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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 16:34

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[Sauf indication contraire, les liens de ce billet renvoient vers des pages web en anglais.]

 

 

 

 


Une modification du droit pénal brésilien permet désormais aux détenus de réduire leur peine de prison en étudiant ou en lisant.

La présidente, Dilma Rousseff, a enteriné les initiatives, appelées Remição por tempo de estudo (« Rédemption par l’étude ») et Remição pela Leitura (« Rédemption par la lecture »), en juin 2012.

Selon cette nouvelle approche du système, pour chaque livre consacré à la science, à la philosophie ou appartenant à la littérature nationale lu par un détenu, celui-ci voit sa peine de prison réduite de 4 jours.

Le nombre maximum de livres pris en compte est de 12 par année, qui correspond à une réduction de peine de 48 jours.

À l’instar des étudiants, les prisonniers doivent rentre des travaux prouvant qu’ils ont réellement lu et étudié les livres choisis.

Toutefois, l’initiative peut surprendre puisque la plupart des détenus brésiliens n’ont pas achevé l’école primaire et, par conséquent, leurs aptitudes en lecture et en écriture sont rudimentaires.


Overcrowded prison in Brazil. Photo by Giuseppe Bizzarri, copyright Demotix (09/03/2003).

Prison surpeuplée au Brésil. Photo de Giuseppe Bizzarri, copyright Demotix (09/03/2003).

 

 


Selon une étude [portugais] portant sur l'éducation dans les prisons brésiliennes, menée en 2006, 8 % des détenus sont analphabètes et 70 % n’ont pas terminé l’école primaire.

Il est prévu que les quatre centres pénitentiaires fédéraux mettent en œuvre le programme et les prisons des États pourraient en faire de même.

La question qui se pose naturellement est : est-il raisonnable de considérer que la lecture puisse mener à la rédemption ?

Dans une interview pour l‘Observatório da Educação, le professeur Elionaldo Fernandes Julião, explique que le projet est « une superbe réussite ».

Il ajoute [PT] :

Il est positif de voir que dans notre société, s'il y a des personnes qui tiennent un discours toujours plus sécuritaire, d’autres soutiennent ce type d’initiatives en gardant à l’esprit que les détenus doivent réintégrer la société une fois leur peine purgée. Même si ceci ne fait pas l’unanimité, l'un des objectifs du passage en prison est de permettre la réintégration sociale. En effet, les principes de la loi sur les sanctions contre le crime  indiquent que la prison ne fait pas seulement office de punition, qu’il faut préparer les prisonniers à leur retour dans la société.

L’initiative a provoqué des débats animés sur les réseaux sociaux.
Sur le blog Readers in the Mist, l’utilisateur Librarians with Altitude commente que l’initiative possède « un grand potentiel pour les prisons du monde entier ».
Il publie aussi une citation de l'un des coordinateur du projet :

« Une personne peut sortir de prison plus instruite, avec une plus large vision du monde », dit André Kehdi, avocat à Sao Paolo, à la tête d'un projet de dons de livres pour les prisons.

Overcrowded prison in Brazil. Photo by Giuseppe Bizzarri, copyright Demotix (09/03/2003).

Prison surpeuplée au Brésil. Photo de Giuseppe Bizzarri, copyright Demotix (09/03/2003).

 

 


Le blog I Love My Kindle partage quelques suggestions destinées au gouvernement :

Les livres doivent être d'une longueur appropriée. Il y a des livres, tels que The Anarchist Cookbook (qui explique comment construire des bombes, par exemple) qui ne seront probablement pas sur la liste.


Raquel Monteiro, a partagé la nouvelle sur le blog Letra (D)escrita. 

 Elle fait partie des personnes ayant pris l’information avec des pincettes.

Elle écrit :

Sincèrement, je ne sais pas vraiment quoi penser de cette mesure. Je suis encore sous le choc !


Prisons et violations des droits de l’homme au Brésil


Le gouvernement brésilien doit faire face à de fortes critiques de la part d’associations humanitaires et d’ONG en raison des violations des droits de l’homme dans le système carcéral, considéré défaillant, qui fait endurer des conditions inhumaines aux prisonniers.

Selon Nation Master, le pays arrive en 5e place en termes du nombre de détenus, 308 000, juste après les États-Unis, la Chine, la Russie et l’Inde.


Le documentaire Hate Under the Brazilian Sun, réalisé et produit par Adele Reeves et Leandro Vilaca, raconte l’histoire du système carcéral selon différentes perspectives, en interviewant des détenus et des ex-détenus, leur famille, des gardes, des officiers de police, de directeurs de prison, des groupes de défense des droits de l’homme, etc.

Si rendre les prisonniers de meilleures personnes semblent un idéal, la réinsertion est très difficile.


Le court documentaire Barreras [PT], réalisé par Iemanjá Cinematográfica, collecte de l‘argent via une plateforme de financement collectif pour produire un long métrage sur l’importance de la musique et de la culture dans les prisons, mettant en valeur les réussites du projet dans les prisons et les commissariats de Rio de Janeiro entre 2006 et 2011 :


Overcrowded prison system in Brazil. Photo by Giuseppe Bizzarri, copyright Demotix (09/03/2003).

Prison surpeuplée au Brésil. Photo de Giuseppe Bizzarri, copyright Demotix (09/03/2003).

 


Ce projet a fait le tour de plusieurs prisons, proposant de la musique aux détenus. L’accueil réservé à cette expérience fut tellement positif qu’elle a donné lieu à d’autres projets, dont 200 projections de film, 20 spectacles, 14 bibliothèques et autres actions pour les prisonniers.


À l’instar de la controverse sur la question emprisonnement-allocation, abordée par Global Voies en septembre 2011, qui vise à fournir un soutien financier aux familles des prisonniers, cette initiative fait partie de la batterie d’outils déployés par le gouvernement pour apporter une réponse appropriée à la question.

 

Ecrit par Rami Alhames · Traduit par Pauline Ratzé

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 07:19

 

 

 

 

 

 

 

 

Discours prononcé par Martin Luther King, Jr, sur les marches du Lincoln Memorial, Washington D.C., le 28 août 1963.

 

 

 

 

Five score years ago, a great American, in whose symbolic shadow we stand signed the Emancipation Proclamation. This momentous decree came as a great beacon light of hope to millions of Negro slaves who had been seared in the flames of withering injustice. It came as a joyous daybreak to end the long night of captivity.

Il y a cent ans, un grand américain, qui jeté sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d'Emancipation. Cet arrêté d'une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d'espoir, aux millions d'esclaves Noirs marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.


