je partage
Savez-vous que les fabricants de la marque eukanuba et iams (et pleins
d'autre) testent leurs produits sur les animaux, pas que les croquettes d'ailleurs mais aussi des produits alimentaires, d'entretiens et d'hygiène ?
Iams et Eukanuba torturent des animaux pour en nourrir d'autres !
Iams et Eukanuba sont deux marques de nourriture pour animaux de compagnie, du groupe Procter & Gamble,
la première pour les chats et la seconde pour les chiens.
A travers son site (lien :http://www.iamscruelty.com/ ) l’association américaine PETA nous apprend que ces aliments sont eux aussi testés sur des animaux : des poussins utilisés pour
tester la digestibilité des protéines; des lapins utilisés pour tester des allergènes; des chiens et des chats utilisés pour des tests nutritionnels avec notamment l’ingestion forcée d’huile
végétale au moyen d’un tube enfoncé dans la gorge, de biopsies, d’opérations chirurgicales sur des mâchoires de chiens Beagle afin de provoquer des gingivites.
Aucun soin n’est donné aux animaux qui sont laissés à l’agonie…. Leurs conditions de détention sont elles
aussi déplorables et loin d’être favorables à leur socialisation et à leur bien-être contrairement à ce que prétendent Iams/Eukanuba.
Chiens et chats sont en effet condamnés à rester confinés dans des cages qui ne comportent aucun endroit pour
se reposer hormis un sol en béton ou grillagé dans lequel ils se coincent les pattes et se blessent. Cages qui sont aussi parfois sans lumière, avec une chaleur insupportable en été et une
humidité importante en hiver.
PETA révèle également que les animaux malades ne sont pas soignés mais « piqués » : les tuer revient moins
cher !
Beaucoup sont stressés et certains développent des comportements stéréotypés (mouvements rapides et
répétitifs comme par exemple tourner en rond dans une cage), tout comme les animaux détenus dans les cirques et les zoos.
Certains chiens ont les dents si entartrées qu’ils ont de la peine à se nourrir…
Suite à une pression internationale intense, Iams, fabricant d'aliment pour chats faisant partie du groupe
Procter & Gamble, a donné suite en mai 2004 à l’une des principales doléances de PETA en acceptant de mettre fin aux tests nutritionnels en laboratoire. Les tests qui font partie de cette
catégorie ne concernent néanmoins qu’une partie des animaux massivement utilisés par Iams dans ses laboratoires, mais cette concession reste néanmoins un premier pas en avant.
Cependant, Iams continue de mener ses autres tests en laboratoire sur des chiens et des chats, notamment des
tests sur l’énergie métabolique et des "tests pour la phase de découverte". Les chercheurs travaillant pour Iams ont mené ce type de test au sein d’un laboratoire de sous-traitance de tests
infiltré par un enquêteur travaillant pour PETA et dénoncé en mars 2003 notamment pour les conditions scandaleuses dans lesquelles les animaux, notamment :
27 chiens tués et d’autres morts de maladies non traitées en dépit d’assurances de Iams comme quoi aucun
animal n’était jamais délibérément tués au cours d’un test pratiqué pour Iams,
Des chiens maintenus en permanence dans de petites cages dans des pièces en forme de donjon,
Des chiens dont les cordes vocales ont été sectionnées lors d’interventions chirurgicales afin qu’ils ne
puissent pas aboyer,
Des chiens souffrant d’infections auriculaires non traitées, de dents pourries et de blessures aux
pattes,
Des animaux terrifiés, désociabilisés et tapis dans leur cage,
Des chenils où il fait une chaleur étouffante en été et un froid quasi glacial en hiver,
Des chiens contraints d’ingérer de l’huile végétale au moyen de tubes insérés dans leur gorge.
La crédibilité de Iams est donc douteuse. En effet, cette société promet depuis des années d’investir dans le
développement d’alternatives aux études sur des animaux en laboratoire et d’éliminer ces tests dès que des alternatives seront disponibles. Tout ceci en dépit du fait que ces alternatives
existent déjà et qu’il n'y a aucune obligation légale pour les fabricants d’aliments pour chiens et chats de réaliser un quelconque test sur un animal.
PETA et Uncaged Campaigns exigent de la société Iams qu’elle cesse immédiatement tous ses tests sur animaux
en laboratoire et qu’elle emprunte la même voie que d’autres fabricants progressistes et non cruels en réalisant uniquement des études non invasives et totalement bénignes sur des chiens et chats
au domicile de leurs propriétaires consentants.
