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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 19:21



Une vie de frustration, de douleurs et de stress.

C'est à cela que se résume l'existence d'une poule de batterie ;

à cela et aux souffrances multiples qui en sont le corollaire.

Il s'agit d'une évidence confortée par de nombreuses études scientifiques

et du comportement.

 

 

 

 

A l'origine le terme « élevage en batterie » n'était utilisé que pour les poules, réparties dans des batteries de cages, empilées sur plusieurs rangées.

 

C'est l'archétype du « hors-sol », système productiviste qui nie l'existence de l'animal en tant qu'être sensible, sacrifiant sans la moindre hésitation le bien-être de centaines de millions d'individus à la seule rentabilité économique.

 

Pourquoi les laisser bouger ? Etendre une aile ? Faire un nid ? Picorer comme n'importe quelle poule de basse-cour ?

 

Et pourtant c'est, de tous les problèmes, le plus facile à résoudre.

 

Il vous suffit de choisir des œufs de poules ayant vécu en plein air.

 

Sur la moyenne d'œufs achetés annuellement par un français, cela ne vous coûtera que 14 euros de plus !


 

Voyage au bout de l'horreur

 

Les œufs fécondés destinés à la production de poules sont placés en couvoirs industriels.

 

En ce qui concerne les poules pondeuses, les femelles représentent moins de 50% des éclosions.

 

Les mâles ne pondent pas et ne deviennent jamais des poulets de chair car il ne s'agit pas des mêmes races.

 

Ils sont donc inutiles et leur destruction est programmée.

 

Poussin d'un jour, ils vont, par dizaines de millions, sur des tapis roulants soit jusqu'à une broyeuse où la mort les attend, soit dans de grands sacs en plastique où ils étoufferont lentement, soit, jetés vivants dans des bennes à ordures et sont ensevelis sous les déchets, soit, gazés, écrasés au bulldozer ou enterrés vivants, ...

 

 

Une industrialisation à outrance

 

Les poules, elles, arrivent à l'âge de 21 jours dans les élevages, dont la capacité est passée de 10 à 30 000 poules il y a quelques années à 150 000 à 300 000 poules actuellement.

 

Dans les immenses hangars de cages en batterie, qui peuvent contenir 80 000 poules, un éclairage complètement artificiel sert à accélérer la ponte.

 

Jamais les poules n'ont le repos que leur accorde normalement le rythme des jours et des saisons.

 

Tout est automatisé : deux tapis roulants évacuent chacun les fientes et les œufs, un autre apporte la nourriture.

 

Personne n'approche du fond du hangar pour éviter les mouvements de panique souvent mortels chez ces animaux totalement perturbés.

 

Par contre, si une poule - ou dix ou cent - meurt tout au fond, personne ne voit rien de son agonie ou de son déchiquetage par les congénères : on risquerait de perdre plus d'animaux, donc d'argent, en allant les surveiller.

 

Et si le nombre d'œufs est globalement constant, pourquoi se déranger ?

 

Il faut que les œufs ne cassent pas - d'où l'extrême finesse des grillages sur lesquels reposent les pattes des gallinacés.

 

Le grillage est en pente pour laisser rouler les œufs vers l'extérieur, et les poules doivent constamment bloquer leurs pattes.

 

Il en résulte plus qu'un inconfort permanent : une forte et constante douleur dans les pattes.

 

Sur ces treillis métalliques fins et insalubres, les poules souffrent de fissures, de lésions et d'hyperkératose (corne envahissante).

 

En dehors des maladies, les pattes sont la principale source de souffrance physique des poules pondeuses.





Le manque d'espace

 

Pour une rentabilité maximale, il faut faire tenir le maximum d'oiseaux dans le minimum d'espace « vital ».

 

La taille habituelle d'une cage est de 45 par 50 cm, pour cinq !

 

Et l'envergure moyenne (les deux ailes étendues) d'une poule est de 75 cm.

 

En clair, voler, non.

 

Etendre ou battre une aile, non plus.

 

Même en vertical, les mouvements de tête habituels sont limités par la hauteur moyenne de 35/40 cm.

 

Il est également peu envisageable de marcher.

 

Parfois des poules restent bloquées dans un coin, près de la nourriture.

 

A tel point que leurs ongles se referment autour des fils de métal.

 

Elles ne peuvent plus dégager leurs pattes et sont arrachées du grillage lors du ramassage pour l'abattoir.

 

Ici, en cas d'agressions - très nombreuses vu le stress - il n'y a pas d'espace pour fuir.