  

But one hundred years later, we must face the tragic fact that the Negro is still not free. One hundred years later, the life of the Negro is still sadly crippled by the manacles of segregation and the chains of discrimination. One hundred years later, the Negro lives on a lonely island of poverty in the midst of a vast ocean of material prosperity. One hundred years later, the Negro is still languishing in the corners of American society and finds himself an exile in his own land. So we have come here today to dramatize an appalling condition.

Mais un siècle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres. Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchaînée par la discrimination. Un siècle plus tard, les Noirs représentent un îlot de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle. Un siècle plus tard, le Noir languit toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre. Alors nous venons ici aujourd'hui pour dramatiser notre condition effroyable.


  

In a sense we have come to our nation's capital to cash a check. When the architects of our republic wrote the magnificent words of the Constitution and the declaration of Independence, they were signing a promissory note to which every American was to fall heir. This note was a promise that all men would be guaranteed the inalienable rights of life, liberty, and the pursuit of happiness.

Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre république écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendance, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque américain. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliénable a la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.


  

It is obvious today that America has defaulted on this promissory note insofar as her citizens of color are concerned. Instead of honoring this sacred obligation, America has given the Negro people a bad check which has come back marked "insufficient funds." But we refuse to believe that the bank of justice is bankrupt. We refuse to believe that there are insufficient funds in the great vaults of opportunity of this nation. So we have come to cash this check -- a check that will give us upon demand the riches of freedom and the security of justice. We have also come to this hallowed spot to remind America of the fierce urgency of now. This is no time to engage in the luxury of cooling off or to take the tranquilizing drug of gradualism. Now is the time to rise from the dark and desolate valley of segregation to the sunlit path of racial justice. Now is the time to open the doors of opportunity to all of God's children. Now is the time to lift our nation from the quicksands of racial injustice to the solid rock of brotherhood.

Il est aujourd'hui évident que l'Amérique a manqué à cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Amérique a passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d'opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l'Amérique l'urgence absolue du moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.


  

It would be fatal for the nation to overlook the urgency of the moment and to underestimate the determination of the Negro. This sweltering summer of the Negro's legitimate discontent will not pass until there is an invigorating autumn of freedom and equality. Nineteen sixty-three is not an end, but a beginning. Those who hope that the Negro needed to blow off steam and will now be content will have a rude awakening if the nation returns to business as usual. There will be neither rest nor tranquility in America until the Negro is granted his citizenship rights. The whirlwinds of revolt will continue to shake the foundations of our nation until the bright day of justice emerges.

Que la nation ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu'à l'arrivée d’un automne vivifiant qui amènera liberté et égalité. L'année 1963 n'est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n'était. L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droits civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour où la lumière de la justice arrivera.


  

But there is something that I must say to my people who stand on the warm threshold which leads into the palace of justice. In the process of gaining our rightful place we must not be guilty of wrongful deeds. Let us not seek to satisfy our thirst for freedom by drinking from the cup of bitterness and hatred.

Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui est sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d'actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l'amertume et de la haine pour assouvir notre soif.


  

We must forever conduct our struggle on the high plane of dignity and discipline. We must not allow our creative protest to degenerate into physical violence. Again and again we must rise to the majestic heights of meeting physical force with soul force. The marvelous new militancy which has engulfed the Negro community must not lead us to distrust of all white people, for many of our white brothers, as evidenced by their presence here today, have come to realize that their destiny is tied up with our destiny and their freedom is inextricably bound to our freedom. We cannot walk alone.

Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, puisque beaucoup de nos frères Blancs, on le voit par leur présence içi aujourd'hui, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.


  

And as we walk, we must make the pledge that we shall march ahead. We cannot turn back. There are those who are asking the devotees of civil rights, "When will you be satisfied?" We can never be satisfied as long as our bodies, heavy with the fatigue of travel, cannot gain lodging in the motels of the highways and the hotels of the cities. We cannot be satisfied as long as the Negro's basic mobility is from a smaller ghetto to a larger one. We can never be satisfied as long as a Negro in Mississippi cannot vote and a Negro in New York believes he has nothing for which to vote. No, no, we are not satisfied, and we will not be satisfied until justice rolls down like waters and righteousness like a mighty stream.

Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir en Mississippi n'a pas le droit de voter et qu'un Noir à New York ne voit rien pour lequel il peut voter. Non, non-nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchainera comme les eaux, et que la rectitude sera comme une fleuve puissante.


  

I am not unmindful that some of you have come here out of great trials and tribulations. Some of you have come fresh from narrow cells. Some of you have come from areas where your quest for freedom left you battered by the storms of persecution and staggered by the winds of police brutality. You have been the veterans of creative suffering. Continue to work with the faith that unearned suffering is redemptive.

Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous viennent directement des cellules étroites de prison. Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les véterans de la souffrance créative. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non-méritée vous portera rédemption.


  

Go back to Mississippi, go back to Alabama, go back to Georgia, go back to Louisiana, go back to the slums and ghettos of our northern cities, knowing that somehow this situation can and will be changed. Let us not wallow in the valley of despair.

Retournez au Mississippi, retournez à l'Alabama, retournez à la Géorgie, retournez à la Louisiane, retournez aux ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d'une manière ou d'une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir.


  

I say to you today, my friends, that in spite of the difficulties and frustrations of the moment, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.

Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultes et les frustrations du moment, j'ai quand même un rêve. C'est un rêve profondement enracinée dans le rêve américain.


  

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."

J'ai un rêve qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance: "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."


  

I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at a table of brotherhood.

J'ai un rêve qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.


  

I have a dream that one day even the state of Mississippi, a desert state, sweltering with the heat of injustice and oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.

J'ai un rêve qu'un jour même l'état de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.


  

I have a dream that my four children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.

J'ai un rêve que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère.


  

I have a dream today.

J'ai un rêve aujourd'hui.


  

I have a dream that one day the state of Alabama, whose governor's lips are presently dripping with the words of interposition and nullification, will be transformed into a situation where little black with little white boys and white girls and walk together as sisters and brothers.

J'ai un rêve qu'un jour l'état de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noirs pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et sœurs.


  

 I have a dream today.

J'ai un rêve aujourd'hui.


  

I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight, and the glory of the Lord shall be revealed, and all flesh shall see it together.

J'ai un rêve qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.


  

This is our hope. This is the faith with which I return to the South. With this faith we will be able to hew out of the mountain of despair a stone of hope. With this faith we will be able to transform the jangling discords of our nation into a beautiful symphony of brotherhood. With this faith we will be able to work together, to pray together, to struggle together, to go to jail together, to stand up for freedom together, knowing that we will be free one day.

Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.


