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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 15:52

 

http://cc4p.asso-web.com/uploaded/image/icones/chien_betise.jpg

 

Les chiots grignotent même les pattes des tables et des chaises.

 

Découragez-les de cette habitude en tamponnant les endroits les plus attrayants (vos chaussures, une boîte de carton et tout ce qui est en bois que votre chiot voudra se mettre sous la dent) avec de l'huile de clou de girofle.

 

L'odeur et le goût amer le dissuaderont de grignoter.

 

 


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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 14:39

 

Recette pour 4 personnes

Temps de préparation : 30 minutes

Cuisson : 20 minutes

Difficulté : ☆

  http://www.gourmetsleuth.com/images/curry-powder.jpg

 

Il nous faut

✿   250 g de fromage frais
✿   1 aubergine
✿   4 cuillères à soupe de lentilles  cuites
✿   2 cuillères à café de curry en poudre
✿   2 cuillères à soupe d'huile d'olive
✿   4 cl de jus de citron
✿   1 oignon
✿   1 gousse d'ail haché 4 cuillères à soupe de sauce tomate
✿   1 gousse d'ail haché
✿   1 cuillère à café de gingembre en poudre
✿   8 tranches de pain de mie
✿   Fines herbes

 

 

Faites revenir l'ail, l'oignon haché, et le gingembre rapé dans une poêle avec une cuillère à soupe d'huile d'olive.

Ajoutez l'aubergine coupée en très petits dès et laissez cuire doucement.

Lorsque l'aubergine est bien ramollie, ajoutez le fromage frais, la sauce tomate, les lentilles cuites et le curry.

Mélangez soigneusement et laissez mijoter pendant 15 minutes a feu doux.

Si besoin, ajoutez un peu d'eau.

Arrosez de jus de citron.

Faites griller le pain de mie coupé en petits carrés et répartissez dessus la préparation. Saupoudrez de curry et décorez avec les fines herbes.

Vous pouvez déguster ces canapés tièdes ou froids.

 

Pour garder le craquant du pain grillé, préparez les canapés au dernier moment.

 

 

*-._.-* *-._.-* bon appétit *-._.-* *-._.-*

 


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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 06:51

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En 2011, 1 milliard d’êtres humains souffrent de la faim, et 1,4 milliard n’ont pas accès à l’électricité.

Les OGM et l’énergie nucléaire, issus d’un même monde, le monde de l’après Seconde Guerre Mondiale, apparaissent comme des solutions inéluctables.

Devons-nous pour autant succomber, sans tests environnementaux et sanitaires approfondis, aux OGM et au nucléaire ?

 


Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ?

Comment se fait-il que l’énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ?

Les conclusions seraient-elles accablantes ?

 

Après « Nos enfants nous accuseront » et après « Severn », le troisième long métrage de Jean-Paul Jaud s’attaque une nouvelle fois aux défis environnementaux, en donnant la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, sénégalais ou français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants.

 

Autant de personnes qui s’expriment librement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le NUCLÉAIRE.


Narré par Philippe Torreton, ce film apporte une vision transversale entre ces deux technologies, génétique et nucléaire.


Il apporte des alternatives positives, mais surtout des réponses sans appel sur l’irréversibilité et la contamination inévitable du vivant.

 

 


TOUS COBAYES ? Le nouveau film de Jean-Paul JAUD

 

 

 

 


Dans un entretien, Jean-Paul Jaud raconte comment, « Tous Cobayes », il dresse les mêmes constats sur deux sujets :


- "les OGM d’abord qui sont aujourd’hui de plus en plus exploités alors qu’on ne maîtrise pas les effets. La nature réagit, certaines maladies apparaissent mais encore une fois, face à la pression de grandes multinationales, on ne nous dit pas la vérité.


- Le nucléaire ensuite, car c’est exactement la même logique : nous sommes dans l’opacité et le mensonge. Des prédateurs cupides nous l’imposent. Je suis allé tourner à Fukushima et j’ai vu que le nucléaire entraine la destruction.

