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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 17:48

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Sophie Verney-Caillat | Journaliste Rue89

24/10/2012 à 19h14


Mis à jour le samedi 27 octobre 2012 à 6h55


 

L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sera-t-il le Larzac du premier ministre Jean-Marc Ayrault ? Une guérilla champêtre est en train de s’installer durablement sur la zone d’aménagement différé (ZAD) du futur aéroport du Grand-Ouest, rebaptisée la « zone à défendre » par les occupants. Le rapport de force est pour l’instant déséquilibré entre :

  • une centaine de squatteurs, majoritairement des jeunes à tendance anarchiste, installés dans des maisons abandonnées et parfois dans des cabanes perchées dans les arbres ;
  • des centaines de gendarmes mobiles et CRS, habillés en Robocop, déployés depuis huit jours et jusqu’à expulsion complète de tout ce petit monde.

 

 


 

 

Dans la forêt de Rohanne, avec les insurgés de la lutte anti-aéroport

Reportage de RennesTV.fr

 

 


Mais sur un périmètre de 1 800 hectares, la tâche des forces de l’ordre est quasi impossible.

A travers la forêt et les champs boueux, c’est une véritable partie de cache-cache qui s’est engagée.

Et qui durera, selon la préfecture, jusqu’à ce que la douzaine de maisons et la quinzaine de cabanes visées soient rasées.


Plusieurs plaintes

Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran. Les policiers ont par exemple coupé des barbelés pour passer à travers champs, laissant un troupeau de 75 vaches divaguer dans la nature.

Une plainte a été déposée contre X pour dégradation volontaire, et une autre pour blessure : un militant qui prenait des photos se serait fait arracher son appareil par un policier.

Par ailleurs, un salarié de Vinci (le concessionnaire de l’aéroport) a vu sa voiture détruite par des manifestants, et a porté plainte contre X pour « violence » et « menaces ».


« On est toujours vivants ! »

Michel Tarin, agriculteur à la retraite, en lutte depuis 40 ans contre le projet d’aéroport qui menace de l’exproprier, revient du terrain en soufflant. Il raconte au téléphone :


Michel Tarin en février 2012, chez lui. (Sophie Verney-Caillat)

« On est toujours vivants ! La police a tiré des milliers de grenades lacrymogènes pour que les gens ne s’approchent pas, mais certains arrivent à s’infiltrer, par moments.

Devant chaque barrage de police, il y a 25-30 personnes, et il y a énormément de solidarité, on reçoit des bottes, des vivres... Des militants arrivent de tout le Grand-Ouest, Brest, Lorient, Rennes, le Maine-et-Loire, des militants du Parti de Gauche, d’EELV, des agriculteurs. »

Cet homme avait obtenu, à l’issue d’une grève de la faim au printemps dernier, l’arrêt des expulsions tant que tous les recours juridiques ne seraient pas terminés. Mais cet accord passé avec le nouveau Premier ministre et ex-maire de Nantes, n’incluait pas les occupants sans titre, contre qui l’opération de police est dirigée.

L’importance du déploiement policier a rapproché les « gauchistes » de la « zone à défendre » et les agriculteurs en voie d’expropriation.


« Ce ne sont pas des squatteurs standards »

A la préfecture de Loire-Atlantique, on ne croit pas trop à la convergence des luttes. Pourtant, pour la première fois, une conférence de presse de soutien au mouvement, réunissant neuf associations écologistes, se tient ce jeudi au siège de Greenpeace à Paris.

Y sera dénoncé le « non-sens environnemental et économique du projet, surtout dans un contexte de crise et de transition énergétique », et une lettre ouverte commune sera envoyée à Jean-Marc Ayrault.

Le directeur de cabinet du préfet, Patrick Lapouze, ne veut donner aucun chiffre sur l’ampleur du dispositif policier déployé depuis une semaine, mais confirme qu’il est « important » :

« Vinci, concessionnaire de l’aéroport, et le conseil général, n’ont pu faire exécuter les procédures d’expulsion par les huissiers et ont demandé le concours de la force publique. Le préfet a souhaité que la situation soit réglée avant la trêve hivernale. »

Le haut fonctionnaire ne mâche pas ses mots contre des opposants qu’il qualifie de « dangereux », et face à qui « la règle du jeu est simple : il faut que le rapport de forces soit extrêmement favorable aux forces de l’ordre ». Car pour lui :

« Ce ne sont pas des squatteurs standards mais des gens qui sont dans une démarche de contestation institutionnelle violente et politique. »


« Nettoyer la zone, puis l’interdire »

Le préfet a finalement accepté de recevoir le Collectif d’élus doutant de la pertinence de l’aéroport (le Cedpa, regroupant écologistes, Front de Gauche, NPA, MoDem, une moitié de locaux, une moitié de nationaux) mercredi.

