Traduction d’un texte parut sur le site counterpunch en décembre 2010 The French State Prepares for Class War. Dans lequel on reparle ou on a parlé du tristement célèbre parcage [kettling en anglais] de la place Bellecour.
« Ramener la guerre sur le front intérieur ». C’est un slogan entendu durant toute la période de la guerre au Vietnam. Une formule gagnante, du moins temporairement dans ce qu’elle exprimait et renforçait la combativité de ceux et celles qui contestaient la guerre. L’idée étant que mouvement anti-guerre devait obliger les États-Unis et les autres pays occidentaux industrialisés à confronter en miroir leurs actions impérialistes à l’étranger.
En France, cette idée prend un tour surprenant, la guerre est ramenée sur le front intérieur par le président lui-même.
La propension à descendre dans la rue pour combattre les institutions oppressives fait partie d’une longue tradition politique française. C’est encore le cas, mais par ailleurs la répression de l’État fait aussi partie de cette tradition.
L’histoire est ponctuée de révoltes et de révolutions, suivies de l’écrasement sanglant des mouvements populaires. Il faut se souvenir de 1789, de 1830, de 1848, de la Commune de 1871 et de 1936. Sans oublier les opérations militaires de « pacification » génocidaires perpétrées contre les populations en Indochine, en Algérie, au Maroc et à Madagascar, qui ont fait des émules parmi d’autres États impérialistes, les États-Unis en tête.
Dans un pays comme la France, qualifié de « laboratoire politique du monde » par Karl Marx, le gouvernement français actuel met les bouchées doubles pour mettre en place un « État policier » dans lequel les forces de répression ne sont pas seulement centralisées, mais militarisées au sens strict du terme.
L’État perfectionne le pouvoir policier en gérant les « perturbations civiles » par la militarisation du contrôle de la population.
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La réglementation veut que les médicaments soient testés sur les animaux.
Nous sommes d'accord sur le principe de tester l'innocuité et l'efficacité d'une substance avant de la donner à un humain, mais nous pensons que cela doit se faire sans utiliser des êtres vivants non consentants.
Il existe de nombreuses méthodes substitutives qui, une fois combinées, peuvent déterminer, avec une précision croissante, la réponse de l'organisme humain à une substance testée. (voir le film "Safer Medicines")
Plutôt que de faire évoluer la réglementation, les laboratoires, qui sont pourtant les mieux placés pour constater le manque de prédictibilité du modèle animal, se contentent de dire qu'ils ne font qu'appliquer la loi !
Début 2008, un consortium de 18 firmes pharmaceutiques a cependant demandé l'abolition de la tristement célèbre DL50 dans le cadre de leurs tests précliniques (Dose Léthale à laquelle 50% d'un groupe d'animaux décède).
La DL50 était obligatoire pour tester les médicaments mais s'est révélée inutile car ne pouvait servir à déterminer les doses applicables à l'homme.
Lorsque le brevet d'un médicament prend fin après une vingtaine d'années, la molécule active tombe dans le domaine public et peut être utilisée par d'autres laboratoires.
Le médicament générique est la réplique ou l'équivalent du médicament d'origine.
La réglementation estime qu'il n'est pas utile de re-tester ce médicament sur les animaux.
Seuls quelques tests basés sur les humains par "bioéquivalence" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bio%C3%A9quivalence) sont nécessaires.
En effet, après une vingtaine d'années d'utilisation sur un grand éventail d'humains, l'efficacité et les effets indésirables du médicament sont bien connus.
Les médicaments génériques sont donc beaucoup plus sûrs que les nouveaux médicaments mis sur le marché !