"La société Iams emprisonne et maltraite des chiens et des chats dans le cadre de tests mais elle fait croire
à ses clients qu’elle respecte les animaux," déclare Dawn Carr, directeur de PETA UK. Pour sa part, Max Newton d’Uncaged Campaigns déclare : "Il est grand temps de tester les nouveaux aliments
pour animaux domestiques au domicile de ces derniers et non pas sur des animaux maintenus en cage et à l’isolement dans des laboratoires à l’abri du regard du public. Nous invitons tous les
consommateurs sensibles à ne pas acheter de produits de Iams et de sa maison mère Procter & Gamble, tristement célèbre pour les tests qu’elle réalise sur les animaux, et ce tant que ces deux
sociétés continueront de torturer, maltraiter et tuer des animaux."
Des alternatives existent et il n’y a aucune obligation légale pour les fabricants d’aliments pour chiens et
chats à réaliser de quelconques tests sur un animal.
voilà une vidéo :
http://www.petatv.com/tvpopup/Prefs.asp?video=iams
Sinon y a ces marques qui sont par contre végétarienne pour la plupart sauf BURN et quelques produits yarrah
MAIS QUI NE SONT PAS TESTEES SUR LES ANIMAUX ...
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Voilà une liste de marques qui testent sur
les animaux :
Ces compagnies font des tests sur les animaux.
• IAMS / Eukanuba
fabriqué par Procter & Gamble
• Hills Science Diet
fabriqué par Colgate Palmolive
La majorité des aliments pour animaux au UK sont produit par 2 compagnies qui testent sur les animaux -
"Nestlé Purina/Friskies" et "Pedigree, Masterfoods (Mars Inc)."
Nestlé Purina/Friskies: Alpo, Bonio, Felix, Go Cat, Gourmet, Omega Complete, Proplan, Spillers, Vital
Balance, Winalot.
Pedigree, Masterfoods (Mars Inc): Bounce, Cesar, Chappie, Frolic, James Wellbeloved, Katkins, Kitekat, Pal,
Pedigree Chum, Royal Canin, Sheba, Techni-cal (US & Canada), Whiskas. Pedigree est également manifacturier des aliments pour lapins Thomas et pour oiseaux Trill.
Un autre dossier sur la société Procter &
Gamble
Le groupe de pression antivivisection britannique Uncaged Campaigns et l'association PETA dénoncent le
massacre d'innombrables animaux lors de tests effectués pour le compte de Procter & Gamble (P&G)
À la veille de la 8ème Journée Mondiale de Boycott de Procter & Gamble, en mai 2004, l'association
Uncaged Campaigns a apporté des preuves d’actes de cruauté infligés à des animaux par Procter & Gamble, le géant des produits d’entretien, cosmétiques et d’alimentation pour animaux
domestiques fabriquant, entre autres, les produits Always, Ariel, Max Factor, Monsieur Propre, Oil of Olaz, Pampers, Pantene et Tampax. Rappelons que Procter & Gamble empoisonne et tue sans
cesse des animaux pour développer de nouveaux ingrédients chimiques et produits.
=> Des tests cruels sur le changement de sexe !
Menés en collaboration avec la multinationale de produits de grande consommation Procter & Gamble, des
travaux de recherche ont porté sur 423 jeunes rats. Ces créatures furent castrées ou contraintes de dépasser le stade de la puberté par injection d’hormones sexuelles telles que la testostérone.
Une série d’expériences a ensuite eu lieu sur ces rats qui reçurent des injections répétées de substances chimiques destinées à modifier leur sexe et qui ont provoqué le rétrécissement de leurs
organes génitaux. Après trois semaines, tous les animaux ont été anesthésiés et tués en leur brisant le cou, leur corps et leurs parties génitales ayant été ensuite découpés afin d’être pesés et
analysés.
Certains scientifiques critiquent ce type de tests en signalant les "problèmes scientifiques majeurs" liés à
l’interprétation des résultats et en dénonçant les "manquements sérieux en matière de protection animale" inhérents aux "procédures complexes et aux injections à répétition". Les opposants à ces
pratiques sont d’autant plus scandalisés qu’il existe différentes méthodes alternatives pour étudier les effets des substances chimiques sur le changement de sexe. Les expériences sur les animaux
sont tellement peu fiables qu’elles ne permettent pas de prévoir des maladies potentielles provoquées par les substances chimiques utilisées par Procter & Gamble pour ses produits ménagers et
cosmétiques.
Et le directeur d’Uncaged Campaigns de déclarer : "Il s’agit de tests cruels et brutaux basés sur des
théories dépassées qui remontent aux années 1930. Nous sommes consternés que Procter & Gamble, en collaboration avec Syngenta, participe à des expériences sur les animaux à la fois
répétitives et barbares au détriment de méthodes non cruelles qui ont tant besoin d’être soutenues et adoptées.
