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Le problème de savoir si le lait des mammifères et ses dérivés sont bons ou mauvais pour la santé humaine ne laisse personne indifférent
dans les « sociétés occidentales » laitières.
Le « public » ne peut pas choisir et ne sait plus qui
croire. Entre ceux qui prônent les vertus de ce breuvage issu de la mamelle de la vache, de la brebis ou de la chamelle etc. et ceux qui prétendent, comme moi, que le lait animal est un poison,
on ne s’y retrouve plus…hélas !
Certains de mes amis médecins me disent qu’ « il n’est
pas prouvé » que le lait animal soit nocif pour l’être humain, et je leur rétorque que l’inverse non plus… et je rajoute qu’il n’existe aucun crédit de recherche pour prouver la nocivité des
laits des mammifères envers l’espèce humaine… ce qui est fort dommageable pour elle.
L’on ne prouve que ce que l’on veut prouver…
Actuellement personne n’a intérêt à montrer
scientifiquement la nocivité du lait des mammifères pour l’Homme. (Quelque soit son âge !)
(Le Politique est conseillé par
l’Expert…. « dépendant » de l’agroalimentaire ; si l’Expert est indépendant… le Politique va dans le sens du courant, pour être réélu : les choses ne sont pas prêtes de
changer).
Symbolique du lait.
Sur le plan symbolique, le lait est fortement chargé de
significations psychoaffectives parfois inconscientes.
La blancheur du lait équivaut à une pureté
originelle.
L’aliment des jeunes mammifères nouveau-nés est
synonyme d’innocence, sortant du sein maternel, il est vécu comme rempli d’Amour inaltérable, de douceur, de tendresse, de générosité désintéressée.
Dans la Mythologie, on considère souvent le lait
comme un met réservés aux dieux et on leur donne en offrande, comme si, eux seuls, étaient capables de l’assimiler sans s’empoisonner.
Dans le mythe indien de la création du monde, le cosmos était la mère de lait nourricière des
dieux.
Ce liquide blanc était la boisson sacrificielle
qu’on appelait « Soma ».
Le lait réchauffé faisait partie des sacrifices védiques tel un symbole du flux divin de la
Vie.
Dans l’Egypte antique, la déesse Isis est souvent représentée en train de nourrir
le pharaon au sein, ce qui était considéré comme une marque d’adoption.
Le lait est une boisson qui donne la vie et même plus, puisque si on le prend au sein d’Isis,
le lait donne l'immortalité comme on peut le voir dans la tradition égyptienne sur les fresques d'un temple de Nubie; Isis allaite le pharaon Sésostris avec cette inscription « avec
mon lait pur, la Vie entrera dans tes membres ».
Dans les cultes d’Attis et de Mithra l’usage de
lait et de miel faisait partie du rituel.
Dans la bible, la terre promise de Canaan est une terre d’abondance car le lait et le miel y
coulent à flots.
Les allusions bibliques au lait pur et doux qui nourrit les élus sont
innombrables.
Dans le Coran, également, il existe un paradis, où
coulent des rivières de lait, de vin et de miel.
Dans le Talmud, il existe un interdit en relation
avec le lait : « tu ne cuiras pas le veau, dans le lait de sa mère ».
Ce qui est interprété chez les juifs
pratiquants par : ne pas manger au cours d'un même repas, des produits laitiers et de la viande.
(Mais, ce qui veut peut-être dire, d’attendre que le
veau soit sevré par la vache… avant de l’abattre et de le manger. Il peut exister plusieurs lectures des textes des religions révélées.)
Dans la mythologie grecque, la Voie Lactée s’est
formée quand Era (Junon) a arraché de son sein, le goulu petit Héraclès (Hercule) après une succion trop violente : le lait divin coula… et ainsi naquit notre galaxie.
En grec, le lait se dit « galactos » et la voie lactée elle même se nommait Galaxis.
C’est la chèvre Amalthée qui dans la mythologie grecque allaite Zeus le roi de l’Olympe
lorsqu’il est enfant.
C’est le lait d’une louve qui sauve Remus et Romulus fondateurs de Rome.
Sur le plan historique, chez les peuples éleveurs, les offrandes de lait sont courantes, une
exception où on ne buvait jamais de lait en Chine, mais on l’utilisait pour la préparation de certains plats.
Le lait de la femme conférait d’autre part la puissance.
Au Moyen-âge on représente souvent la Vierge à l’Enfant comme une vierge allaitante. Les
nourrices vénéraient particulièrement cette image de la mère du Christ allaitant.
Les nourrices vénéraient également Sainte Catherine d’Alexandrie décapitée en 307 et martyrisée, car de sa plaie avait jailli du lait et non du sang.
Les alchimistes du Moyen-âge considèrent
également le lait et le sang, comme les deux symboles des événements originels, qui peuvent, mélangés d’une certaine façon, faire apparaître de l’or.
Inconscient et goût du
lait.
Le lait c’est aussi le souvenir du bonheur absolu du temps éloigné où chacun était nourrisson,
lorsqu’il tétait le sein maternel.
Nos sens ont été éduqués lors de la tétée.
Les contacts du sein maternel tendre et chaud,
sans angulation, pétrissable à souhait, lors des tétées par la bouche et les mains du nourrisson forgent les sensations tactiles.
