je partage
source : link
Frigide ou Virginie sans gêne
L'égérie de la "Manif pour tous" ne recule devant rien pour défendre ses privilèges, pas même prétendre à ce qu'elle n'est pas : une SDF. Dans un entretien hallucinatoire à Metronews, celle qui vit dans un 170m2 fort en dessous du prix du marché n'a pas hésité à parler de "survie". On a ri, mais pas longtemps. Retour sur une interview déjà culte et qui restera dans les annales de la mauvaise foi.
Dès la première ligne, ça commence fort : "L'objectif de cette association
est de me donner les moyens, en me salariant, de pouvoir continuer à développer mes activités de porte-parole des Français." Tu te mouches pas du coude Frigide ! Alors
qu'elle tente péniblement de financer son mouvement transfuge, l'Avenir pour tous, voilà que sainte Barjot fait la quête pour pouvoir continuer à se loger décemment. Pour ceux qui n'auraient
pas compris, à trouver un appart équivalent à son duplex du 15eme arrondissement, que la dictature socialiste de la RIVP veut lui reprendre. L'objet du litige ? Elle et son mari ont
domicilié la société d'édition que Basile de Koch a créé quand il était encore étudiant à la même adresse que leur appartement. Et ce dernier fait partie d'un parc qui permet des loyers
modérés. Un HLM de luxe à prix modique, en somme.
Un papa, une maman... Et un grand appartement
Via une structure inspirée des soutiens indéfectible de Nicolas Sarkozy, les "Z'amis de Frigide Barjot" (ne me demandez pas pourquoi cette orthographe, je sèche), Virginie Tellenne, puisque que
c'est en ce nom qu'elle vit modestement dans un duplex de 3 chambres pour... 4 personnes, fait appel à la générosité de tous afin de récolter des fonds pour affronter l'hiver approchant. Elle
prétend avoir "zéro revenu" mais surtout qu'elle ne peut/veut pas le faire via
son nouveau mouvement (qui lui aussi invite aux dons), et dont le sujet n'est plus "aussi fédérateur que ça". Sans déconner !? Mais la nouvelle petite mère du
peuple ne s'inquiète pas trop. Beaucoup lui disent : "ton combat on s'en
fout mais on veut que tu continues d'exister en tant que personne". Là, on ne sait plus si on doit rire ou pleurer.
Frigide Charclo ?
Pas vraiment. Elle est propriétaire d'une petite studette de 65m2 ailleurs à Paris. Mais elle le jure, c'est inhabitable pour elle et ses enfants car, trop petit et "en travaux". Une illustration révoltante du mal-logement parisien. Alors, lui envoyer des
sous, c'est une question humanitaire : "Aujourd'hui, nos ressources à moi
et Basile sont infimes. Nous avons dû vendre notre patrimoine". Je refrène mes larmes. Mais n'allez pas croire que payer pour une fraude manifeste n'a pas de sens politique ! Aider sa
famille en détresse c'est aussi, aux dires de l'intéressée, "faire vivre la
démocratie". Mais quand la journaliste veut connaître la valeur de ses biens, Frigide qui avait ouvert son coeur se referme comme une huitre. "Le patrimoine vendu, il s'agit de mobilier, je n'en dirai pas plus... Ça nous regarde."
Bref, une prestation ahurissante qui m'a pas manqué de faire réagir la toile, saluant le civisme et le sens des valeurs d'une femme qui souhaite vivre au crochet d'un mouvement homophobe qui ne
veut même plus d'elle. Un twittos a fait remarquer qu'en juillet dernier, avant que l'affaire n'éclate dans les médias, Frigide et Basile avaient fait discrètement modifier le siège social de
"Jalons". Les Tellenne seront fixés sur leur sort le 30 octobre.
Mais de qui se moque-t-on ?
Le climax de l'indécence est atteint quand, trankilou, Frigide Barjot explique que ses dons ne serviront pas juste à se reloger dans un immeuble de standing équivalent, mais aussi aux besoins
"urgents" de la famille : "Les dons aux "Z'amis de Frigide Barjot" me
permettront d'avoir un toit [qu'elle a déjà, ndlr], de nourrir ma famille,
de payer l'éducation de mes enfants qui sont à l'école publique (sic) et de pouvoir aller éventuellement de temps en temps en vacances." Oui oui, vous
aviez bien lu. Des vacances aux frais des pauvresses... Face de paume. Après avoir libéré le torrent de vomi homophobe pendant des mois, il faudrait davantage l'aider elle que des familles
victimes de marchands de sommeil et dont les enfants ont attrapé le saturnisme ? Et la marmotte... Dans un pays où le chômage des jeunes atteints des sommets, que 8.7 millions de (vrais)
précaires vivent en dessous du seuil de pauvreté, les confessions pas intimes du tout de Virginie sans gêne font exploser les derniers doutes sur le personal branding acharné que mène
l'ex-fille à pédés. Faire pleurer dans les chaumières plutôt que pointer, comme tout le monde, au chômage, on en est là. Vous pensiez que les sommets de l'abject étaient atteints en entendant
Jérôme Cahuzac demander le remboursement de son plein d'essence ? Vous aviez tort. Voici venu le Barjothon.