Je ne veux pas dresser un portrait anxiogène mais mon devoir est d’informer les gens, de dresser un constat, de dénoncer les méthodes et aussi de proposer des solutions. Pour moi, les médias dépendent la plupart du temps des mêmes multinationales qui n’ont plus aucun respect pour notre écosystème et seulement du respect pour leur compte en banque. En laissant faire cela, nous risquons de le payer très cher et surtout de le faire payer aux générations futures. Je ne suis pas un idéaliste, je sais qu’il existe des solutions de substitution. En ce qui concerne le Japon, il y avait avant Fukushima 54 réacteurs nucléaires en fonctionnement. Aujourd’hui ils sont tous à l’arrêt et cela n’empêche pas l’économie Japonaise de s’en sortir".

 


Alors, sommes-nous tous des cobayes ?

 

A vous de juger avec ce long métrage qui sortira le 26 septembre prochain...

 


Pour soutenir la diffusion de ce film militant, Générations Futures lance une souscription publique.

"Sans vous ce film pourrait ne pas être diffusé et remplir sa mission d’information !" alerte l’ONG. Pour soutenir le film cliquez ici.


- Suivez l’actualité du film sur la page facebook de Tous Cobayes ?
- Contactez le distributeur J+B Séquences Distribution

 


Photo Jean-Paul Jaud

 


Tous cobayes ! Le Livre

Le 26 septembre les éditions Flammarion publieront également Tous cobayes ! signé par le Professeur Gilles-Éric Séralini.

Ce film de Jean-Paul Jaud est une libre adaptation de cet essai sur les effets sanitaires des principaux produits chimiques et OGM...

On en parle plus longuement dans quelques jours sur CDURABLE.info.

 



 

 

Voir en ligne : Consultez le site officiel du film

 

 


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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 06:40

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source : link

 

 

 

 

Pétition Non aux chasseurs dans les écoles

 

 


 

Le gouvernement autorise les amateurs d’armes à entrer dans les écoles pour donner des leçons de « développement durable », favorisant ainsi le prosélytisme du lobby chasse envers les enfants.

Les chasseurs n’ont aucune légitimité pédagogique.

Leur passion de la chasse et leur concurrence avec les prédateurs naturels leur donnent une vision déformée de la faune, qu’ils partagent entre « nuisibles » et « gibier ».

Les chasseurs ne sont pas des biologistes et n’ont pas de compétence pour décrire un écosystème dans sa globalité.

Leur opposition aux mesures de protection de la biodiversité, leur opposition aux ours et aux loups, leur absence dans les combats pour la défense des animaux sauvages, leurs contentieux quasi quotidiens contre les protecteurs ne rend pas leur discours « écologique » crédible.

L’ASPAS, de nombreux enseignants et le collectif “NON aux chasseurs dans les écoles” réclament l’arrêt immédiat de ces opérations illégales, immorales et inutiles.

 


NON aux chasseurs dans les écoles !

 


 

link

 

 

 

 

 


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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 06:31

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source : link

 

je cite : « La chasse en Haute-Savoie se porte bien, tant en nombre de pratiquants, que de leur renouvellement, avec de plus en plus de jeunes qui nous rejoignent - sans doute l'effet de nos actions pédagogiques menées dans les écoles..."

 

!!!!!!!!!!!!

 

 

Une nouvelle saison de chasse prometteuse

 


jeudi 06.09.2012, 14:00

Le deuxième dimanche de septembre marquera le lancement de la saison pour les chasseurs haut-savoyards. (Photo Guillaume Coursat)
Le deuxième dimanche de septembre marquera le lancement de la saison pour les chasseurs haut-savoyards. (Photo Guillaume Coursat)

 

Ce dimanche 9 septembre, 8 000 nemrods haut-savoyards pourront à nouveau assouvir leur passion. Cette saison de chasse durera quatre mois, jusqu'au 20 janvier 2013, et s'annonce fructueuse.


Au sein de la Fédération départementale des chasseurs, basée à Villy-le-Pelloux, on attend cette ouverture avec impatience  : malgré un hiver long et des conditions météo printanières plutôt capricieuses, l'état des populations des grands et petits gibiers est en effet satisfaisant. « On s'attend même à une meilleure saison pour le petit gibier », renchérit le président André Mugnier.