 

Les poules s'ennuient, elles piquent donc tout ce dont elles peuvent se saisir, comme une petite barbule de plume, au risque de blesser leurs voisines jusqu'au sang.

 

Cela ne se produirait jamais en liberté.

 

La fausse solution qu'ont trouvée les éleveurs industriels au manque d'espace et à l'inactivité, c'est le débecquage - il existe aussi chez les poulets « de chair ».

 

On coupe une partie du bec avec une lame chauffante dont la température est très élevée ; ça brûle toujours, intensément.

 

Mais si la lame n'est pas assez chaude, ça cautérise mal.

 

Parfois les becs sont arrachés lors de cette atroce opération.

 

L'odeur est pestilentielle.

 

Quel que soit le mode d'évacuation des fientes, des déjections restent collées au grillage avec des fragments de plumes - d'où les maladies respiratoires et les blessures et infections des pattes.

 

Cette méthode d'élevage ne permet pas de nettoyage complet, sauf quand le hangar est « vidé », toutes les 72 semaines.

 

Ce qui donne un tableau facile à imaginer

 

Et le bruit est infernal : des dizaines de milliers de caquètements en permanence



 

Ennui et rationnement

 

Une poule n'a ni sol à gratter, ni graine à picorer, ni espace, ni matériau pour construire un nid.

 

Cette frustration permanente exacerbe l'agressivité et la folie.

 

La nourriture uniforme et industrielle (à base de céréales et de cadavres d'animaux, plus des produits chimiques et médicaments préventifs, antibiotiques et anti-dépresseurs notamment !) arrive automatiquement.

 

Elle est réduite au minimum : économies !

 

Pendant toute leur vie de cage, les poules peuvent ne recevoir que 70% de la quantité normale de nourriture.

 

On les affame parfois un jour sur deux et on rationne leur eau.

 

De l'aveu des aviculteurs, ces privations provoquent aussi un stress !

Les maladies

 

Les médicaments n'empêchent pas les poules de souffrir potentiellement d'une vingtaine de maladies.

 

Dans de telles conditions d'entassement et de salubrité douteuse, qui s'en étonnerait ?

 

L'aération est capitale dans un hangar où sont entassés des dizaines de milliers d'animaux.

 

Mais en cas de fortes chaleurs, elle peut ne pas suffire.

 

En France, durant l'été 1994, plus d'un million de poules sont mortes du manque d'aération !

 

Des œufs sains ?

 

Les scientifiques ont noté l'augmentation des salmonelloses dues à des problèmes sanitaires, dans la production d'œufs notamment.

 

Le journal « Le Monde » du 8 mars 1997 annonçait que quatre antibiotiques soignant la salmonellose n'avaient plus d'effet sur l'humain.

 

Dans les élevages, de trop grandes quantités ont été administrées aux animaux en prévention des maladies ou pour accélérer leur croissance, et absorbées ensuite par des consommateurs dans la viande et les œufs.

 

L'ingestion répétée de ces doses infimes (mais parfois cancérigènes) a rendu l'antibiotique équivalent inefficace sur l'humain.

 

La ponte se fait à un rythme infernal : 265 œufs par an et par poule, contre une moyenne « normale » de 170 et une douzaine pour les espèces sauvages.

 

Les poules pondeuses sortent des cages épuisées et très amaigries.

 

Et il y a une promiscuité forcée.

 

Les scientifiques ont remarqué que les poules se retiennent de pondre jusqu'à une demi-heure à chaque œuf.

 

Ce phénomène très douloureux est motivé par la peur des autres poules et l'impossibilité de protéger sa progéniture.

 

 

La fin du calvaire

 

Le ramassage brutal opéré par les équipes spécialisées va très vite.

 

Comme elles n'ont pas eu d'exercice pendant leur captivité, les pondeuses ont peu de muscles efficaces et des os friables.

 

A l'arrivée à l'abattoir, trois poules sur dix ont des fractures, d'autres des déboîtements d'ailes, des luxations et blessures diverses.

 

Elles sont accrochées par les pattes sur une chaîne mobile, plongées dans de l'eau électrifiée pour les étourdir puis égorgées manuellement ou à l'aide d'une machine automatique, et une fois que le sang a cessé de couler, elles sont plongées dans de l'eau bouillante pour faciliter le déplumage.

 

Le tout prend un peu plus de 6 mn, et celles qui « attendent » leur tour ont tout loisir d'observer ce qui se passe.

 

Mais, soit que les oiseaux sont trop petits, soit que le niveau du bac électrifié est trop bas, soit que le voltage utilisé est trop faible, un certain nombre sont égorgées conscientes.