  

This will be the day when all of God's children will be able to sing with a new meaning, "My country, 'tis of thee, sweet land of liberty, of thee I sing. Land where my fathers died, land of the pilgrim's pride, from every mountainside, let freedom ring."

Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."


  

And if America is to be a great nation this must become true. So let freedom ring from the prodigious hilltops of New Hampshire. Let freedom ring from the mighty mountains of New York. Let freedom ring from the heightening Alleghenies of Pennsylvania!

Et si l'Amérique veut être une grande nation ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes du New York. Que la liberté retentisse des hauts Alleghenies de la Pennsylvanie!


  

Let freedom ring from the snowcapped Rockies of Colorado!

Que la liberté retentisse des Rockies enneigées du Colorado!


  

Let freedom ring from the curvaceous peaks of California!

Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie!


  

But not only that; let freedom ring from Stone Mountain of Georgia!

Mais pas que ça-que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie!


  

Let freedom ring from Lookout Mountain of Tennessee!

Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee!


  

Let freedom ring from every hill and every molehill of Mississippi. From every mountainside, let freedom ring.

Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi! Que la liberté retentisse!


  

When we let freedom ring, when we let it ring from every village and every hamlet, from every state and every city, we will be able to speed up that day when all of God's children, black men and white men, Jews and Gentiles, Protestants and Catholics, will be able to join hands and sing in the words of the old Negro spiritual, "Free at last! free at last! thank God Almighty, we are free at last!"

Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres! Enfin libres! Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 07:53

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Les tensions récurrentes [1] autour des migrants “nomades” venus d'Europe de l'est ont à nouveau fait l'actualité cet été en France.

Les  démantèlements de campements illicites de Roms  pendant l'été 2012, assumés [2] avec fermeté par le nouveau ministre de l'Intérieur Manuel Valls, dans l'indifférence sinon l'approbation [3] de la majorité des Français, ont suscité chez les défenseurs des intéressés une réaction désabusée.

La Voix des Rroms [4] en regrette presque le précédent ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et ironisait sur Mille Babords [5] :

"Courage, gouvernement Ayrault ! Vous pouvez vous en sortir ! Nous, on s’en sort depuis 700 ans envers et contre tout. C’est juste une question de valeurs à respecter, et ce n’est pas très compliqué."

 

 


Le gouvernement français a annoncé, lors d'une réunion du 22 août 2012, des “solutions alternatives” pour améliorer la situation très précaire des quelque 15.000 Roms vivant en France, pour beaucoup dans des bidonvilles à la périphérie des agglomérations.

Parmi ces mesures [6], un allègement des contraintes pesant sur l'accès au marché de l'emploi des ressortissants de Bulgarie et de Roumanie [7], dont sont originaires de nombreux Roms.

Bien que citoyens de l'Union Européenne et bénéficiant à ce titre de la libre circulation, ils restent soumis en France à des mesures transitoires qui devront de toute façon être levées au 31 décembre 2013.

 

 


Confusion des termes

 


Camp Rom d'Orly [8]

Nouvelles constructions (structures en bois) du “camp Rom” d'Orly. Photo Julien Paisley pour CG94 photos, sur Flickr - CC BY-NC-ND 2.0

 

 


Roms, Rroms, Roumains, gens du voyage français, sédentaires…

La confusion continue à régner en France entre  les “gens du voyage”, français, mais qui ont un statut administratif particulier, et les nouvelles migrations de la misère, venues d'Europe de l'est pour le plus grand bénéfice des amalgames et clichés racistes. Dépêches tziganes veut rappeler le sens des mots [9], après cette constatation :

"Une nouvelle fois tout se mélange ! Rroms et gens du voyage se trouvent associés aux idées de campements, de misère et d’expulsion du territoire. (…) Qu’importe que la très grande majorité des Rroms vivant en France sont citoyens français depuis de nombreux siècles, ils restent assimilés à des étrangers."

 


Déchaînement

 


Les internautes qui se sont déchaînés sur Twitter et les blogs dès l'annonce de cet accès facilité au travail, ne se sont pas embarrassés de ces distinctions.

Mercredi, le mot-clic #ToiAussiTrouvesUnMétierPourLesRoms [10] sur la liste des trends pour la France, rassemblait, dans une orthographe souvent aussi approximative que son intitulé, en majorité des calembours de plus ou moins mauvais goût et des stéréotypes racistes.

"@Superskal: On peut envoyer les Roms en Syrie pour faire du ménage ?#ToiAussiTrouvesUnMétierPourLesRoms [11]"

Jeu de mot, mais poétique :

"@Soldat2Fortune: #ToiAussiTrouvesUnMétierPourLesRoms [11] astronautes pour aller voler les étoiles du ciel et les mettre dans tes yeux. Je suis un#ROMantique [12]."

Emblématique des réactions courantes d'internaute, le titre sur le forum des Moutons enragés [13] “Roms, c'est parti pour leur offrir des emplois en France” et ses quelques 100 commentaires en 24 heures :

"Dl:moi je dit une chose net et clair, QU’ILS RETOURNENT CHEZ EUX;
tous cela finiras mal."


"Dudul: avant de s’occuper de la misère du monde, commençons par s’occuper de nos concitoyens dans le besoins, et en danger…."

 

 


Roms ferrailleurs, Sofia, Bulgarie [14]

“Faudra fer ailleurs” Roms ferrailleurs, Sofia, Bulgarie. Photo Philippe Garov sur Flickr CC BY-NC-ND 2.0

 

 


Chez les blogueurs, on est en peine de trouver des billets assez mesurés pour être cités.

Sur Tempus fugit… Berdepas s'étrangle [15], mais poliment :

"Les 4.395.000 “demandeurs d’emploi” français seront heureux d’apprendre que le problème de l’emploi des Roms a trouvé une solution !!! Leur accès à l’emploi sera “facilité”, ce qui veut dire que ces gens qui, pour la plupart n’ont aucune qualification, aucune volonté sincère d’intégration dans notre société, bénéficieront d’un traitement particulier qui feront d’eux des “Roms d’exception” dans toute la Communauté européenne !!!"


Le haut-fonctionnaire et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Maxime Tandonnet explique [16] :

"L’enrobage diffère un peu il est vrai : on ouvre (comme il est prévu par les traités européens) le marché de l’emploi aux Roumains et aux Bulgares. Tout le monde est content et fait semblant de croire que cette mesure est destinée aux roms…  En réalité l’ouverture porte sur les Roumains et les Bulgares formés et qualifiés pour un métier, ce qui ne correspond pas forcément à la situation des populations en détresse vivant dans des squats et bidonvilles … (…)"

 


Une procédure actuelle complexe, un allègement efficace ?