« Dans tous les cas, ça s'annonce sous les meilleurs auspices. »

A cela une raison, pour le président Mugnier : « La chasse en Haute-Savoie se porte bien, tant en nombre de pratiquants, que de leur renouvellement, avec de plus en plus de jeunes qui nous rejoignent - sans doute l'effet de nos actions pédagogiques menées dans les écoles. Nous constatons aussi que les femmes sont en nombre croissant. Nous avons également mis en place une gestion des espèces efficace et respectueuse qui porte désormais ses fruits. »

Urbanisation galopante Restent malgré tout quelques ombres au tableau pour le président de la fédération haut-savoyarde : « Nous sommes confrontés depuis plusieurs années à un phénomène qui s'amplifie : les territoires naturels sont grignotés régulièrement par l'urbanisation.Et si nous nous inscrivons aujourd'hui comme un acteur incontournable de la préservation des territoires ruraux et de la nature alpestre, force est de constater que le dynamisme économique, démographique et touristique du département pose problème. »

Un problème qui sera largement abordé en 2013 lors des États généraux de la chasse en Haute-Savoie, un événement voulu par André Mugnier : « Cette manifestation réunira tous les acteurs concernés par la chasse. Ce sera l'occasion d'imaginer ce qu'elle sera dans vingt ans, de quelle façon nous pourrons exercer notre passion, quel rôle nous pourrons jouer dans la préservation de notre patrimoine naturel. »

Autre thème qui devrait également alimenter les débats : la présence du loup sur nos territoires.
« Je suis ce dossier depuis 1999, y compris au niveau national », souligne André Mugnier. « Nous sommes aujourd'hui face à un développement des meutes, auquel il faut répondre. Pour ma part, je prône un plan de régulation, établi par massif. » Là aussi l'actualité sera intense l'année prochaine puisque le "plan loup" 2013-2017 devra être arrêté.


Toujours d'actualité également, les dégâts causés par les sangliers aux cultures : « Les choses s'améliorent grâce à notre action sur le terrain, qui s'avère efficace », estime le président de la fédération.

« Avec 135 000 euros d'indemnités versées aux agriculteurs par les chasseurs pour l'année 2011, nous sommes parmi l'un des départements qui enregistre désormais le moins de dégâts dans ce domaine. »

 Plus généralement, avant le grand jour, ce dimanche 9 septembre, André Mugnier tient enfin à rappeler quelques règles essentielles : « J'appelle chacun à la vigilance, au respect des règles élémentaires de sécurité et de bonne entente avec les autres utilisateurs de la nature. »

 Une nature parfois capricieuse : « Sédentaires, migrateurs, de plaine ou de montagne, les animaux sauvages ne subissent pas tous de la même manière les aléas climatiques qui impactent leur survie hivernale et la réussite de leur reproduction », relèvent ainsi les techniciens de la fédération.  

« Les conditions hivernales 2011/2012, bien que rigoureuses, ne semblent pas avoir partout touché trop fortement les ongulés qui ont sans doute, aussi, su profiter pleinement de l'abondante fructification forestière de l'année passée. La succession d'épisodes pluvieux de la fin du printemps n'a pas arrangé les agriculteurs, contraints de retarder les périodes de fenaison. En revanche, elle a fait le bonheur des chevrillards, levrauts et autres oiseaux nichant au sol. »


CYRIL BELLIVIER

 

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merci de bien vouloir prendre le temps de signer cette pétition :

 

 

 

 

http://www.aspas-nature.org/agir/petitions/non-aux-chasseurs-dans-les-ecoles/

 

 

 

 

 

 

 

 


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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 06:14

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http://photo.europe1.fr/infos/france/gaz-de-schiste-498467/8757967-1-fre-FR/Gaz-de-schiste_scalewidth_630.jpg

 

 ---------- Message transféré ----------
De : nonaugazdeschiste

 

Bonjour à tous,

 
A grand renfort de communication médiatique, le gouvernement a fait savoir qu'il annulait 7 permis de prospection de gaz de schiste.

Nous sommes donc très heureux et soulagés d'apprendre que les permis de Cahors et de Beaumont de Lomagne sont mis à la corbeille !