Mais ce jeudi matin, le préfet avait dépêché son directeur de cabinet, Patrick Lapouze, qui a parlé de la necessité de « nettoyer » la zone de ses « terroristes », selon Michel Tarin. Qui ajoute :

« Il nous demande à nous de participer au nettoyage, on rigole ! Il nous reproche d’être solidaire de ces gens. On leur a demandé de retirer nos troupes et nous laisser tranquilles pour débattre. Ils veulent interdire la zone une fois qu’ils l’auront nettoyée.

Nous, on appelle à manifester et à venir réoccuper le terrain. La préfecture menace d’interdire la manifestation. C’est chaud ! »

Furieux des propos qui lui sont prêtés, le directeur de cabinet du préfet conteste avoir utilisé l’expression « nettoyer les terroristes », et précise avoir envoyé en deux fois 195 puis 80 grenades lacrymogènes. Il précise :

« J’ai simplement demandé à M.Tarin au nom de l’ordre républicain, que nous avons en partage, de prendre ses distances avec ces gens, et de les inviter à quitter le territoire.

Nous sommes tombés d’accord, après deux heures de discussion, pour dire que ce ne sont pas des terroristes. Ce sont des anarcho-autonomes qui se foutent de Notre-Dame-des-Landes, et veulent casser du flic et de l’institution. »

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 07:15

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  avis-coluche-copie-1.jpg

 

 

 

 

 

 

SOUVENEZ-VOUS…


30 octobre 1980 : Coluche annonce officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de mai 1981. 

Il se fait leporte-parole des marginaux et des exclus, le représentant de tous ceux « qui ne comptent pas pour les hommes politiques. »
Un potentiel électoral énorme…


14 décembre 1980: il est crédité de 16% d’intentions de votes, soit plus de 2 français sur 10 ! Ce qui n’était qu’une farce au départ devient soudainement « très sérieux ».
Pour François Mitterand, la situation est dramatique car incontrôlable.

 

 


 

Pour le candidat sortant Valéry Giscard d’Estaing, Coluche est désormais devenu LE « candidat à abattre ! »


« Le comique le plus populaire de France va être interdit d’antenne pendant toute la durée de sa campagne ! »


Pressions, filatures, écoutes téléphoniques, dénonciations, menaces…vont se succéder sans réel succès.


Mais le meurtre de son régisseur va changer la donne.


6 avril 1981: après 5 mois de censure médiatique, de surveillance policière et de déstabilisation, Coluche annonce qu’il se retire de la course à l’Elysée.


10 mai 1981: François Mitterrand est élu Président de la République française.


MERCI QUI ?

 


Pas l’audiovisuel public à la botte du gouvernement !
Pas les sbyres de François Mitterrand !
Pas l’équipe choc des Renseignements Généraux !
Pas la police non plus qui laisse croire que…!


mais… on peut dire MERCI COLUCHE !!!!!!!!!! 

 


Reportage diffusé sur M6 en avril 2001 dans l’émission « Secrets d’actualité« :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 07:58

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Depuis une semaine, plus de 500 gendarmes sont mobilisés en vue d'expulser les opposants au projet d'aéroport situé à Notre-Dame des Landes (44).


Ce coup de force est inacceptable.


Alors que :

  • le dérèglement climatique est désormais incontestable,
  • le prix des carburants ne cesse d’augmenter,
  • la destruction des écosystèmes s’accélère,
  • l’artificialisation des terres agricoles se poursuit,

est-il bien raisonnable d’investir plus de 250 millions d’euros d’argent public pour aider une multinationale à saccager plus de 2000 hectares de terres agricoles et zones humides ?