 

D'autres, trop petites ou trop grandes, seront tranchées au niveau des yeux ou du gosier.

 

D'autres encore « ratent » simplement l'égorgeur automatique.

 

Ce sont chaque jour des centaines d'oiseaux qui plongent donc vivants dans l'eau bouillante.

 

Vu leur état pitoyable, les carcasses des poules pondeuses ne sont pas présentables pour la consommation.

 

Les morceaux de viande récupérables deviennent donc des bouillons cube « à la poule », des soupes au poulet, remplissages de raviolis, saucisses de volailles.


La tuerie se passe de la même façon pour les canards, les dindes, les pintades.

 

Les poulets « de chair », sélectionnés essentiellement pour leur vitesse de croissance, sont élevés en 7 à 8 semaines, au cours desquels leur poids sera multiplié par 50 ou 60.

 

Ces conditions d'élevage provoquent la mort avant terme de 20 millions de poulets chaque année au Royaume-Uni, malgré l'utilisation massive d'antibiotiques et d'antiparasitaires.

 

 

Ce que vous pouvez faire, à défaut de devenir végétalien

 

* Achetez exclusivement des œufs de poules élevées en « plein air » et « libre parcours », ce qui garantit de meilleures conditions de vie. Ne vous laissez pas leurrer par les labels rusés : « de ferme », « œufs frais », « œufs datés »,

 

* Persuadez d'autres personnes de vous imiter.

 

* Au restaurant, refusez les plats avec des œufs et dites pourquoi. La pression économique est inefficace si elle n'est pas exprimée et expliquée.

 

* Faites attention aux aliments industriels tels les pâtes aux œufs frais (la plupart des pâtes alimentaires sont à 100% à base de blé dur), mayonnaises, pâtisseries, gâteaux secs, flans et autres desserts. A eux seuls, ils représentent plus du tiers des œufs de batterie consommés en France. Portez-en quelquefois jusqu'à la caisse, puis « réalisez » soudain qu'il y a des œufs de batterie dedans et expliquez pourquoi vous ne les achetez pas. Faites de même chez votre pâtissier.

 

* Enfin, écrivez aux fabricants - leurs services consommateurs sont inscrits sur les emballages - pour motiver votre rejet définitif, sauf s'ils décident de changer d'approvisionnement et le signalent clairement. Il faudra du temps et de la persévérance mais nous pouvons les faire changer.

 

* Il y a de plus en plus d'œufs « libres » en rayon, qu'ils soient bio ou pas. Et plus la demande sera forte, plus les prix baisseront.

 

* le plus efficace reste toutefois de devenir végétalien

 

 

 

 




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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 17:40
L'excellent Thierry P. a écrit la synthèse de nos échanges.
Je crois qu'il n'y a rien à ajouter.
Il n'y a plus qu'à faire les copier-coller
nécessaires et à les envoyer aux députés, sénateurs et ministres...


[…] L'apiculture garantit la continuité du capital naturel par le biais de la pollinisation des plantes agricoles et sauvages. Les
plantes à fleurs et les abeilles entretiennent une relation d'interdépendance : l'une ne peut pas exister sans l'autre. Les abeilles récoltent leur nourriture en butinant les fleurs et leur
activité pollinisatrice assure la perpétuation des générations
futures de plantes pour les générations futures d'abeilles, ainsi que
pour l'homme[…]


Extrait de la brochure "Apiculture et moyens d’existence durables"
par Nicola Bradbear (FAO, 2005)

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du
Développement durable et de l’Aménagement du territoire,

Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche,

Madame la Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie,

Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Mesdames et Messieurs les Députés

Citoyens impliqués dans la vie de notre pays, et soucieux de leur
environnement, nous sommes alarmés du sort des abeilles en Europe et
tout particulièrement en France.

Ces insectes, acteurs indispensables de la biodiversité et du
développement rural durable sont en grave danger (1).

Victimes avant tout des pesticides, plusieurs ruches disparaissent
également, infectées par un parasite mortel.

Nous sommes plusieurs Blogonautes, à avoir publié dernièrement des
billets au sujet des menaces qui pèsent sur les abeilles (2)


L'exemple édifiant d'une région de la Chine, où les ouvriers doivent
désormais polliniser à la main les poiriers pour pallier à la
disparition des abeilles a notamment suscité nos plus vives
inquiétudes. Sans vouloir céder au catastrophisme, nous ne
souhaiterions pas que notre pays connaisse une telle situation.

Aussi, nous avons l’honneur de bien vouloir vous inviter à agir à
votre niveau de responsabilités pour faire de la survie des abeilles
une cause nationale/européenne.