Armés de leurs appareils et équipements, les scientifiques persistent dans la voie des obscures expériences
sans rapport avec le monde réel, traitant les animaux comme des objets insignifiants plutôt que comme des individus qui méritent le respect. Il est donc vital que le public proteste contre ces
pratiques cruelles et d’un autre âge et qu’il exige des chercheurs qu’ils abandonnent leurs méthodes obscurantistes."
=> 160 rongeurs sacrifiés pour retester la sécurité d'un composant de l'huile de tournesol !
Menée par les chercheurs de Procter & Gamble au siège américain de la multinationale implanté à
Cincinnati, cette expérience a entraîné le sacrifice de 160 animaux afin de tester la sécurité de l’oléate d’éthyle issu de l’huile de tournesol, l’un des acides gras parmi les plus courants dans
la nature. Ce test a été mené en dépit de l’existence de données de test sur des humains déjà publiées et qui confirment que l’oléate d’éthyle est bien toléré dans l’alimentation et qu’il s’agit
d’un composant tout à fait sûr. Trois animaux ont trouvé la mort au cours de l’expérience. Après treize semaines, les rats survivants ont été tués par "exsanguination" – saignée jusqu’à ce que
mort s’ensuive - puis découpés afin de procéder à l’examen des membres de leur corps.
=> Iams et Eukanuba torturent des animaux pour en nourrir d'autres !
Iams et Eukanuba sont deux marques de nourriture pour animaux de compagnie, du groupe Procter & Gamble,
la première pour les chats et la seconde pour les chiens.
A travers son site www.iamscruelty.com,
l’association américaine PETA nous apprend que ces aliments sont eux aussi testés sur des animaux : des poussins utilisés pour tester la digestibilité des protéines ; des lapins utilisés pour
tester des allergènes ; des chiens et des chats utilisés pour des tests nutritionnels avec notamment l’ingestion forcée d’huile végétale au moyen d’un tube enfoncé dans la gorge, de biopsies,
d’opérations chirurgicales sur des mâchoires de chiens Beagle afin de provoquer des gingivites.
Aucun soin n’est donné aux animaux qui sont laissés à l’agonie…. Leurs conditions de détention sont elles
aussi déplorables et loin d’être favorables à leur socialisation et à leur bien-être contrairement à ce que prétendent Iams/Eukanuba.
Chiens et chats sont en effet condamnés à rester confinés dans des cages qui ne comportent aucun endroit pour
se reposer hormis un sol en béton ou grillagé dans lequel ils se coincent les pattes et se blessent. Cages qui sont aussi parfois sans lumière, avec une chaleur insupportable en été et une
humidité importante en hiver.
PETA révèle également que les animaux malades ne sont pas soignés mais « piqués » : les tuer revient moins
cher !
Beaucoup sont stressés et certains développent des comportements stéréotypés (mouvements rapides et
répétitifs comme par exemple tourner en rond dans une cage), tout comme les animaux détenus dans les cirques et les zoos.
Certains chiens ont les dents si entartrées qu’ils ont de la peine à se nourrir…
Suite à une pression internationale intense, Iams, fabricant d'aliment pour chats faisant partie du groupe
Procter & Gamble, a donné suite en mai 2004 à l’une des principales doléances de PETA en acceptant de mettre fin aux tests nutritionnels en laboratoire. Les tests qui font partie de cette
catégorie ne concernent néanmoins qu’une partie des animaux massivement utilisés par Iams dans ses laboratoires, mais cette concession reste néanmoins un premier pas en avant.
Cependant, Iams continue de mener ses autres tests en laboratoire sur des chiens et des chats, notamment des
tests sur l’énergie métabolique et des "tests pour la phase de découverte". Les chercheurs travaillant pour Iams ont mené ce type de test au sein d’un laboratoire de sous-traitance de tests
infiltré par un enquêteur travaillant pour PETA et dénoncé en mars 2003 notamment pour les conditions scandaleuses dans lesquelles les animaux, notamment :
27 chiens tués et d’autres morts de maladies non traitées en dépit d’assurances de Iams comme quoi aucun
animal n’était jamais délibérément tués au cours d’un test pratiqué pour Iams,
Des chiens maintenus en permanence dans de petites cages dans des pièces en forme de donjon,
Des chiens dont les cordes vocales ont été sectionnées lors d’interventions chirurgicales afin qu’ils ne
puissent pas aboyer,
Des chiens souffrant d’infections auriculaires non traitées, de dents pourries et de blessures aux
pattes,
Des animaux terrifiés, désociabilisés et tapis dans leur cage,
Des chenils où il fait une chaleur étouffante en été et un froid quasi glacial en hiver,
Des chiens contraints d’ingérer de l’huile végétale au moyen de tubes insérés dans leur gorge.