 


Ce projet d'aéroport est :

  • Inutile : Alors que l'aéroport actuel de Nantes Métropole voit son trafic stagner depuis de nombreuses années, la construction d'un nouvel aéroport ne se justifie pas. Les promoteurs de ce projet inutile espèrent voir le trafic aérien doubler. Comme de mauvaise coutume, les hypothèses de trafic surévaluées servent à justifier un projet inutile.
  • Coûteux : Alors que les partenariats publics/privés se soldent systématiquement par une privatisation des bénéfices et une nationalisation des pertes, le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes va nécessité l'engagement de l'État, à hauteur de 246 millions d'euros.
  • Climaticide : Le trafic aérien représente entre 3 et 5% des émissions globales de gaz à effet de serre. Chaque infrastructure supplémentaire crée un appel d'air, incitant les usagers à utiliser l'avion plutôt que d'autres modes de transport plus écologique. Face à la crise climatique, il n'y a pas de place pour l'ambiguïté.

À l'heure de l'indispensable transition énergétique, nous exigeons :

  • L'arrêt des expulsions,
  • l'abandon de ce projet d'aéroport.

 


A consulter également

 

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 07:07

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28 octobre 1886: inauguration de la statue de la liberté

 


 

 

Le 28 octobre 1886, sur le port de New-York, Grover Cleveland préside la cérémonie d'inauguration de la statue de la liberté et dévoile la plaque dédiée au peuple français qui avait fait don du monument aux Américains.


L'initiative émanait de l'historien Edouard de Laboulaye.

La statue, d'abord connu sous le nom de la Liberté éclairant le monde, devait commémorer l'alliance Franco-américaine durant la révolution américaine, cent ans plus tôt.

Dessinée par le sculpteur français Frederic-Auguste Bartholdi, la statue mesure plus de 45 mètres de haut et arbore le visage d'une femme avec une main levée portant un flambeau.

Le socle qui la supporte a été conçue selon les plans d'Eugene-Emmanuel Viollet-le-Duc et d'Alexandre-Gustave Eiffel.


En février 1877, le congrès américain approuve le choix du site de Bedloe's Island (rebaptisée Liberty Island en 1956) où le monument sera érigé, selon la suggestion de Bartholdi.

La statue est achevée en France, en mai 1884.

Plusieurs visiteurs lui rendent hommage, tels Jules Grévy ou Victor Hugo puis, en février 1885, commence le démontage.

La statue est ensuite expédiée en pièces détachée (plus de 200 conteneurs sont nécessaires) en train jusqu'à Rouen, puis par bateau vers les États-Unis, via le port du Havre.

La première pierre du piédestal est posée en juin 1885.

Le dernier rivet est finalement fixé le 28 octobre 1886, en présence de nombreuses personnalités françaises et américaines.


Sur la plaque fixée à la base du monument est gravé un sonnet de la poétesse américaine Emma Lazarus et intitulé The New Colossus (Le nouveau colosse) :

"Donne-moi tes pauvres, tes exténués
Qui en rangs serrés aspirent à vivre libres,
Le rebut de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête m'apporte
De ma lumière, j'éclaire la porte d'or !"

Il s'agit d'un message de bienvenue adressé aux nouveaux migrants qui, depuis 1892, débarquent à Ellis Island, l'île voisine de Bedloe's Island.

Durant les 3 décennies qui suivirent, le port de New-York et la statue de la liberté accueillirent ainsi plus de 12 millions de personnes (si on exclut bien-sûr ceux qui furent ensuite expulsés).

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 16:22

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20 octobre 2012 - Posté par benji

 


 

L’actualité autour de ce triste lieu ne s’arrêtera jamais, elle ne peut qu’évoluer puisque humainement, nous n’avons pas les moyens de stopper la catastrophe en cours.

Une chose étrange si on regarde bien, c’est que durant des mois nous avons eu un suivi de la situation de Tchernobyl qui fonctionnait à l’uranium, par contre pour Fukushima qui est dans un état bien plus grave et qui fonctionne au plutonium, rien, que dalle ! À croire qu’il ne se passe rien…

 

 


Un incendie s’est déclaré ce matin au niveau d’un bâtiment annexe des unités 1 et 2 de Fukushima-Daiichi

Ce matin vers 11h (heure de Tokyo), un départ de feu s’est déclenché au niveau du poste de transformation haute tension situé une centaine de mètres à l’Ouest des bâtiments-réacteur n°. 1 et 2 de l’ex-centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.