 


Le dispositif actuel d'accès à l'emploi pour les ressortissants de Roumanie et de Bulgarie assimile ceux-ci aux étrangers extra-européens.

Obtenir un permis de travail est un parcours du combattant, avec les étapes suivantes : relever d'un des métiers en tension [17] (14) de la liste officielle, obtenir d'un employeur une promesse de contrat de travail et le paiement de la taxe assise sur le montant du salaire, et enfin, obtenir de la préfecture une validation de la demande.

L'allégement ou la levée de ces “mesures transitoires” auront-t-ils un impact sur la situation économique de ces migrants ?

Les associations se disent déçues, dans cette vidéo [18] AFP visible sur Daily Motion.

 


carte de séjour [19]

carte de séjour, le sésame Source photo : domaine public

 


Le blog Bienvenue chez les Rroms a approuvé [20] d'avance la mesure, car

"L'argument avancé par Manuel Valls selon lequel les solutions sont à trouver en Roumanie ou en Bulgarie est irrecevable et hypocrite car nous savons que ces deux pays n'ont ni les moyens, ni l'envie de traiter les Rroms comme des citoyens à part entière. La France n'a d'ailleurs pas de leçons à donner vu la manière dont elle traite ses propres “gens du voyage”, pourtant citoyens français."

La divine comédie prend sans hésiter le parti des Roms, mais voit un autre obstacle [21] :

"On nous annonce que le gouvernement Z'Ayrault va ouvrir les métiers en tension aux Roms. Je me marre …. Ce serait en effet bien que les Roms aient accès à certains métiers en tension, hôtellerie, restauration, BTP, métiers de service, aide à la personne. Mais vous le voyez quand vous passez devant un chantier ou quand l'aide ménagère vient visiter la mémé voisine, tous ces emplois sont cooptés par des Africains, majoritairement.(…)
Donc, pour que ça change vraiment maintenant, il faut plus qu'une volonté politique d'intégration. Il faut une volonté soutenue de la part des entrepreneurs et des recruteurs. Et cela sera beaucoup plus difficile à obtenir, parce qu'une fois que les habitudes sont prises il est difficile de faire dévier l'âne de sa trajectoire."

 

 

 

Posted By Suzanne Lehn On 23 Août 2012 @ 22:24 In A lire,Billet,Ethnicité et racisme,Europe de l'ouest,Français,France,Général,Migrations & immigrés,Travail



Article printed from Global Voices en Français: http://fr.globalvoicesonline.org

URL to article: http://fr.globalvoicesonline.org/2012/08/23/119508/

URLs in this post:

[1] récurrentes: http://fr.globalvoicesonline.org/2010/08/19/42071/

[2] assumés: http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120814.OBS9556/camps-roms-valls-defend-la-fermete-contre-le-laisser-faire.html

[3] approbation: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/14/97001-20120814FILWWW00271-roms-approbation-de-80-des-francais.php

[4] Voix des Rroms: http://rroms.blogspot.fr/2012/08/a-villeneuve-dacq-les-rroms-scandent.html

[5] Mille Babords: http://www.millebabords.org/spip.php?article21213

[6] Parmi ces mesures: http://lemonde.fr/politique/article/2012/08/22/ayrault-favorable-a-une-evolution-sur-le-travail-des-roms_1748423_823448.html

[7] l'accès au marché de l'emploi des ressortissants de Bulgarie et de Roumanie: http://lemonde.fr/societe/article/2012/08/22/roms-l-executif-pret-a-lever-les-barrieres-a-l-emploi_1748481_3224.html

[8] Image: http://www.flickr.com/photos/valdemarne/6553744833/

[9] rappeler le sens des mots: http://www.depechestsiganes.fr/?p=4255

[10] #ToiAussiTrouvesUnMétierPourLesRoms: https://twitter.com/#!/search/?q=%23ToiAussiTrouvesUnMétierPourLesRoms&src=hash

[11] #ToiAussiTrouvesUnMétierPourLesRoms: https://twitter.com/search/?q=%23ToiAussiTrouvesUnM%C3%A9tierPourLesRoms&src=hash

[12] #ROMantique: https://twitter.com/search/?q=%23ROMantique&src=hash

[13] forum des Moutons enragés: http://lesmoutonsenrages.fr/2012/08/22/roms-cest-parti-pour-leur-offrir-des-emplois-en-france/

[14] Image: http://www.flickr.com/photos/philippegargov/5618924460/

[15] s'étrangle: http://berdepas.wordpress.com/2012/08/22/hollande-siffle-la-fin-de-lete/

[16] explique: http://maximetandonnet.wordpress.com/2012/08/23/deux-poids-deux-mesures/

[17] métiers en tension: http://www.immigration.gouv.fr/spip.php?page=dossiers_det_imm&numrubrique=286&numarticle=1409

[18] vidéo: http://www.dailymotion.com/video/xt0an6_emploi-des-roms-les-associations-decues_news

[19] Image: http://www.douvaine.fr/Formalites.html#Formalites

[20] approuvé: http://roms.blog.tdg.ch/archive/2012/08/17/une-grande-debrouille-pour-une-politique-de-petite-gribouill.html

[21] voit un autre obstacle: http://ladivinecomedie.20minutes-blogs.fr/archive/2012/08/23/les-solutions-pour-integrer-les-roms-sont-elles-applicables.html

 

 

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 06:45

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http://fukushima-informations.fr/wp-content/uploads/2012/07/IMG_2768-thumbnail2.jpg

 

Cette photo de cadavre de Kibitaki a été prise 24/4/2012 dans le village de Iidate

 

 

 

 

"La radioactivité pour les plantes, les oiseaux, les poissons et d’autres espèces sauvages à proximité de la centrale de Fukushima Dai-ichi sont de 8 à 20 000 fois supérieures aux critères de protection. Il est donc légitime de se poser la question des effets de ce

tte contamination sur les espèces non-humaines, et en particulier des espèces animales telles que les oiseaux.

Pourquoi les oiseaux ?

Un certain nombre de travaux existants laisse penser que les oiseaux sont particulièrement radiosensibles. Ils peuvent donc s’avérer être de bons bioindicateurs sensibles et précoces pour évaluer l’état de santé des écosystèmes. Comme tout groupe animal ou végétal, les oiseaux participent au bon fonctionnement des écosystèmes.

Nos amis chercheurs Japonais qui ne sont pas tous passés à la photo numérique ( des nostalgiques ) on repris l’expérience de Becquerel avec les cadavres d’oiseaux .