La crédibilité de Iams est donc douteuse. En effet, cette société promet depuis des années d’investir dans le
développement d’alternatives aux études sur des animaux en laboratoire et d’éliminer ces tests dès que des alternatives seront disponibles. Tout ceci en dépit du fait que ces alternatives
existent déjà et qu’il n'y a aucune obligation légale pour les fabricants d’aliments pour chiens et chats de réaliser un quelconque test sur un animal.
PETA et Uncaged Campaigns exigent de la société Iams qu’elle cesse immédiatement tous ses tests sur animaux
en laboratoire et qu’elle emprunte la même voie que d’autres fabricants progressistes et non cruels en réalisant uniquement des études non invasives et totalement bénignes sur des chiens et chats
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"La société Iams emprisonne et maltraite des chiens et des chats dans le cadre de tests mais elle fait croire
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Ce que contient réellement la nourriture pour animaux de
compagnie - API
Article original "What’s Really in Pet Food " écrit par l’association API (Animal Protection
Institute)
Traduction par Carine Dos Santos
De beaux poulets, des morceaux choisis de bœuf, des céréales fraîches et tout ce dont votre chien ou votre
chat aura besoin en matière de nutrition.
Voici les images que nous renvoient les fabricants de nourriture pour animaux à travers les médias et la
publicité. Voici ce que l’industrie de l’alimentation pour animaux familiers (11 milliards de $ par an aux Etats-Unis)* veut faire croire au consommateur lorsqu’il achète leurs
produits.
Ce rapport explore les différences entre ce que les consommateurs pensent acheter et ce qu’ils achètent
réellement. Il se concentre de façon très générale sur les marques les plus répandues : les marques de nourriture pour animaux distribuées massivement dans les supermarchés et magasins de rabais.
Mais les marques tenues en haute estime peuvent également être coupables des mêmes fautes.
La plupart des consommateurs ignorent que l’industrie de l’alimentation pour animaux est une dérive de
l’industrie alimentaire humaine et agricole. La nourriture pour animaux représente un marché pour les produits d’abattoir, les céréales jugées " impropres à la consommation humaine " et à
d’autres rebuts semblables qui peuvent générer un bénéfice. Ces rebuts comprennent intestins, mamelles, œsophages, et peut être des parties d’animaux malades ou cancéreuses.
Trois des plus importantes entreprises d’alimentation pour animaux sont des filiales de multinationales
:
- Nestlé Purina Petcare (Friskies, Fido, Félix, Gourmet, Bonzo, Alpo, Vital Balance, et les produits Ralston
Purina comme Dog Chow, ProPlan, Purina One)
- Heinz (9 Lives, Amore, Gravy Train, Kibbles-n-Bits, Nature’s Recipe)
- Colgate Palmolive (Hill’s Science Diet Pet Food)
D’autres entreprises leaders incluent :
- Procter & Gamble (Eukanuba et Iams)
- Mars Masterfoods (Pedigree, Royal Canin, Sheba, Pal, Kitekat, Cesar, Frolic, Canigou, Whiskas,
Ronron)
- Nutro
Du point de vue des affaires, il est idéal pour une multinationale de posséder des entreprises d’alimentation
animale. Les entreprises ont augmenté le pouvoir d’achat global ce qui offre aux produits destinés à la consommation humaine un marché attractif leur permettant de rentabiliser leurs déchets. Les
entreprises d’alimentation pour animaux bénéficient quant à elles d’un apport en capital plus fiable et dans bien des cas, d’une source convenable d’ingrédients.
Aux Etats-unis, on trouve des centaines d’aliments pour animaux familiers. Et bien que bon nombre d’entre eux
soient semblables sur le marché, toutes les entreprises n’utilisent pas des ingrédients de qualité médiocre ou potentiellement dangereux.
Ingrédients
Bien que le prix d’achat des aliments pour animaux ne détermine pas toujours la qualité de celui-ci, le prix
est souvent un bon indicateur. Il serait impossible pour une entreprise qui vend une marque quelconque d’aliments pour chien à 9.95$ pour un sac de 40 pounds (environ 8,20_ pour 18kg) d’utiliser
des protéines et céréales de qualité. Le coût d’achat d’ingrédients de qualité serait bien supérieur au prix de vente.
Les protéines utilisées dans l’alimentation animale proviennent de plusieurs endroits. Lorsqu’on abat des
bœufs, des porcs, des agneaux ou d’autres animaux, les morceaux de choix comme les parties maigres destinées à la consommation humaine sont séparées de la carcasse. Cependant, environ 50% de tout
animal source de nourriture n’est pas utilisé pour l’alimentation humaine. Quoi qu’il reste de la carcasse : os, sang, intestins, poumons, ligament ainsi que presque toutes les parties
généralement non consommées par les humains sont utilisées dans les aliments pour animaux familiers, animaux d’élevage ainsi que dans d’autres produits. Ces "autres parties" sont sous le nom de
"sous-produits", "farine de viande osseuse" ou noms équivalents sur les étiquettes.