Fukushima : un incendie touche un bâtiment annexe

L’incendie a affecté une zone de 700 m2 [édité, 15:24]

Tepco a indiqué dans un communiqué de presse que le départ de feu s’était produit au niveau du bâtiment Extra-High Switching Yard et s’était étendu sur une zone d’environ 20m x 35m [édité, 15:24]. Ce poste de transformation est chargé de transformer la tension sortant de la turbine de production (18-25 kV) pour la transformer en une tension de 275 kV injectée ensuite sur le réseau. L’incendie aurait été maîtrisé vers 12h.

Pas de blessés et pas d’augmentation « significative » de la radioactivité

Il faut toujours se méfier des imprécisions au niveau des communiqués de presse établis par l’opérateur ; ainsi la locution « pas d’augmentation significative de la radioactivité » ne signifie pas forcément que l’incendie n’a aucune conséquence radiologique mais peut-être qu’il y en a une, minimale. 

Un incident filmé par la TBSCam

La fumée blanche est nettement visible sur la vidéo tournée par la caméra TBS/JNN qui surveille en permanence le site depuis une colline située à une vingtaine de kilomètres au Sud-Ouest du site de Fukushima-Daiichi. (à partir de 00:45 sur la vidéo ci-dessous). La fumée semble bien provenir de l’Ouest ou du Nord des bâtiments n°. 1 et 2, le vent semblant être orienté au Nord. Il est difficile de confirmer que cette dernière passe bien sur le côté Ouest des bâtiments (côté collines) comme elle devrait théoriquement le faire si elle provenait bien de l’endroit indiqué par Tepco.

Le mystère de la surchauffe d’un transfo non alimenté [édité, 15:52]

Le questionnement qui vient tout de suite à l’esprit est légitime : comment un ensemble de transformation non alimenté peut-il subir un départ de feu aussi important ? La source de l’incendie est-elle réellement située à ce niveau ou ne s’agit-il que d’un nouveau rideau de fumée de l’opérateur ?

Le bâtiment concerné semble ne servir qu’en « supplying power » donc en envoi vers le réseau ; l’alimentation « entrante » se faisant quant à elle par l’intermédiaire d’un autre poste de transformation situé au niveau des unités n°.3 / 4

[EDIT : 16:10] Tepco a publié ce croquis sur sa page Japonaise, la location précise de l’incendie semble se situer entre le B/R n°. 2 et la station de transformation. Le mystère s’épaissit : le point situé le plus à l’Ouest du feu est situé à moins de 50 mètres de la face Ouest du bâtiment-réacteur n°. 2. L’incendie a apparemment remonté le flanc Est de la petite colline sur laquelle est située le poste de transformation.

Sources :

Communique de presse Tepco, 19/10/12

Handouts Tepco 19/10/12 (Japonais)

Vidéo TBSCam Youtube (la vidéo démarre automatiquement à 00:45 sur les premières fumées visibles)

Source des schémas et plans : Interim Report, Tepco, 27/7/11

Via gen4.fr

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 06:27

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cables_edf-jpg

 

Il reste six semaines à la France pour organiser sa production d'électricité afin de faire face à l'hiver, pendant lequel elle ne pourra pas autant s'appuyer sur ses voisins que l'année dernière, a déclaré à Reuters le président de RTE.


EDF, principal producteur, connaît des retards répétés dans la remise en service de ses réacteurs nucléaires et plus tiers d'un tiers de sa capacité de production est actuellement à l'arrêt, contre moins de 5% au cours de la vague de froid qui a touché la France en février dernier.


"L'hiver sérieux commence plutôt en décembre, donc on a encore six semaines", a dit à Reuters Dominique Maillard, président du Réseau de transport d'électricité (RTE), en marge du lancement des travaux d'une liaison électrique haute tension entre la France et l'Espagne.


L'indisponibilité actuelle des centrales nucléaires ne constitue pas le risque le plus important pour la sécurité du réseau, insiste le président de RTE, filiale à 100% d'EDF.


"La préoccupation qu'on a est plutôt liée à la situation européenne", souligne Dominique Maillard, citant la fermeture de huit réacteurs en Allemagne, le développement des énergies renouvelables et l'arrêt de deux réacteurs en Belgique en raison de craintes sur leur sûreté.


En février dernier, la France a pu compter sur ses voisins européens, notamment l'Allemagne, pour importer une quantité record de 9.000 mégawatts (MW) d'électricité, soit l'équivalent en puissance d'environ neuf réacteurs nucléaires.


Traditionnellement exportatrice, la France a besoin d'importer de l'électricité en hiver en raison de sa forte sensibilité au froid.