Ces Autoradiographie est en quelque chose comme une radio aux rayons X en noir et blanc.

Les cadavres ont donc été déposé sur une plaque photographique dans le noir complet durant un mois , et le film développé sans qu’à aucun moment il ne soit exposé à la lumière (seule la radioactivité émise par le cadavre impressionne la plaque photo).

Les points noirs sur ces photos correspondent au rayonnement des Césium 137 et 134 dont la radioactivité a impressionné les plaques photographiques. Le césium se fixe donc dans le squelette d’ une partie des ailes , les autre parties noircies du ventre de l’oiseau correspondent au rayonnement à l’intérieur de l’estomac , où se concentrent les radionucléides accumulés dans la chaîne alimentaire par l’ingestion des insectes contaminés.

La même expérience peut être réalisée avec des feuilles de pissenlits , pas besoin de matériel coûteux pour voir la radioactivité un vieux labo photographique et du temps suffisent ."
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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 19:08

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Pour faire passer son rejet du métissage et de l'immigration musulmane, une frange de l'extrême droite défend les Amap, le bio et les coopératives agricoles. Un retour très tendance au bon vieux temps qui recycle les vieilles rengaines réactionnaires.

 

http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/node-story/croixgammee.jpg

 

- Une croix gammée tracée dans un champ en Allemagne, en août 2010. REUTERS/Michael Dalder. -

 

 

 

L'extrême droite veut que tout le monde sème. C'est son côté fleur bleue. Sous couvert d'agriculture biologique et de protection de la nature, des militants identitaires en France, franchement néonazis en Allemagne, s’immergent dans la société pour mieux diffuser leurs idées.


Commençons notre balade champêtre dans le sud de l'Allemagne. Bienvenue chez Hans-Gunter Laimer, pantalon vert et chemise à carreaux, implanté en Basse-Bavière.  

 

«Quand Laimer organise une journée portes ouvertes dans sa ferme, il y a un groupe de joueurs de flûte, une conteuse et un marché aux puces pour enfants. Un véritable petit paradis bio», raconte la Suddeutsche Zeitung.


C'est chou. Sauf que l'agriculteur a présenté sa candidature aux élections locales sous la bannière du NPD, le parti néonazi présent dans certains Parlements régionaux.


«Qu'est ce que mes cornichons ont de différents par rapport à ceux d'un Vert?», demande benoîtement l'exploitant.

 

Des «hippies à la Mad Max»

 

Il est également membre du conseil d'administration de l'association Midgard, qui publie le magazine Umwelt&Aktiv, petite revue consacrée à l'agriculture bio. En apparence, pas de quoi fouetter un chat: nombre d'articles traitent des biocarburants, des OGM ou donnent des conseils avisés pour un potager aux petits oignons.


Puis, au détour d'une page, on tombe sur un fatras ésotérique de mythes germaniques et rites païens. Dans la rubrique «sécurité intérieure», les lecteurs du numéro de mars 2011 pouvaient aussi apprendre que le peuple allemand périra, biologiquement et spirituellement, s'il se risque à procréer avec des personnes d'une autre origine ethnique.

 

Et se voit appelé à la résistance face au déferlement des mutilations génitales ou de la lapidation— pratiques forcément juives ou musulmanes– sur le sol germanique. La revue est d'ailleurs considérée comme «une publication de propagande cachée du NPD» par la Direction de la sécurité du territoire.


Jean-Yves Camus, spécialiste des extrêmes droites en Europe et chercheur associé à l'Iris, inscrit Umwelt&Aktiv dans la mouvance völkisch. Les penseurs de ce courant intellectuel, né à la fin du 19ème siècle, défendent la nécessité de pureté de la «race», sous peine de disparition. Fatalement, le paysan allemand, préservé de la modernité, devient l'exemple à suivre.


Leurs héritiers sont des «hippies à la Mad Max», selon l'expression de l'historien Stéphane François, persuadés d'être engagés dans une «guerre ethnique» et que seul le retour à la terre, aux racines peut préserver leur identité germanique. Leur credo, que l'on retrouve aujourd'hui sur des affiches du NPD: «Défendre l'environnement = Défendre la mère-patrie».


«Ils diffusent une manière de vivre […] qui est à la fois nationaliste et autoritaire, et dans laquelle il n'y a pas de place pour le pluralisme et la démocratie», précise au Guardian Gudrun Heinrich, politologue à l'université de Rostock et auteur d'un livre intitulé Braune Oekologie («L'écologie brune»).

 


Des dizaines d'exploitations tenues par des néo-nazis


Hans-Gunter Laimer est loin d'être un cas isolé. Un article des Dernières nouvelles d'Alsace recense pas moins d'une soixantaine d’exploitations agricoles biologiques tenues par des membres du NPD, rien que le long de la Baltique, au nord du pays.


En fait, depuis les années 1990, de nombreux paysans, qui vendent localement leur récolte, s'évertuent à revigorer les traditions de la ligue d’Artaman, un club de joyeux drilles nationalistes bien décidés à revigorer la nation et la «race aryenne» en moissonnant dans des fermes collectives. Heinrich Himmler en fut membre et Richard Darré, général SS et ministre de l'Agriculture du troisième Reich entre 1933 et 1941, l'un des principaux théoriciens.


En réponse à l'ampleur du phénomène, le département de mise en valeur du milieu rural du Land de Rhénanie-Palatinat a même produit une brochure intitulée «Protection de la Nature contre l'extrémisme de droite» qui vise à aider les agriculteurs biologiques résister à l'infiltration de fascistes dans leurs rangs.

 


Mettre la main au panier (bio)


En France aussi des militants, certes bien moins nombreux, ont pris la clef des champs. Leur marotte, encore et toujours: chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.


A l'été 2011, les habitants de Thorey-en-Plaine, en Côte-d'Or, découvrent le «Cercle grevelon» qui, rapporte le quotidien d'informations en ligne Dijonscope, proposait des paniers bio tout ce qu'il y a de plus anodins, garnis de produits locaux: «une Amap comme une autre».

Sauf que Mathieu Bouchard, trésorier du Cercle —dissout à l'hiver 2011— est membre du Bloc identitaire, de même que d'autres créateurs de l'association: «Je ne vois pas ce qu'il y a de politique à vendre des fruits et légumes en faisant travailler les petits producteurs locaux», précisait-il déjà à l'époque en dénonçant «un amalgame».


 Admettons, une hirondelle ne fait pas le printemps.