Le Pet Food Institute (association commerciale des fabricants d’aliments pour animaux familiers) reconnaît
que l’utilisation des sous produits animaux dans leurs aliments constitue un revenu supplémentaire pour les agriculteurs et les acteurs de l’industrie agroalimentaire : "La croissance de
l’industrie des aliments pour animaux familiers ne fournit pas seulement de la nourriture de qualité aux propriétaires d’animaux domestiques, elle crée également des marchés supplémentaires
avantageux pour les produits agricoles américains ainsi que pour les sous produits du conditionnement de la viande, des volailles ainsi que d’autres industries agroalimentaires préparant des
aliments destinés à la consommation humaine." (1)
Bon nombre de ces restes fournissent une ressource discutable de nourriture pour nos animaux. La qualité
nutritionnelle des sous produits dérivés de la viande et de la volaille, des repas et la digestion varient selon les lots. James Morris et Quinton Rogers, tous deux professeurs au Département de
Biosciences Moléculaires, Université de Californie à l’Ecole Vétérinaire de Davis certifient : "Il n’existe virtuellement aucune information sur la bio disponibilité des nutriments pour animaux
domestiques utilisés dans la plupart des ingrédients utilisés dans l’alimentation pour animaux. Ces ingrédients sont généralement des sous produits des industries de la viande, de la volaille et
du poisson avec une variation potentielle importante dans la composition des nutriments. Des exigences de qualité nutritionnelle basées sur les rations nutritionnelles de l’Association of
American Feed Control Officials (Association Américaine de Contrôle Alimentaire) ne sont pas une garantie et ne le seront pas tant que l’analyse des ingrédients et la bio disponibilité ne sont
pas incorporées." (2)
Les farines brutes à base de viande rouge et de volaille, les farines de sous produits animaux et les farines
de viande osseuse sont des ingrédients communs de l’alimentation pour animaux domestiques. Le terme "farine" signifie que ces matières ne sont pas utilisées fraîches mais qu’elles ont subit une
fonte. Qu’est-ce que la fonte ? La fonte, selon la définition du dictionnaire Webster, consiste à "transformer dans le but d’une utilisation industrielle : faire fondre les carcasses et extraire
l’huile de la graisse." La soupe de poulet maison et sa couche épaisse de gras qui se forme en refroidissant est une sorte de mini fonte. La fonte sépare les matières solubles dans la graisse et
hydrosolubles des matières solides, enlève quasiment toute l’eau et tue les bactéries, mais peut altérer ou détruire certaines enzymes naturelles et des protéines présentes dans la forme brute.
Les sous produits varient fortement dans leur composition et leur qualité avant même d’être fondus.
Que peut-il arriver à votre animal, nourri avec de tels produits ?
Certains vétérinaires déclarent que nourrir des animaux avec des déchets d’abattoirs augmentent les risques
de cancers et de maladies dégénératives. Les méthodes de cuisson utilisées par les fabricants de nourriture pour animaux comme la fonte, l’extrusion (système à haute pression utilisé pour
"souffler" les aliments secs et les transformer en pépites ou en granulés) et la cuisson au four ne détruisent pas nécessairement les hormones utilisées pour engraisser le bétail ou augmenter sa
production de lait, ni les médicaments comme les antibiotiques ou les barbituriques utilisés pour l’euthanasie des animaux.
Graisse animale et graisse de volaille
Vous avez peut-être remarqué une odeur particulière et plutôt âcre lorsque vous ouvrez un sachet de
nourriture pour animaux. D’où vient cette délicieuse odeur ? C’est en général du gras animal fondu, de l’huile issue de la restauration ou d’autres huiles trop rances ou périmées pour la
consommation humaine.
L’huile issue de la restauration est devenue l’un des composants principaux de graisse animale ces quinze
dernières années. Cette huile, souvent conservée en fûts de 180 litres, peut être restée des semaines à l’extérieur, exposée à des températures extrêmes sans aucune attention à son usage futur.
Les "mixers de gras" ou entreprises de fonte récupèrent ensuite cette graisse usagée et mélangent les différents types de graisses, les stabilisent avec de puissants antioxydants pour retarder
l’altération puis vendent les produits fondus à des entreprises d’aliments pour animaux ainsi qu’à d’autres utilisateurs finaux.