Dans ce contexte, une consommation trop élevée pourrait obliger RTE à couper volontairement l'électricité dans certaines zones pendant quelques heures afin d'éviter des coupures généralisées, c'est-à-dire pratiquer un "délestage" du réseau.


"Par exemple, on prive d'alimentation électrique un quartier pendant deux heures, en privilégiant bien sûr l'alimentation des hôpitaux, des feux de signalisation, etc. (...) Ce qu'on veut surtout éviter c'est le black-out à 100%."

 


25 ANS D'ATTENTE POUR FRANCE-ESPAGNE


Pour sécuriser l'approvisionnement, RTE projette de construire une dizaine de liaisons entre l'Europe de l'ouest et la France, un carrefour stratégique en raison de sa situation géographique.

"C'est un défi à relever", admet Dominique Maillard, soulignant que ces 20 dernières années seuls 5.000 MW, sur 13.000 de capacité totale, ont été construits.


"L'objectif, c'est d'en mettre en service 15.000 ces 25 prochaines années. Ça veut dire faire 3 fois plus."


En 2014, une liaison souterraine à haute tension, qui passera sous les Pyrénées par un tunnel dont RTE inaugurait mercredi le lancement des travaux, reliera la France à l'Espagne, souvent qualifiée au même titre que le Royaume-Uni d'îlot électrique en raison de sa situation géographique.


Situé, côté français, à Montesquieu-des-Albères, près de Perpignan, le projet franco-espagnol a mis plus de 25 ans à voir le jour, en raison notamment de fortes oppositions locales.


"La pierre d'achoppement, ce sont vraiment les conditions d'acceptation des ouvrages, c'est le point de passage le plus difficile", admet Dominique Maillard.


Les 65 km de constructions souterraines ont multiplié par 8 le coût du projet initial, portant le total à 700 millions d'euros, répartis entre les opérateurs français et allemands. L'Union européenne participe à hauteur de 225 millions d'euros.


Historiquement, les interconnexions ont été pour la France des opportunités commerciales, permettant d'exporter l'excédent d'énergie générée par ses 58 réacteurs, note la Commission de régulation de l'énergie (CRE).


Dans l'avenir, les échanges vont s'intensifier en raison du développement des énergies renouvelables, les pays compensant l'intermittence du solaire et de l'éolien par des importations d'électricité, dit Dominique Maillard.


"Il y a une solution dont beaucoup rêvent, c'est le stockage", ajoute-t-il. "Mais le moyen qui est à notre disposition, c'est le transport d'électricité."

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 08:29

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COMMUNIQUE DE PRESSE


Bonjour,

Vous trouverez ci-dessous  le message du SNU/FSU Pôle EMPLOI qui interpelle le Directeur Général suite à un appel au secours d'agents à qui l'on demande d'exécuter une  mise en scène pour piéger un chômeur qui ne serait pas dangereux, mais dont on affirme, sans preuve, qu'il serait un escroc.

A la suite de ce message adressé au Directeur Général de Pôle Emploi, vous trouverez les consignes données aux agents pour qu'ils participent à cette arrestation en développant des stratégies proposées par une responsable d'équipe : gagner du temps, mentir, demander des pièces, dont Pôle Emploi n'a nul besoin pour inscrire la personne.... 
le temps que la police se mette en place à l'extérieur ! 

Et l'animatrice de conclure : "courage ! aucune crainte à avoir la police ne sera pas loin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Quel est le profil des 2000 nouveaux recrutés par Pôle Emploi : devront-ils avoir des compétences en accompagnement... à la frontière ?

Recours Radiation

http://www.recours-radiation.fr


 MESSAGE du SNU/FSU 

 

    

Mr le directeur Général,

 

Nous sommes alertés par des collègues de La P. ( Languedoc Roussillon) sur l'utilisation des services de Pôle emploi pour une opération de police consistant à tendre une " souricière" en vue de l'arrestation d'un demandeur d'emploi.

Une nouvelle fois, notre organisation syndicale  déplore cette instrumentalisation des missions de Pôle emploi ainsi que la mise en danger , quelle soit physique ou juridique, de nos collègues sur site.

Cette situation nous préoccupe au plus haut point et nous vous demandons de nous communiquer de toute urgence les éléments qui vous ont conduit à autoriser cette collaboration entre les services de Police et ceux de Pôle emploi ainsi que les textes et/ou décisions de justice y afférents.