Des pétitions de Greenpeace sur des sites racistes


Pas besoin de s'appeler Hercule Poirot pour dénicher dans la nébuleuse des sites de la droite radicale d'autres traces de ce noyautage. Visite express. Le Mouvement d'action sociale, d'inspiration fasciste, entend «préserver notre environnement, la richesse des pays et des terroirs, promouvoir une écologie organique qui rende à notre terre sa fonction sacrée et développer le micro-crédit social, les sociétés d’entraides mutuelles, les Amap, les systèmes d’échanges locaux».


«À Réfléchir et Agir [revue identitaire, païenne et racialiste, qui promeut l'idée d'un grand ensemble européen "blanc", de Brest à Vladivostok], on débat même sur les mérites respectifs de la vie citadine et du retour au rural», notait Jean-Yves Camus dans un article publié en mars 2011 par Charlie Hebdo:

«Plusieurs initiatives, qui mêlent projet de vie collective enracinée, refus de la société de consommation et écologie, voient le jour. Des réseaux d'achat direct de produits souvent bio sont créés: Coopérative parisienne; Terroirs et productions de France; ferme de Saumane; Terres arvernes, tous proches du Bloc identitaire!»

L'association Terre et Peuple, ouvertement racialiste, diffuse sans sourciller une pétition de Greenpeace contre les OGM. Ti-Breizh, la Maison de l'identité bretonne, ouverte officiellement depuis 2009 sur la commune de Guerlesquin (Finistère), entend défendre des «projets à caractère identitaire, écologique, caritatif».

 

Son site renvoie vers la liste des Amap du département ou encore vers la Ferme du bout du monde, en Haute-Loire, pourtant sans aucun lien avec cette mouvance (l'exploitant est élu sur une liste de gauche).

 

Un braconnage en règle sur un terrain généralement labellisé à gauche.


«Des tentatives d'enracinement existent depuis les années 1980. Ça reste marginal, d'autant que ces idées ne sont absolument pas suivies au sein du Front national. Son électorat n'y est guère sensible, précise Jean-Yves Camus. Mais ça gagne en cohérence avec le mouvement identitaire, au discours très structuré. Surtout que le thème du localisme est désormais passé dans les médias. Ces idées sont issues d'une longue tradition, qui remonte aux années 1920, mais il y a aussi une part de tactique dans la mesure où elles sont désormais audibles, en particulier par les jeunes.»

 


Le retour au local contre l'immigration musulmane

 

Ces identitaires —qui défendent à la fois une soi-disant «civilisation européenne» et une forme de régionalisme— ont fait de l'«enracinement» et la défense des terroirs, rebaptisés «patries charnelles» ou «communautés naturelles», des thèmes majeurs de leur programme.

Ainsi, le Bloc Identitaire (BI) a consacré un débat entier à l'écologie à l'occasion de sa Convention de 2008.


Arnaud Gouillon, candidat du BI à l'élection présidentielle de 2012, défend également le localisme et, pour couper court à toute accusation de racisme, affiche son respect des identités, de toutes les identités.

A une condition: que chacun s'occupe de ses oignons.

Chez soi.


Le discours est calibré au quart de poil pour coller aux aspirations environnementales tout en respectant à la lettre la ligne dure du mouvement.

Derrière la promotion des particularismes locaux, la peur d'être «submergé» par l'immigration musulmane.

Le rejet de l'agriculture intensive masque une vision fantasmée de la nature et un refus radical de la modernité.

Les vieilles rengaines d'extrême droite ripolinées en vert.


Pour autant, s'agit-il, en France comme en Allemagne, d'une simple OPA sur des thèmes en vogue et porteurs ?

Les identitaires marchent-ils sur les plates-bandes des écolos de gauche ou des altermondialistes pour s'offrir une caisse de résonance ?

Ce serait trop simple.


«Globalement, les écologistes se disent de gauche, bien que leurs valeurs soient clairement conservatrices, donc de droite. Ces références conservatrices ont donné naissance à un courant de l’écologie politique que certains ont pu qualifier de "réactionnaire", couvrant un spectre politique allant de la droite à l’extrême droite, et dont l’influence se fait de plus en plus grande dans les milieux altermondialistes», précise Stéphane François, spécialiste des droites radicales et chercheur associé au CNRS.


Une sacrée patate chaude que voilà, développée dans son dernier ouvrage consacré à la question, L’Écologie politique. Une vision du monde réactionnaire?.

 

Le chercheur y rappelle que les Verts allemands ont été influencés dès l'origine par les idées conservatrices de la Nouvelle droite [1].

 

Et met en lumière les compagnonnages, le mélange des genres au sein de revues comme The Ecologist d'Edward Goldsmith [2] —adoubé prix Nobel alternatif en 1991— Éléments, le magazine de la Nouvelle Droite, ou encore Le Recours aux Forêts de Laurent Ozon [3].

De quoi brouiller les pistes.


La technique du coucou

 

Si, depuis une centaine d'années déjà, des groupes de droite réactionnaire labourent donc le champs du terroir, du localisme et de l'écologie –thèmes aujourd'hui estampillés à gauche–, l'idée de diffuser en douce des idées d'extrême droite est plus récente.

Et la technique de dédiabolisation rudement efficace.


Les spécialistes allemands notent l'implication des militants radicaux, revenus à la terre, dans la vie associative et communale.

Selon un expert du «Groupe de travail sur les colons racistes», qui refuse d'être cité nommément, «la plupart d'entre eux prennent un rôle actif dans la vie du village, s'impliquant dans les écoles et les garderies». «Leur objectif est que les gens n'associent plus le NPD à un mouvement politique mais à un groupe établissant de simples passerelles vers la vie des citoyens», explique un autre.


En septembre 2010, le gouvernement du Land de Mecklembourg-Poméranie avait déjà adopté une loi obligeant toute personne ouvrant une garderie ou une crèche à s’engager à respecter la constitution démocratique du pays.

Objectif de l’opération : empêcher des néo-nazis de créer des Kindergarten, d’influencer l’enseignement ou de se faire recruter comme professeurs dans les crèches et autres écoles maternelles, phénomène qui s’est développé au cours des dernières années.


«S’emparer d'un système moribond est un mauvais choix tactique. Mieux vaut à mon sens créer des alternatives constructives à côté pour préparer l'avenir avec les personnes conscientes de la situation», nous explique Roark, de son vrai nom Olivier Bonnet, porte-parole de Des Racines et des Elfes –comprendre «Européens, libres, fiers, enracinés et solidaires» – qui chapeaute le projet de la Desouchière, né en 2008, projet que Jean-Yves Camus décrit comme une tentative «d'habitat communautaire pour les 100% Gaulois».