Les mains de la mère touchent le corps du nourrisson, la chaleur du corps maternel et du sein
établissent une stimulation des capteurs cutanés.
L’odeur de la peau maternelle et l’odeur du lait humain, agissant par les phéromones, stimulent
l’olfaction
Le goût sucré du lait humain qui
contient le plus de sucre (lactose) de tous les laits des mammifères restera ancré notre vie durant.
Le goût profond du sucre, vers lequel se plonge tout humain, surtout lorsque les choses vont
mal, n’est du que par le souvenir inconscient du goût du lait maternel.
Lors de la tétée, la voix de la mère, les modulations vocales et les bruits des corps de la
mère stimuleront l’appareil auditif, et le sens de l’audition.
Le sens visuel est sûrement stimulé le
plus tardivement par la tétée, ce qui explique que beaucoup de nourrissons tètent les yeux fermés, car tout occupés qu’ils sont par le plaisir des quatre sens, ils n’ont pas besoin de stimulation visuelle supplémentaire.
La richesse de la stimulation sensorielle de l’allaitement au sein construit
la connectique cérébrale du cerveau humain très immature à la naissance et c'est le nombre de connexion des neurones qui en font un organe
exceptionnel.
Rien n’effacera le souvenir du bonheur du nourrisson repu que nous avons tous
étés.
Ce souvenir du bonheur perdure la vie durant et
la consommation de lait sucré peut être le rappel inconscient de ce temps merveilleux. Hélas trois fois hélas, le lait maternel est
irremplaçable,le sein reste un attribut humain.
On retrouve parfois une involution
vers le lait, chez les grands vieillards qui se nourrissent de lait sucré, et de pain sur la fin de leur vie.
Le lait est souvent aussi considéré comme une boisson "anti-alcool".
Il est de bon ton pour une image de pleine santé de boire du lait.
L’image du sportif se réhydratant après l’effort avec du lait est même plus favorable que la
simple utilisation de l’eau.
Le lait est généralement connu (à tort) comme un
contre poison, car traditionnellement, sa consommation rapidement après un empoisonnement passer pour éliminer et neutraliser le poison.
Dans certaines casernes de pompiers, il est d'usage après le combat du feu et l'inhalation des fumées toxiques, de boire du lait.
Funestes erreurs.
Dans la réalité des choses, les toxines diverses
et poisons sont très souvent liposolubles, c’est à dire, dissous dans les particules lipidiques du lait et conduits, ainsi, jusqu’au fin
fond de l’organisme.
Loin d’être un contre poison, le lait est plutôt
un véhicule qui conduit les poisons au cœur de toutes les cellules, accentuant l’empoisonnement.
Avant la découverte du microbe qui provoque et entretient les ulcères de l’estomac :
l’Hélicobacter, le régime pour tous les ulcéreux était le régime « blanc ».
C’était un régime à base de lait glacé qui calmait les douleurs ulcéreuses.
Il y a à peine 30 ans, l’on amputait une grosse partie de l’estomac pour enlever un
ulcère gastrique.
Cette méthode radicale chirurgicale est oubliée….mais les idées des soi-disant bienfaits du lait ont la vie dure !
Nous sommes dons attachés au lait pour des
raisons sensorielles dues à nos souvenirs émotionnels et psychoaffectifs de notre
primo enfance, ce qui forge le goût.
Nous sommes attachés également au lait et à ses dérivés pour des raisons intellectuelles puisque nous avons la certitude que c'est un aliment ou une boisson bénéfique pour « la santé ».
Il existe également des pressions sociétales,
économiques, familiales, médicales, etc. .
La société nous pousse à la consommation de produits laitiers.
La croyance des « bienfaits » du lait, nous renforce dans les certitudes et les
habitudes.
Généralement on pense consommer le lait des animaux depuis des temps immémoriaux, en réalité ce n’est que depuis une soixantaine d’années que la proportion de lait et dérivés est
devenue aussi grande dans notre alimentation.
Si la consommation de beurre a baissé en France, la consommation de fromages a tendance à
augmenter et la multiplication des produits laitiers nous incitent toujours à en consommer d’avantage. La force de l’habitude de consommer des
produits laitiers par l’Occident est généralement plus forte que dans le reste du monde.
La puissance des forces commerciales et le plaisir immédiat sont souvent
plus forts que l'observation personnelle occultée, des méfaits du lait, sur soi même et que la connaissance des effets délétères des produits laitiers en matière de santé humaine.
Et pourtant !
Et pourtant, il suffirait de faire une expérience personnelle qui consisterait à supprimer
totalement tous les produits laitiers pendant une durée de trois mois, pour voir réapparaître une bonne haleine du matin, un état digestif sans brûlures, ballonnements, constipations ou
diarrhées, un état ostéo-articulaire sans tendinites, raideurs, douleurs, crampes nocturnes, fatigue, un état cutané sans acné, eczéma et parfois psoriasis, un état ORL sans sinusites ni glaires,
pour retrouver une qualité du sommeil et du réveil que l’on avait oublié….
Ou peut-être même jamais connu.
Pourquoi un tel attachement aux pis de la vache, de la brebis ou de la
chèvre ?
Trois mois pour changer…allez, chiche !