Ces graisses sont directement vaporisées sur les croquettes et granulés pour donner de l’appétence à un
produit fade voire sans aucun goût. Cette graisse sert aussi de liant auquel les fabricants ajoutent d’autres rehausseurs de goût comme les condensés. Les développeurs de produits pour animaux
familiers ont découvert que les animaux aimaient le goût de ces graisses vaporisées. Les fabricants sont passés maîtres pour faire qu’un chat ou un chien mange quelque chose dont il se
détournerait normalement.
Blé. Soja, maïs, coques de cacahuètes et autres protéines
végétales
La quantité de produits céréaliers utilisée dans la nourriture pour animaux a augmenté ces dix dernières
années. Autrefois considérés comme des agents de remplissage par l’industrie de l’alimentation animale, les produits céréaliers remplacent maintenant une partie considérable de la viande qui
composait les premiers aliments pour animaux domestiques. L’apport en nutriments de ces produits dépend de la digestibilité de la céréale en question. La quantité et le type de glucide
déterminent la valeur nutritionnelle absorbée par l’animal. Le chat et le chien peuvent absorber la quasi-totalité des glucides de certaines céréales comme le riz blanc. Presque 20% de la valeur
nutritionnelle d’autres céréales échappe à la digestion. L’apport nutritionnel du blé, des pois et de l’avoine est pauvre. Les nutriments des pommes de terre et du maïs sont beaucoup moins
importants que ceux du riz. Certains ingrédients, comme les coques de cacahuètes, sont utilisés en agent de remplissage ou en fibre et n’ont aucune valeur nutritionnelle significative.
Deux tiers des composants d’aliments pour animaux domestiques, particulièrement les aliments secs, sont des
produits céréaliers. Pedigree Performance pour chien contient : maïs moulu, farine de sous produits de volaille, farine de gluten de maïs sont les 3 principaux ingrédients. 9 Lives Crunchy Meals
pour chats contient : maïs moulu, farine de gluten de maïs et farine de sous produits de volaille, également en ingrédients principaux. Puisque les chats sont des carnivores (ils doivent manger
de la viande pour satisfaire des besoins physiologiques) on peut se demander pourquoi on les nourrit avec des produits à base de maïs. La réponse est que le maïs est une "source d’énergie" bien
meilleur marché que la viande.
En 1995, Nature’s Recipe a retiré des milliers de tonnes de nourriture pour chien du marché à la suite de
plaintes de consommateurs dont les chiens vomissaient et perdaient l’appétit. Les pertes ont atteint 20 millions de dollars pour Nature’s Recipe. Le problème provenait d’un champignon produisant
une toxine vomitive (une aflatoxine ou mycotoxine, substance toxique produite par la moisissure) qui contamine le blé. En 1999, une autre toxine fongique a provoqué le retrait de nourriture sèche
pour chien produit par Doane Pet Care dans l’une de ses usines, y compris OL’Roy (la marque de Wal-Mart) et 53 autres enseignes. À ce jour, la toxine a tué 25 chiens.
Bien que provoquant des vomissements, des “anorexies” et des diarrhées, la toxine vomitive est plus bénigne
que d’autres. La plus dangereuse des mycotoxines peut entraîner des pertes de poids, des dégâts au niveau du foie, une boiterie et même la mort dans le cas de Doane. La FDA (Food and Drugs
Administration - Agence qui autorise la commercialisation de nourriture Et des médicaments aux Etats-Unis) est intervenue dans l’incident Nature’s Recipe. Dina Butcher, Conseillère de la
Politique Agricole pour le gouverneur du Dakota du Nord, Ed Schafer, a conclu que la découverte de la toxine vomitive chez Nature’s Recipe n’était pas une menace pour les humains puisque "les
céréales utilisées dans la nourriture pour animaux domestiques n’est pas de très bonne qualité." (3)
Le soja est également un ingrédient commun que l’on utilise comme source d’énergie ou comme protéine dans la nourriture pour animaux domestiques.
Les fabricants s’en servent aussi pour rendre les repas plus consistants afin que les animaux se sentent mieux rassasiés. Bien que l’on constate une aérophagie chez certains chiens, d’autres
n’ont pas de problème. Les aliments végétariens pour animaux domestiques utilisent le soja comme source de protéines.
Additifs et conservateurs
On ajoute de nombreuses substances chimiques aux aliments pour animaux afin d’améliorer leur goût, la
stabilité, les caractéristiques ou l’apparence. Les additifs n’ont aucune valeur nutritionnelle. Ils sont composés d’émulsifiants pour empêcher l’eau et les matières grasses de se séparer,
d’antioxydants pour empêcher la péremption des graisses, de colorants artificiels et d’arômes pour rendre le produit plus intéressant aux yeux du consommateur et plus appétant pour leur animal de
compagnie.