«Pour prendre un exemple, poursuit notre elfe qui se sent pousser des ailes, plutôt créer une école hors-contrat efficace que tenter d'influencer laborieusement l'école publique du coin.» Un objectif terre à terre pour couper l'herbe sous le pied de leurs détracteurs. Et faire germer des graines dans les esprits.


Damien Dubuc

 



[1] En France, cette école de pensée, qui se situe entre droite et extrême droite, entendait lier combat politique et combat culturel. Elle est opposée à la mondialisation libérale sans être pour autant attachée à la Nation. Revenir à l'article


[2] Dès 1968, Edward Goldsmith participe à la fondation de ce qui allait devenir Survival International,     l'organisation de défense des peuples premiers. Un an plus tard, il lance au Royaume-Uni The Ecologist, une revue austère, mais qui allait s'imposer comme une référence dans la réflexion sur l'actualité environnementale (une déclinaison française existe depuis 2000). La revue critique violemment la Banque mondiale et l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Mais Teddy est aussi un penseur conservateur, voire franchement réactionnaire, «hostile à l'idée de progrès et à la modernité issue des Lumières», décrypte Stéphane François. Revenir à l'article


[3] Cet ancien militaire de 44 ans aime à mettre en avant son passage chez les Verts, de 1993 à 1995 et se targue d'avoir participé à la constitution d'Europe Écologie. Sa défunte revue Le recours aux Forêts a publié les contributions d'Edward Goldsmith mais aussi de Serge Latouche et d'Alain Caillé, les animateurs du Mouvement anti-utilitariste en sciences sociales (MAUSS), dont l'engagement à gauche ne souffre pas de contestation. Après un tour de piste chez les Identitaires, Ozon est entré en janvier 2011 au bureau politique du Front national, avant d'en démissionner en août de la même année, après un tweet dans lequel il expliquait les crimes d'Anders Breivik par «une explosion de l'immigration» en Norvège.


 

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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 07:29

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La campagne lancée par la Réunion cible tout particulièrement le requin bouledogue (Crédits : Wikipédia)
Info rédaction, publiée le 07 août 2012

Hier, la préfecture de la Réunion a annoncé le lancement d'une opération de pêche au requin. Cette décision intervient après une série d'attaques, la dernière remontant à dimanche.

 


Les requins sont au coeur de toutes les préoccupations à la Réunion.

En effet, alors que le décès d'un jeune homme après l'attaque d'un requin avait suscité beaucoup d'émoi fin juillet, c'est une nouvelle qui s'est produite dimanche dernier.

Un surfeur d'une quarantaine d'années a en effet eu le pied et la main sectionnés par un requin alors qu'il se baignait sur une plage de Saint-Leu.

Mais s'il a réussi à regagner la plage et que son pronostic vital n'est pas engagé, cette attaque a de nouveau déclenché la psychose dans les environs et renforcé la décision du gouvernement.


En réponse aux récentes attaques de requins (8 attaques en 20 mois dont la dernière dimanche), la préfecture de la Réunion a ainsi annoncé qu'elle s'apprête à organiser la capture d'une vingtaine d’entre eux.

"Dès cette semaine", ce sont une vingtaine de requins bouledogues et tigres qui seront capturés par un pêcheur professionnel, a précisé hier le secrétaire général de la préfecture, Xavier Brunetière cité par l'AFP.

Toutefois, la préfecture tient à souligner que "l'opération [de pêche] ne vise pas à réguler la population de requins, car il sera impossible de dire quand la sécurité pourra être assurée".

Il s’agira d’"une pêche à caractère scientifique".

Autrement dit, l’objectif serait de déterminer si les requins bouledogues sont porteurs ou non de ciguatéra, une toxine extrêmement dangereuse pour l'homme présente dans la chair et qui est à l’origine de l’interdiction de la commercialisation de ce poisson.


N’étant pas pêchée, cette espèce de squale tend à se multiplier de façon exponentielle, estiment les associations de surfeurs et les professionnels de la mer.

Cette opération aura lieu "conformément aux instructions données" par le ministre des Outre-mer Victorin Lurel la semaine dernière, a précisé la préfecture.

M. Brunetière a par ailleurs tenu à rappeler que la campagne de prélèvements organisée par l'Etat "n'exclut pas des pêches par les professionnels ou des plaisanciers", soulignant que le requin bouledogue n'est pas une espèce protégée et que sa capture est autorisée, y compris dans la réserve marine.

 


Un renforcement de la surveillance des sports de surf


Mais ce n'est pas là, la seule mesure que les autorités réunionnaises ont décidé.

En effet, la préfecture prévoit également de renforcer la surveillance de plusieurs spots de surf, répondant ainsi aux revendications des représentants de surfeurs.

En outre, la Réunion souhaite que tous les usagers de la mer signalent aux autorités les requins qu'ils rencontrent afin d'aider à l'établissement d'une "cartographie" de leur présence, en les recoupant avec les relevés des scientifiques.


"Nous avons déjà mis en place des mesures de sécurisation pour les clubs de surf. Nous allons les étendre dès la semaine prochaine sur des spots de Saint-Paul et Saint-Leu", a annoncé le secrétaire général de la préfecture.


"Actuellement, l'activité de surf se fait aux risques et périls des pratiquants. L'objectif est d'organiser la sécurisation des sites comme il existe sur les zones de baignades", a ajouté M. Brunetière cité par l'AFP.

 

Outre ce renforcement, la préfecture a également annoncé une accélération de la campagne de marquage de 80 requins conduite par les chercheurs de l'IRD (Institut de recherche pour le développement).

Cette opération permettra de mieux connaître les habitudes et les déplacements des squales le long des côtes.

 


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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 06:16

Il y a 65 ans, le 6 août 1945 à 8h15, un bombardier américain larguait une arme terrifiante  au dessus de la ville d’Hiroshima.


Quelques minutes après l’explosion, la ville fut rasée à 60%  et sur un rayon de 2 km toute trace de vie avait disparu.


Un vent de 800 km/h souffla  avec une chaleur extrême et une  pluie noire s’abattit sur les ruines et les habitants.


La bombe d’Hiroshima tua instantanément  70 000 personnes, la plupart brulés.


Sous les effets des radiations 60 000 autres  moururent dans les 4 mois qui suivirent et jusqu’en 1950, 70 000 autres succombèrent à leurs blessures.


Trois jours plus tard, le 9 août, le même scénario se reproduisit avec un autre B29 qui lâcha une bombe encore plus puissante à 11h02 sur Nagasaki.


Cinq ans après ces bombardements, le nombre de victimes s’élevaient à 340 000 morts, soit 6 fois plus que celles occasionnées par les raids allemands sur les villes britanniques en 1940 et 1941 qui visaient, eux aussi des populations civiles.


