Castrer son chat permet d'éviter d'avoir à abandonner les chatons à un refuge.
(photo Fotolia)
GROS PLAN | Des dizaines de milliers de chats ont été abandonnés en 2008. Une partie d'entre eux ont dû être euthanasiés.
Le Service du bien-être animal du SPF Santé publique vient de dévoiler les chiffres concernant les abandons d'animaux. Sur 33 617 chats abandonnés en 2008, 11 034 ont dû être euthanasiés. La cause ? Soit ils étaient trop malades pour pouvoir survivre, soit le refuge n'a pas pu leur trouver de nouveau propriétaire. Et d'autres chats arrivant, il a fallu faire de la place... De plus, plus la concentration de chats au même endroit est forte, plus le risque de maladie augmente.
Il faut tout de même préciser que, concernant ces refuges, ces chiffres sont en diminution depuis 2006. Mais il reste encore 32,8 % des chats abandonnés qui sont euthanasiés dans les refuges.Parfois, c'est bien plus.
« Dans certains refuges, de 80 à 90 % des chats sont euthanasiés », indique Marie Rose Buffaert, directrice de l'ASBL Amis des Animaux. « Il n'y a pas d'autres solutions car si les chats dans les refuges ne sont pas adoptés, ils n'ont pas d'avenir. Il faut donc les supprimer ou refuser les chatons qui arrivent », poursuit-elle.
La baisse du nombre de chats abandonnés coïncide avec le lancement d'une campagne pour la stérilisation des félins par leurs propriétaires. Cette campagne, lancée par le Service du bien être animal a débuté en 2006-2007.
L'argument principal de cette campagne ? Une chatte peut avoir jusqu'à huit chatons par an. Et en cinq ans, entre le couple de parents et les enfants, il peut y avoir jusqu'à 6 250 chatons. Ce qui laisse à réfléchir...
L'ASBL Amis des Animaux mène elle aussi une campagne pour inciter les propriétaires de chats à faire stériliser leur animal.
Cette opération simple permettrait donc d'éviter une surpopulation de chats dans les refuges et par là même une décision d'euthanasie interpellante sur la masse.
Amis des Animaux met aussi à disposition des personnes qui ne peuvent pas financer la stérilisation de leurs félins un « service de stérilisation ». où le coût de l'opération est en fonction des revenus du maître.
Le service du bien être des animaux estime que le nombre de chats augmente de 6 % par an en Belgique. La stérilisation chez les chats peut donc être une solution simple à la surpopulation féline dans les refuges pour animaux. « La stérilisation permet d'éviter la naissance de chatons dont on ne sait que faire et qui sont ensuite abandonnés n'importe où », explique Marie Rose Buffaert.
L'idée d'inciter voire même d'obliger les propriétaires à faires castrer leurs chats n'est pas nouvelle. Il y a deux ans, le Conseil du bien être animal avait déjà rendu un avis favorable à la stérilisation et à l'identification obligatoire des chats.
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Arlon stérilise les chats errants
Beaucoup de chats sont abandonnés dans la nature et redeviennent sauvages. Pour éviter les nuisances et leur prolifération, certaines communes ont pris le parti de les faire stériliser.
À Arlon, la campagne de stérilisation des chats errants a été mise en place en 2008. Le principe est simple : la commune alloue 5 000€ de budget annuel pour stériliser les chats errants. Un chat errant est « souvent issu d'une nichée de chatons qui sont nés à l'extérieur, qui n'ont pas été sociabilisé et qu'on ne peut pas toucher. », explique Jessica Franzen, de la Société protectrice des Animaux (SPA) d'Arlon.
Les habitants d'Arlon n'ont qu'à téléphoner à l'administration communale s'ils repèrent des chats domestiques redevenus sauvages. La personne qui a trouvé les chats doit ensuite les amener à la SPA d'Arlon qui va confier les animaux à leur vétérinaire de référence pour que celui-ci les stérilise. Une fois l'opération terminée, les chats sont relâchés dans la nature si la personne qui les a trouvés s'engage à les nourrir. «La campagne a été mise en place à la demande de la SPA qui ne voulait pas euthanasier ces chats errants», indique Marie Thérèse Trum, échevin à Arlon.
À Namur, la campagne a été mise en place en 2008 et dure, chaque année, de mars à septembre. Ici, c'est la commune qui prend tout en charge. Avant chaque campagne, un appel d'offres est lancé pour trouver un vétérinaire qui acceptera de pratiquer les opérations.
Les habitants de la commune sont aussi mis à contribution. La commune leur demande, tout au long de l'année, de repérer les chats errants afin que les techniciens de la commune puissent, lors de la campagne de stérilisation, capturer les chats sauvages pour les amener au vétérinaire. Une fois l'opération effectuée, les chats sont relâchés à l'endroit où ils ont été trouvés.
Et dans les deux communes, les budgets prévus au départ n'ont pas suffi. À Arlon, l'enveloppe de 5 000€ qui était prévue au départ est quasiment épuisée. Et à Namur, 6 500€ étaient alloués en 2008 mais pour 2009, il a fallu augmenter le budget de 1 500€. |
http://progalgo.wordpress.com/2010/11/30/fatima-ist-gut-angekommen/
Et puis il y a le cas de Fatima, cette galga dont on ne sait pas si la blessure profonde du crâne a pour origine un coup
de fusil ou un coup donné avec un objet contondant. Elle souffrait d'une hémorragie nasale qui, à l'heure actuelle, a cessé mais elle perd également du sang par la vulve ce qui nécessitera une
échographie
C’est une chaîne de solidarité qui entoure un acte particulièrement sordide, relaté dans les
médias locaux : une ponette sauvagement abattue (20/08/10) par un inconnu à coups de bâton et de fourche à foin, à Colombiers (70). Pétitions, mails et courriers de soutien, formation d’un groupe
sur le réseau social Facebook, autant de vecteurs pour exprimer l’émotion et l’indignation qui ont suivi la révélation de ce fait divers.
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