Par ailleurs, nous estimons que cette cause mériterait légitimement
de faire l’objet d’un débat national afin d'aboutir à des mesures
concrètes pour assurer la survie de cet insecte irremplaçable et
nécessaire à notre autosuffisance alimentaire.

En effet, sans abeilles, toute notre production agricole pourrait se
trouver très gravement affectée, et la biodiversité serait menacée.


Nous portons à votre connaissance deux initiatives émanant du monde
associatif qui ont pour finalité de sensibiliser le grand public au
rôle majeur que jouent les abeilles en matière de préservation de la
biodiversité. Il s’agit d'une part du projet de l’Union nationale de
l’apiculture Française UNAF (3), et des actions menées par
l’association ’’Terre d’abeilles‘’(4) d’autre part.

En relais de la préconisation de mise en œuvre de mesures avancées
par les associations, nous avons l‘honneur de vous soumettre les
propositions suivantes :

* Etablissement d’un calendrier conduisant à terme au retrait
définitif du marché des pesticides neurotoxiques et systémiques et
des produits à usage agricole contenant ces substances. Dans
l‘immédiat, il serait opportun de réfléchir à l’élaboration d’un
premier plan de réduction de 50 % l’usage des pesticides sur cinq ans.
* Application du principe constitutionnel de précaution dans la
procédure de mise sur le marché des pesticides et des OGM, mesures de
respect de l'environnement d’une part, et de santé publique d‘autre
part.
* Instauration d’un moratoire sur les cultures des OGM en plein
champ dans l'attente de la création d'un comité européen d'experts
indépendants incluant des apidologues, chargés de l'évaluation de la
toxicité des pesticides et des OGM. A cet égard, nous prenons note de
la décision de modifier le fonctionnement de l’Agence européenne de
sécurité des aliments (actée lors de la réunion informelle du 4
juillet 2008 par les 27 ministres de l’environnement).
* Reconnaissance de l'abeille en tant qu'ingénieur écologique et
indicateur biologique remarquable et comme acteur irremplaçable de la
pérennité de la biodiversité, à la base de l'alimentation végétale.
* Généralisation à l’ensemble du territoire national du
dispositif de suivi de la situation des abeilles actuellement
opérationnel dans trois régions (Aquitaine, Rhône Alpes, et Midi
Pyrénées).
* Au niveau européen, nous avançons l’idée de la création d’une
Agence européenne apicole qui aurait vocation à fédérer et coordonner
les initiatives nationales des Etats membres de l’Union en matière de
préservation des abeilles. Ce volet pourrait figurer dans le cadre de
la révision de la politique agricole commune qui va être initiée.
* Sans plus attendre, il conviendrait d’évaluer le niveau des
crédits à allouer à la recherche tant au niveau national qu’au niveau
européen. Ces crédits devront être à la hauteur de l’enjeu que
constitue le danger de la disparition des abeilles.

Nous insistons sur le fait que notre initiative est affranchie de
toute considération partisane.

Elle émane de citoyens inquiets du risque majeur de mise en danger de
l’équilibre de la biodiversité que la raréfaction voire la
disparition des colonies d’abeilles engendreraient.

Nous avons donc l’honneur de proposer l’idée d’ouvrir un débat
national ouvert à tous les acteurs concernés par ce dossier. Ce débat
s’inscrirait dans le droit-fil du large débat public et consensuel
ouvert à l’occasion du Grenelle de l’environnement.


Nous citerons pour conclure le poète latin Virgile qui évoqua le sort
des abeilles au Livre IV des "Géorgiques" :

"Comme nous cependant ces faibles animaux

Eprouvent la douleur et connaissent les maux"


Nous vous remercions, Mesdames et Messieurs, de toute l’attention que
vous voudrez bien accorder à notre démarche et nous vous prions de
bien vouloir accepter nos salutations citoyennes les plus cordiales.

Notes :

(1) Pour information, un dossier complet sur la disparition des
abeilles dans le monde est disponible sur le site du Ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche (mis en ligne le 16 mai
2008)

(2) (Farid Taha, Marie-Isabelle Pichon,Werner, l'Hérétique (1 et 2 et
3)et Dominique Lemoine).

(3) UNAF : projet afin de sensibiliser les citoyens au rôle de
l'abeille comme sentinelle de l'environnement.