La bombe atomique qui ravagea la ville d’Hiroshima était la première arme de destruction massive expérimentée à échelle réelle.


Elle visait à créer un climat d’épouvante dans la population civile afin, disait-on officiellement, de hâter la réédition du Japon.


Les habitants de ces deux villes martyrs servirent surtout de cobayes humains pour tester les effets monstrueux de la plus terrifiante des armes imaginées par les hommes ; arme d’apocalypse capable de détruire toute vie sur la planète


Pour le président Truman, président des Etats-Unis à l’époque, c’était le prix à payer pour sauver des vies américaines. Thèse réfutée par certains militaires comme les généraux Eisenhower ou Mac Arthur  ou certains scientifiques comme Albert Einstein, qui tous considéraient la bombe atomique inutile d’un point de vue militaire ou moral car « le Japon avait déjà perdu la guerre »


Deux jours après cette tragédie, le 8 août, Albert Camus écrivait avec une lucidité incroyable dans le journal « Combat »

« La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. Et il concluait par ces mots :

« Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous percevons encore mieux que la paix et le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernants pour choisir entre l’enfer et la raison. »

 


 

Voici un article du nouvelobs.com qui relate la cérémonie de Nagasaki :


Le maire de Nagasaki a appelé dimanche 9 août à l'interdiction mondiale des armes nucléaires, à l'occasion du 64e anniversaire de l'explosion de la bombe atomique américaine, qui avait fait environ 80.000 morts dans cette ville japonaise en 1945.


"Nous, êtres humains, avons aujourd'hui deux chemins devant nous", a déclaré le maire de Nagazaki, Tomihisa Taue, lors d'un discours prononcé peu après 11h02, soit l'heure à laquelle une bombe à plutonium américaine a rasé la ville le 9 août 1945. "Si l'un peut nous mener à un monde sans armes nucléaires, l'autre nous emmènera vers l'annihilation et nous fera souffrir une nouvelle fois de la destruction connue à Hiroshima et Nagasaki il y a 64 ans", a-t-il ajouté. L'attaque sur Nagasaki avait eu lieu trois jours après celle qui avait fait 140.000 morts à Hiroshima. Le Japon avait capitulé le 15 août, mettant fin à la deuxième Guerre mondiale.

 

hiroshima_48.jpg
Hiroshima, avant et après le bombardement américain du 6 août 1945.


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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 05:55
1890 :

Première exécution par chaise électrique à la prison d'Auburn, de New York.

 

1945 :

Bombardement d'Hiroshima au Japon par les États-Unis avec une bombe à l'uranium.

 

1962 :

Indépendance de la Jamaïque.

 

1973 :

Bombardement "par erreur" de la ville cambodgienne de Neak Long, par l'armée américaine, causant la mort de centaines de civils.

 

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 06:37

 

 

http://idata.over-blog.com/0/52/20/26/aout/feu_rouge.jpg

 

1914

Invention du feu rouge électrique

Les premiers feux rouges électriques sont installés à Cleveland (Etats-Unis). D'autres feux rouges avaient été expérimentés à Londres, avec une lanterne à gaz qui explosa au bout d'un mois, et à Paris, avec un système de disques rouges et blancs interchangeables manuellement.

En 1923, le feu électrique arrivera à Paris : au rouge on s'arrête, à la sonnerie on démarre.

En 1934, le feu tricolore le remplacera

 

 

1858

Le premier télégraphe transatlantique

La première liaison télégraphique entre l'Amérique et l'Europe est réalisée avec un câble qui relie Terre-Neuve à l'Irlande.

Le premier message sera envoyé dix jours plus tard.

Mais l'isolation du câble ne résistera qu'un mois.

Un second câble transatlantique sera tiré en juillet 1866 et restera en exploitation pendant une centaine d'années.

 

 

1962

 

Mort de Marilyn Monroe

L'actrice hollywoodienne de 36 ans, Marilyn Monroe (de son vrai nom Norma Jean Baker Mortenson), est retrouvée morte dans la chambre de sa villa californienne. Dépressive, elle aurait mal supporté la fin de sa liaison avec le président John F. Kennedy et venait d'abandonner le tournage du film "Something Got to Give" de George Cukor.

L'enquête conclura au suicide par barbituriques.

 

 

1963

 

Accords pour la limitation des essais nucléaires

Dix-huit ans après l'explosion de la première bombe nucléaire américaine au-dessus de la ville japonaise d'Hiroshima, les Etats-Unis, l'Union Soviétique et la Grande-Bretagne signent les accord de Moscou.

Ceux-ci interdisent les essais nucléaires dans l'atmosphère, dans les mers et dans l'espace.

Les essais souterrains restent autorisés.

Une centaine d'Etats ratifieront ces accords, mais la France et la Chine, qui mettent alors au point leur arsenal stratégique, refusent d'y adhérer.

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 08:02

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José Bové est de nouveau cité à comparaître devant la justice.

 Cette fois, pas d’histoire de fauchage volontaire ou de Mac Donald en ruine.

 Une association écologiste pour la protection des animaux sauvages a porté plainte contre le plus célèbre paysan de France.  

En cause, des déclarations sur les loups, que les bergers doivent abattre en cas d’attaque de leur troupeau.

 

Un militant écologiste contre une association écologiste.

 C’est la drôle de situation dans laquelle se retrouve José Bové depuis deux jours. L’association pour la protection des animaux sauvages a déposé plainte après des propos tenus sur une radio Lozérienne.

 Le député EELV, recommande aux bergers de tirer sur les loups en cas d’attaque du troupeau:

« Pour moi les choses sont claire. Si le loup risque d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire c’est de prendre un fusil et de tirer. Je ne crois pas qu’au nom de la bio diversité, on doit accepter. Est-ce qu’on veux qu’il y ai encore des paysans, est ce qu’on veut encore des bergers dans les Cévennes et sur les Causses ou pas? ».

  

Tôlé du coté l’Aspas

Où on accuse le militant alter mondialiste de « se rabaisser au niveau de l’anti-écologie primaire ».


La réaction de José Bové ne s’est pas fait attendre.  

Dans une interview accordé au Monde, il appelle les écologistes à cessez la langue de bois.

 « On ne peut être à la fois contre la désertification des campagnes et l’extension urbaine à l’infini, et en même temps créer à la campagne des espaces où les agriculteurs ne peuvent pas vivre » avance t-il.  

 

Rappelons que le loup reste une espèce protégé en France par la convention de Berne.  

 

Les propos de Jose Bove sont passibles de 15 000 euros d’amendes et d’un an d’emprisonnement.

 


 Florian Perray

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