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Les médias, toujours stupidement anthropocentristes, bavardent sur les malheurs des automobilistes confrontés à la neige, durant quelques petites heures, et sur les responsabilités, car il faut trouver un responsable à tout.
Or, de tous temps, la faune a souffert des rigueurs hivernales avec une forte mortalité notamment parmi les oiseaux. Bien que parfaitement naturel, ce phénomène intervient dans un contexte désastreux pour la protection du vivant, dans un environnement devenu hostile du fait des agressions humaines.
Poisons agricoles, trafic routier et ferroviaire, suppression des haies et des zones humides, des vieux arbres creux et des prairies, bétonnage et asphaltage crompromettent sans doute davantage la survie que l’enneigement et le froid.
Néanmoins, les facteurs se surajoutent et l’humain intervient sur le vivant de manière globalement nocive.
Dans ce contexte, il faut aider la faune en hiver. Il convient de nourrir les oiseaux en leur fournissant des graines et aliments non salés. Cela vous offrira l’occasion de les observer aux postes de nourrissages.
Parmi les graines conseillées, le tournesol occupe une place privilégiée car cet oléagineux est particulièrement apprécié des
petits passereaux. Blé et maïs seront préférés par les colombidés et corvidés.
Mais, si l’humain conscient et compatissant souhaite venir en aide aux animaux victimes des intempéries, il y a ceux qui traquent et tuent sans trève. La chasse, loisir de mort, est en principe interdite par temps de neige.
En principe seulement, car la chasse funeste à la française vit de dérogations constantes qui nient le principe posé. Le renard, les cervidés et ongulézs soumis aux plans de chasse, les oiseaux d’eau au-dessus des étangs et nappes d’eau peuvent être massacrés et, pour les tueurs agréés, le sang sur la neige ne fait pas tache.