(4) L’association Terres d'Abeilles, reconnue d’intérêt général, est
parrainée par l’Institut européen d’écologie

Voici l'URL pour faire un trackback sur cette note : http://
heresie.hautetfort.com/trackback/1700298


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http://terresacree.org SOS-Planete, le site de l'association Terre sacrée, parce
qu'on la massacre! Base vivante d'informations environnementales, d'alerte et de
réflexion. L'actualité de la planète au jour le jour, enjeux écologiques
planétaires, réchauffement climatique, déforestation, surpopulation mondiale,
érosion de la biodiversité, derniers peuples premiers, dignité animale et
humaine... Un dossier énorme sur les nouvelles menaces biotechnologiques. La
planète est le bien commun de l'humanité. En prendre soin donne un sens à la
Vie.

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 12:35



http://www.bm-lyon.fr/artsvivants/local/cache-vignettes/L332xH500/dog_show-96078.jpg

L'Obé-Rythmée est comme son nom l'indique de l'obéissance qui est rythmée.

 

C'est un sport libre qui se pratique sur musique.

 

Elle est ouverte à tous les chiens.

 

Elle demande de l'imagination, une excellente complicité, et un important travail d'obéissance.



Connue également sous le mom de dog dancing, cette discipline est en train de se faire connaître en France.

Malheureusement, beaucoup de personnes ont l'image du chien de cirque, ce qui est bien dommage.

Pour moi cette discipline est avant tout une chorégraphie qui se doit d'être bien préparée.

Il est important d'avoir un chien motivé et enjoué, qui maîtrise des pas techniques et originaux.

La citation


http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRojrynbfi_MelEx5OmI5x-WpAt5tuMZFzU51BfSXu48r1UOR1RRA

" L'homme qui danse avec son chien est un magicien... "

Toute personne qui étudie la magie le sait, il faut être patient et précis.  

 

L'obé-rythmée ? c'est comme la magie : il faut être patient et précis.


"Toutes les disciplines canines demandent des compétences en magie".

 

Cependant il est vrai que pour certaines

ce besoin se fera moins ressentir

que pour d'autres...


L'obé-rythmée est le sport qui demande nécessairement un chien motivé

qui a une forte complicité avec son maître et qui aime travailler avec lui,

sans ça cette discipline ne serait pas si spectaculaire, si belle, et si magique...


Aussi l'homme qui atteint ce résultat a su être patient et précis, mais alors ?

 

"cet homme est devenu un magicien"...


 

 

link




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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 09:30


  • Nombre de canetons nés en couvoir : 80 millions par an (les canettes sont éliminées, seuls les canards sont gavés)
  • Nombre de canards gavés : 30 millions par an
  • Nombre d'oies gavées : 800 000 par an
  • Âge de mise en place des canards en gavage : autour de 80 jours
  • Mortalité en période de gavage : 1 million de canards par an
  • Mode d'élevage :
    • 87% des canards sont en cages individuelles
    • les autres se partagent entre cages collectives et parcs collectifs (les oies sont toutes en parcs collectifs)


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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 09:26
  • Nombre de poules pondeuses dans les élevages : 46 millions (au moins autant de poussins mâles éliminés au couvoir)
  • Nombre de poules pondeuses abattues chaque année : 40 millions
  • Age de mise en place des poulettes : 18 semaines
  • Nombre d'oeufs pondus par poule : 300 en moyenne sur une année
  • Taux de mortalité en période de ponte : entre 5 et 12%
  • Age d'abattage : de 68 à 74 semaines
  • Mode d'élevage :
    • 80% en cage (37,9 millions de poules) : code 3 sur l'oeuf
    • 3% en élevage au sol (un hangar, pas de sortie, 1,7 million de poules) : code 2 sur l'oeuf
    • 17% en élevage avec accès à l'extérieur (bio 3%, label rouge 3%, plein air 11%) : code 0 ou 1 sur l'oeuf








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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 09:16
Dossier sur l'élevage cunicole professionnel en France

Ce dossier est le fruit d'un travail d'enquête minutieux réalisé sur le terrain, dans les élevages et les abattoirs, mais aussi à partir des publications scientifiques et professionnelles disponibles sur l'élevage des lapins élevés pour leur viande. Vous y trouverez des photos, des vidéos, de nombreuses informations et des références. Vous y verrez les conditions de vie des 40 millions de lapins qui alimentent chaque année les boucheries et les rayons des grandes surfaces françaises.

 

la suite sur le site L214 link

 

 

 

Ne condamnons pas des animaux à vivre et à mourir ainsi.


Vous pouvez nous aider à poursuivre notre travail d'enquête, d'information et de sensibilisation en adhérant à L214. Merci !

 


Parcourez le dossier Lapins
http://www.neo-planete.com/wp-content/uploads/2012/04/l21410.jpg



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