 

Voici les propos  reçus par mail du 25 septembre 2012 à 10h46 par nos collègues de l'agence de la part d'un (e) responsable d'équipe. Volontairement nous  les avons rendus anonymes, autant pour le nom du responsable que du demandeur d'emploi concerné. 

 

 

" Demain à 10h20 Mr  ………….. est convoqué sur la P.  à 10h20.Ce DE est uniquement convoqué afin d’être localisé par la police .Cela ne se fera pas sur notre site mais à l’extérieur. Un agent de la police sera dans nos locaux afin de gérer  cette localisation avec les autres qui seront à l’extérieur.

X.,Y. et Z. sont en réception Eid. Son titre de séjour est faux mais on ne va pas lui dire et pour prétexte de ne pas l’inscrire on va lui demander ou une copie de son bail ou une attestation d’hébergement.

Il faut essayer de le garder un minimum de temps afin que la police se mette en place à l’extérieur. Ce DE n’est pas dangereux c’est seulement un escroc avec un faux titre de séjour.

Courage ! aucune crainte à avoir la police ne sera pas loin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  "


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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 08:24

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C'est une première. Pôle emploi a été condamné mercredi par la justice pour ne pas avoir assuré sa mission de suivi et de réinsertion professionnelle d'un chômeur de 54 ans. Le plaignant n'avait obtenu que trois rendez-vous en trois ans en demi.

 

 


 

 

© AFP  
Un chômeur de 54 ans a réussi à faire condamner Pôle emploi pour non-respect de ses obligations et violation du droit d’accès à l’emploi. C’est une première, qui pourrait faire jurisprudence. Le tribunal administratif ordonne au service public de recevoir le plaignant sous 8 jours et de lui verser des indemnités de 1 000 euros, correspondant aux frais d’avocats.
Le plaignant, un ex-gestionnaire de clientèle chez Veolia âgé, est au chômage depuis février 2009. En 3 ans et demi, et malgré ses demandes réitérées, il n’a obtenu que 3 rendez-vous à l’agence Pôle emploi où il est inscrit, à Issy les Moulineaux dans les Hauts de Seine. Il a réussi à prouver devant la justice que son agence ne lui avait proposé que des offres d’emploi ne correspondant pas à son secteur d’activité et à ses compétences, alors que son secteur, la gestion, n’est pas particulièrement frappé par le chômage.

« Il est dans une telle précarité »

Pour Me Florent Hennequin, cette décision de justice est une bonne chose : « Ça veut dire qu'un chômeur qui se retrouverait délaissé par Pôle emploi, comme cela a été le cas pour mon client, peut saisir le juge pour demander à mettre fin à cette situation de violation de ses droits (…). (Mon client) était à la fois soulagé de voir que ses droits étaient reconnus et qu'il allait pouvoir bénéficier maintenant d'un accompagnement de la part de Pôle emploi, et en même temps, il avait un peu de mal à s'en réjouir parce qu'il est dans une telle situation de précarité actuellement qu’il ne voit que des perspectives proches. Il est toujours sans emploi, il a toujours des dettes à régler, donc son quotidien ne s'améliorera pas immédiatement ».

« Son objectif c’est de revenir dans l’emploi »

Son client va maintenant pouvoir être reçu par son agence Pôle emploi d’ici une huitaine de jours. « Son objectif, c'est de revenir dans l'emploi et de sortir de la situation dans laquelle il se trouve aujourd'hui, assure Me Florent Hennequin. Tout ce qu'il demande, c'est avoir un accompagnement adapté pour cela, qui soit à la mesure de la mission de Pôle emploi ».
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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 09:31

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Le 28 septembre 2012

 


La banquise arctique est sur le point de disparaître complètement. Pas d'ici 50 ans, mais plutôt d'ici 5 ans, quasiment dans l'indifférence générale. Owni fait le tour de la question avec plein de data dedans.

 

 


 

D’ici 3 ans, l’Arctique pourrait devenir un océan comme les autres.

 

Les derniers relevés du National Snow and Ice Data Center (NSIDC hebergé par l’université du Colorado) et la Nasa faisaient état d’une chute à 3,41 millions de kilomètres carrés de banquise au Pôle Nord (16 septembre dernier), soit 18% sous le précédent record en septembre 2007 (4,4 millions de km2).