On a commencé à ajouter des substances à la nourriture il y a des milliers d’années avec les épices, les
conservateurs naturels et les agents de maturation. Au cours des 40 dernières années, le nombre d’additifs a, cependant, considérablement augmenté.
Tous les aliments pour animaux domestiques commercialisés doivent être mis en conserve pour rester frais et
appétants. La mise en boîte est un procédé de conservation en soi, les aliments en boîte de conserve contiennent donc moins de conservateurs que les aliments secs. Les fournisseurs ajoutent
certains conservateurs aux ingrédients ou aux matières premières, les fabricants se chargent d’ajouter le reste. Les graisses utilisées dans l’alimentation pour animaux comportent des
conservateurs synthétiques ou naturels afin que les fabricants puissent s’assurer que les aliments secs restent comestibles après expédition et stockage prolongé. Les conservateurs synthétiques
comprennent : l’hydroxyanisol butylé, le butylhydroxytoluène , le gallate de propyle , le propylèneglycol (également utilisé comme une version moins toxique de l’antigel automobile) et
l’éthoxyquine. On dispose de peu d’information quant à la toxicité, la sécurité, les interactions ou l’utilisation chronique de ces antioxydants dans la nourriture pour animaux.
Les agents susceptibles de provoquer le cancer comme le BHA, le BHT ou l’éthoxyquine sont autorisés à des
taux relativement bas. L’utilisation de ces trois substances dans l’alimentation animale n’a pas fait l’objet d’études et l’accumulation de ces agents peut se révéler dangereuse au final. En
raison des données douteuses de l’étude originale de sécurité, le fabricant de l’éthoxyquine, Monsanto, a dû en conduire une autre, plus rigoureuse. Elle s’est achevée en 1996. Bien que Monsanto,
n’ai trouvé aucune toxicité significative associée à son produit, en juillet 1997, le Centre de Médecine Vétérinaire de la FDA a demandé aux fabricants de réduire volontairement le taux maximum
d’éthoxyquine par deux, à 75 parts par million. Alors que certains critiques et vétérinaires pensent que l’éthoxyquine est une cause importante de maladie, de problèmes dermatologiques et de
stérilité chez les chiens, d’autres déclarent que ce conservateur est le plus sûr, le plus fort et le plus stable. On approuve l’utilisation de l’éthoxyquine pour l’alimentation humaine dans la
conservation d’épices comme le piment de Cayenne ou la poudre de chili à un taux de 100 parts par million mais il serait difficile de consommer quotidiennement autant de poudre de chili qu’un
chien consomme d’aliments secs. On n’a jamais testé la toxicité de l’éthoxyquine chez les chats.
Certains fabricants ont répondu à l’inquiétude des consommateurs et utilisent maintenant des conservateurs
naturels comme la vitamine C (ascorbate), la vitamine E (tocophérols) et les essences de romarin, de girofle ou d’autres épices pour conserver les graisses dans leurs produits. D’autres
ingrédients peuvent cependant être conservés individuellement. La plupart des farines de poisson et certains mélanges de vitamines et de minéraux contiennent des conservateurs chimiques. Cela
signifie que votre compagnon peut absorber des aliments contenant plusieurs variétés de conservateurs. La loi fédérale exige que les conservateurs apparaissent sur l’étiquette et les fabricants
n’ont commencé à obéir à cette règle qu’il y a peu de temps.
Additifs dans les aliments traités pour
animaux
Agents de saumurage
Agents dessicatifs
Agents de surface
Agents coopératifs
Agents traitants de la farine
Adjuvants de préparation
Agent stabilisant de l’humidité
Agents humidificateurs
Agents oxydants et réducteurs
Agents de contrôle du pH
Adjuvant de fabrication
Antiagglomérant
Anitmicrobiens
Antioxydants
Aromatisant
Colorants
Émulsifiants
Exhausteurs de goût
Levain
Solvants pour véhicules
Stabilisants, épaississant
Raffermissant
Texturateur
Alors que la loi exige des études de toxicité directe concernant ces additifs et conservateurs, on n’a pas
testé leurs effets synergiques une fois ingérés. Certains auteurs ont suggéré de dangereuses interactions parmi les conservateurs synthétiques communs. Quatre conservateurs naturels ne permettent
pas un stockage aussi long que les conservateurs chimiques, mais ils sont sûrs.
Le procédé de fabrication
Comment fabrique-t-on la nourriture pour animaux domestiques
?
Bien que l’on n’exige plus d’essais de nourriture pour qu’un aliment corresponde aux conditions d’étiquetage
"complet et équilibré", la majorité des fabricants conduisent des études sur l’appétence des nouveaux aliments produits. On nourrit un échantillon d’animaux avec le nouvel aliment pendant qu’un
groupe témoin reçoit une formule courante. Le volume total consommé sert de jauge pour l’appétence du produit. Les entreprises les plus importantes et les plus réputées utilisent bien ces tests
d’alimentation, considérés comme une évaluation plus juste de l’actuelle valeur nutritionnelle de la nourriture. Ils possèdent d’importantes colonies de chiens et de chats dans ce but ou
emploient des laboratoires indépendants possédant leur propre cheptel d’animaux.
