fr.cityzencar.com/ (location de voitures entre particuliers avec ou sans échange de clés)

* http://www.buzzcar.com/ (location de voitures entre particuliers via application iPhone ou Androïd)

* http://www.livop.fr/ (location de voitures entre particuliers sans échange de clés)

* http://www.unevoiturealouer.com/ (location de voitures entre particuliers avec échange de clés)

* http://fr.zilok.com/ (plateforme de location pour tous types d’objets)

* https://www.e-loue.com/ (plateforme de location pour tous types d’objets)

Autopartage

* http://franceautopartage.com/FAP/FA... (réseau France Autopartage)

Covoiturage

* http://www.covoiturage.fr/ (réservation en ligne sur certaines trajets)

* http://www.carpooling.fr/

* http://www.123envoiture.com/

* http://www.vadrouille-covoiturage.com/ (réservation en ligne sur tous les trajets)

* http://tickengo.fr/

* http://www.ecolutis.com/ (solutions pour les professionnels)

* http://www.villefluide.fr/ (innovation sur les trajets domicile-travail)

* http://www.greenmonkeys.com/ (solution de covoiturage dynamique)

Covoiturage de colis

* http://www.expediezentrevous.com/

Transport adapté, partagé et insertion

* http://www.agimobile.fr (Prezi)

Parking chez l’habitant

* http://www.monsieurparking.com

Partage d’informations sur le stationnement

* http://www.utilisacteur.fr (communauté d’infomédiation par les usagers) 


- Voyages

Location de logement chez l’habitant

* http://www.airbnb.com/ * http://fr.bedycasa.com/

Couchsurfing

* http://www.couchsurfing.org/

Manger chez un local

* http://livemyfood.com/

Vivre des expériences de tourisme avec des locaux

* http://www.vayable.com/

Partage d’expériences de voyage

* http://backpackmojo.com/

* http://www.sowetrip.com/

Échange de maisons

* http://www.trocmaison.com/

* http://www.homeforexchange.com 


-  Accessoires et cadeaux

Tous types d’artisanat

* http://www.etsy.com/

* http://www.goldenhook.fr/

Location de sacs à main et accessoires de mode

* http://www.nocopynes.com/

* http://www.sacdeluxe.fr/

Location de lunettes

* http://lafabriquedelunettes.fr/ 


-  Finances alternatives

Financement collaboratif de projets (Crowdfunding)

* http://www.kisskissbankbank.com/ (financement de projets)

* http://fr.ulule.com/ (financement de projets)

* http://babeldoor.com/ (financement de projets)

* http://www.mutuzz.com/ (financement de projets)

* http://www.wiseed.fr/ (investissement collectif dans des startups)

Prêt entre particuliers

* http://www.friendsclear.com/ (prêt à des entrepreneurs)

* http://www.pretdunion.fr/ (première plateforme de crédits entre particuliers)

- Échange / Troc de services

Communautés

* http://www.skilio.com/ (plateforme d’échanges de savoirs et de compétences, via des classes virtuelles)

* http://www.dreamshake.com/ (la communauté pour faire vivre ses projets)

* http://www.tinkuy.fr/ (« la communauté responsable »)

* http://www.commentreparer.com/ (communauté consacrée à la réparation d’objets)

Échange / Troc de Compétences

* http://selidaire.org (S.E.L : Systèmes d’échanges Locaux)

* http://www.lestrocheures.fr/ (initiative lancée par Castorama)

* http://www.troc-services.com/

* http://www.dixiemefamille.com

* http://alumni.savoirspartages.org/

Échange de biens et de services entre entreprises

* http://www.b2b-en-trade.com/

* http://www.tradebarter.fr/

* http://www.wiktik.com/ (site de petites annonces entre professionnels gratuit) 


-  Habitat

Colocation

* http://www.appartager.com/

* http://www.smoovup.com/ (colocation par affinités)

* http://www.ensemble2generations.fr/ (colocation entre étudiants et séniors)

* http://www.partage-senior.net (colocation pour 40 ans et +)

Construction d’habitat participatif

* http://www.terracites.fr/

* http://coab.fr

Voisinage

* http://www.peuplade.fr

* http://voisin-age.fr 


- Coworking

* http://www.mutinerie.org/ (Paris)

* http://lacantine.org/ (Paris)

* http://www.soleillescowork.com/ (Paris)

* http://www.lawomatic.fr/ (Paris)

* http://next-coworking.com/ (Paris)

* http://la-ruche.net/ (Paris)

* http://atelier-medias.org/ (Lyon)

* http://www.coworkinglille.com/ (Lille)

* http://www.lacoroutine.org/ (Lille)

* http://www.coworkingdijon.org/ (Dijon)

* http://arretminute.fr/ (Pomerol)

* http://www.lusineabelfort.fr/ (Belfort)

* http://www.ibureaubisontin.com/ (Besançon)

* http://www.lacantine-rennes.net/ (Rennes)

* http://cantine-nantes.org/index.php (Nantes)

* http://laboate.com/ (Marseille)

* http://www.comptoir-numerique.fr/ (Saint-Etienne)

* http://www.lamelee.com/ (Toulouse)

* http://coworkinglarochelle.fr/ (La Rochelle) 


- Recyclage

* http://www.talalilala.com/ (recyclage d’objets et accessoires en fin de vie)

* http://www.commentreparer.com/

* http://www.wiithaa.com/ (communauté pour recycler, réparer, réinventer et revendre des objets du quotidien)

* http://www.ressourcerie.fr

* http://www.co-recyclage.com/

* www.reparonsnoel.com

* http://www.terracycle.fr

* http://www.monextel.com/ 


- Partage de gestes et idées écologiques

* http://colibris-lemouvement.org/

* http://www.lesecohabitants.fr/

* www.untrucparjour.blogspot.com

* http://www.ripegreenideas.com/

* http://www.ecofrugalproject.org/

 

 

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