Mais surtout, moins de la moitié de mer gelée qu’à la fin des années 1970, aux premières mesures.

Selon le glaciologue Peter Wadhams du département de physique de l’Océan polaire de l’université de Cambridge, l’accélération du phénomène pourrait mener à la disparition pure et simple de cet océan gelé non pas à l’horizon 2070, comme le prévoyait le Giec en 2007, mais en… 2015-2016.


L’ampleur du phénomène est difficile à se figurer en se postant sur un pôle (exercice peu courant sous nos latitudes).

La quantité de mesures réalisées (et mises à disposition en ligne) par le NSIDC permet néanmoins de constater l’évolution générale du phénomène.

Comme toute étendue de glace (terrestre ou marine), la banquise arctique gèle et fond au rythme des saisons, suivant un yoyo d’une amplitude de plusieurs millions de kilomètres carrés de patinoire.

Un graphique de ce cycle prenant en compte toutes les données mises à disposition par le centre depuis les premières mesures en 1978 ne met guère en évidence phénomène qui alarme les scientifiques (voir le graphique ci-dessus).

 


Minima / maxima de surface banquisearctique par année (source : NSIDC)MINMAX 1979198619932000200705101520Surface de banquise (en millions de km2)

 

 

En revanche, en relevant les minimas de chaque année (généralement au mois de septembre), le rétrécissement de la banquise arctique apparaît comme brutal et récent (voir le graphique ci-dessus).

Entre 1978 et 2000, la surface ne dépasse pas les 7,6 millions de kilomètres carrés et ne descend jamais sous 5,6.

A partir de 2001, elle n’excèdera plus les 6 millions de kilomètres carrés et approchera même 4 millions de kilomètres carrés en 2007.

 


Un datagif qui glace le sang

Rapportés à un carte, le constat n’est pas si évident : coincée entre le Nord de la Russie et le champs clairsemé des îles canadiennes, la régression est visible mais pas spectaculaire.

A la manière de Skytruth, nous avons transposé la surface de ces étendues glacées aux contrées tempérées de notre luxuriante Europe.

Les relevés géographiques mensuels des contours de la banquise de NSIDC, une fois projetés sur Google Earth, font apparaître l’effondrement (voir notre carte en .gif ci-dessous).

Dans les années 1980, c’est toute l’Australie que l’on aurait pu cacher sous les glaces arctiques tandis que depuis 2007, seuls les Etats membres de l’Union européenne y trouveraient leur place…

Faute de relevés géographiques, nous avons du nous contenter pour le record de 2012 d’une projection.

Le plus bas de 2012 étant de 18% inférieur à celui de 2007, les contours représentés sur la carte représentent, à proportion, la diminution de la surface minimum de la banquise.

Au 16 septembre 2012, la partie gelée de l’Arctique représentait seulement 3,41 millions de kilomètres carrés, soit l’équivalent des surfaces ajoutées de 16 pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Irlande, Italie, Norvège, Pologne, Portugal, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse, en se basant sur les données géographiques de la Banque mondiale).

Plongée dans la mer, la banquise se comporte comme un glaçon dans un verre : l’eau issue de sa fonte n’entraîne pas, ni n’entraînera directement la montée des eaux.

Elle représente cependant un “stock” de froid qui influence la température des courants marins et aériens, dont l’évolution pourrait influer sur notre climat si ce stock venait à disparaître.

Si la banquise arctique n’est pas la fièvre elle-même, elle constitue un thermomètre efficace du bouleversement climatique qui s’opère.

Mais un thermomètre qui disparaît à vue d’oeil et ne sera bientôt plus qu’une goutte d’eau dans l’océan.

 

 

 

 



Nos données

Toutes les données utilisées sont tirées du Sea Ice Index du NSIDC (à l’exception des données de surface des pays, récupérées sur le site de Banque mondiale) :
-l’intégralité des mesures de l’étendue de la banquise arctique depuis le 26 octobre 1978 (Google fusion table) ;
-les minima et maxima de surface de 1979 à 2010 (Google Drive). Les mesures n’étant pas complètes pour l’année 1978, nous avons préféré l’exclure de ce tableau.


Photos par StormPetrel et Jeff Huffman sous licences Creative Commons, remixées par Ophelia Nor pour Owni /-)
Carte et gif : Sylvain Lapoix et Nicolas Patte. La carte a été réalisée grâce à Qgis et Google Earth.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 20:14

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