La majeure partie des aliments secs est fabriquée grâce à une machine appelée "extrudeuse". On mixe tout
d’abord les matières premières, parfois à la main, parfois par informatique, selon des recettes élaborées par des nutritionnistes animaliers. On remplit l’extrudeuse avec ce mélange puis on
ajoute de la vapeur ou de l’eau chaude. Le mélange est cuit à haute pression ce qui permet de l’extruder à travers de moules qui donneront forme au produit final et qui le souffleront comme du
pop corn. On fait sécher l’aliment puis on vaporise de la graisse ou d’autres composants dessus pour augmenter l’appétence. Bien que le procédé de cuisson permette de tuer les bactéries, le
produit final peut perdre sa stérilité au cours de l’étape du séchage, de l’enrobage et de l’emballage. Cela donne un granulé croustillant et dense, appétant sans addition de d’exhausteurs de
goût. On peut nourrir un animal avec 25% de moins de nourriture cuite que de nourriture extrudée, en parlant de volumes mais pas de poids.
Les ingrédients sont semblables pour les aliments humides, secs ou semi-humides, bien que les taux de
protéines, graisses et fibres puissent changer. Une boîte d’aliment ordinaire pour chat contiendrait 45% à 50% de viande ou de sous produits animaux. La différence principale entre les aliments
est la teneur en eau. Il est impossible de comparer directement les étiquettes de différents types d’aliments sans conversion mathématique se basant " sur une matière sèche ".(5) Les étiquettes
d’aliments humides ou en boîte commencent avec des ingrédients de bases mélangées avec des additifs. S’il faut des gros morceaux, on utilise une extrudeuse spéciale. Puis on cuit et on met en
conserve le mélange. Les boîtes fermées sont ensuite mises dans des containers ressemblant à des autocuiseurs et on procède à une stérilisation commerciale. Certains fabricants cuisent
directement l’aliment dans la conserve.
Il existe une réglementation spéciale concernant l’étiquetage de la nourriture pour animaux que l’on retrouve
dans la Publication Officielle de l’AAFCO (6) mise à jour annuellement. L’utilisation de termes comme "tout" ou "100%" ne peuvent être employés "si le produit contient plus qu’un ingrédient, sans
inclure l’eau nécessaire à la transformation, les agents dénaturants ou des quantités infimes de conservateurs ou de condiments". Les produits contenant plusieurs ingrédients sont régis par la
Réglementation de la AAFCO PF3( et ©. La "règle des 95%" s’applique quand le ou les ingrédient(s) provenant d’animaux, de volailles ou de poissons constitue au moins 95% ou plus du poids total du
produit (ou 70% si on exclue l’eau nécessaire à la transformation).
En raison de leur manque d’équilibre nutritionnel, les aliments 100% viandes n’ont plus la faveur du
consommateur depuis des années. Néanmoins, l’intérêt croissant de celui-ci pour les produits de haute qualité à base de viande, plusieurs entreprises présentent les viandes en conserves comme des
options de nourriture supplémentaire.
La "pâtée" est définie par la règle des 25% qui s’applique "lorsqu’un ingrédient ou une combinaison
d’ingrédients constitue au moins 25% du poids du produit " (excluant l’eau nécessaire à la transformation) tant que l’ingrédient constitue au moins 10% du poids total du produit et un descriptif
comprenant les autres ingrédients de la formule du produit est affiché sur l’étiquette. De tels descriptifs peuvent être "recette", "assiette", "entrée" ou "formule". On accepte une combinaison
d’ingrédients dans le nom du produit si chaque ingrédient est au moins présent à 3% dans le poids du produit, en excluant l’eau utilisée pour la transformation et les noms d’ingrédients
apparaissent et les noms apparaissent en ordre décroissant selon le poids.
La règle concernant les “avec” permet d’afficher le nom d’un ingrédient sur l’étiquette, comme par exemple
"avec de vrais morceaux de poulet” tant que cet ingrédient constitue au moins 3% du produit (selon le poids), en excluant l’eau utilisée pour la transformation.
La règle concernant "l’arôme" permet d’inscrire un aliment comme une arôme tant que l’ingrédient est
suffisamment présent pour "donner une caractéristique distinctive" à l’aliment. Par conséquent, "un arôme bœuf" peut contenir une petite quantité de d’extrait de bœuf sans contenir réellement de
viande de bœuf.
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