Mais attention !! la lutte continue car :

- on nous fait croire que François Hollande a annulé TOUS les permis .. au nombre de 7 !! ? alors qu'il y en a une CENTAINE pour lesquels la confusion demeure entre conventionnel et non-conventionnel
- il reste sur le département 47 le permis d'Eauze, demande de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux
- de nouveaux permis peuvent être demandés, de façon discrète !
- connaissant la pression des lobbies, ils ne lâcheront pas le morceau aussi facilement !

Donc nous restons mobilisés et vigilants !

La journée du 22 septembre à Beaumont de Lomagne est bien sûr maintenue, elle sera une journée festive de mobilisation et d'information.

Petit détail à rajouter qui a son importance : les permis annulés correspondent à des zones où la mobilisation citoyenne est forte !!

 

 

 

 

 

 

 

 

EXTRAIT d'un communiqué AFP de ce vendredi 14 septembre :

 
Gaz de schiste: les détails des sept permis annulés

 
PARIS - Voici les principaux détails concernant les sept demandes de permis de recherche d'hydrocarbures que le gouvernement a décidé vendredi de rejeter, parce qu'il considère qu'elles visent les gaz de schiste, selon les données recueillies par l'AFP.

- Beaumont-de-Lomagne: la demande de recherche de gaz portait sur une zone de 10.405 km2, s'étendant sur 7 départements (Lot-et-Garonne, Dordogne, Lot, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Ariège, Gers). Elle avait été déposée par BNK France, filiale de l'américain BNK Petroleum.

- Brignoles: la demande de recherche de gaz sur une zone de 6.785 km2 qui s'étend sur 4 départements (Var, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône et Vaucluse, d'après le demandeur) avait été déposée par l'américain Schuepbach.

- Cahors: la demande de recherche de gaz sur 5.710 km2, sur 4 départements (Aveyron, Dorgogne, Lot et Tarn et Garonne), émanait de 3Legs Oil&Gas, une société de l'île de Man.

- Lyon-Annecy: la demande de recherche de pétrole et de gaz portait sur 3.800 km2, répartis sur 5 départements (Savoie, Haute-Savoie, Ain, Isère, Rhône), et avait été effectuée par Schuepbach.

- Montélimar (extension): la demande de recherche de gaz émanait du géant pétrolier français Total. Elle concernait 1.859 km2 situés sur trois départements (Drôme, Var, Gard).

- Montfalcon: la demande visait à rechercher du gaz sur une superficie de 5.792 km2, dans cinq départements (Savoie, Isère, Drôme, Ardèche et Rhône), et avait été déposée par BNK France.

- Valence: la demande visait du pétrole et du gaz, sur une zone de 5.801 km2 à cheval sur cinq départements (Rhône, Isère, Savoie, Drôme, Ardèche), et avait été déposée par 3Legs Oil & Gas.

(©AFP / 14 septembre 2012 15h09)

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 09:10

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Le coltan, métal sanglant dans nos téléphones

Le coltan, métal sanglant dans nos téléphones

 

 

 

Dans la mythologie, le mortel Tantale vola les Dieux lors d’un festin pour offrir les mets aux hommes.


Les divinités, furieuses d’avoir été trompées par un homme auquel elles avaient accordé leur confiance, l’enfermèrent en enfer au beau milieu d’arbres fruitiers et à côté d’un lac dont les fruits ou l’eau se rétractaient dès que Tantale voulait étancher sa faim ou sa soif.


Le malheureux fut condamné à vivre dans le besoin éternel au milieu de l’opulence.


Mais le tantale tient aujourd’hui sa revanche.


Une triste revanche !



Le coltan, un métal source de misère


Tantale

 

Le tantale, (en partie) à cause de lui, les Congolais sont aujourd’hui plongés dans la misère et la violence sans pouvoir espérer profiter prochainement des fantastiques richesses qui sommeillent sous leurs pieds. 


Car le tantale est aussi le nom d’un minerai obtenu en raffinant le coltan, dont la République Démocratique du Congo (RDC) dispose de 80% des réserves connues (1).


Très prisé par les industries de pointe occidentales, le tantale est principalement utilisé dans les condensateurs d’ordinateur et de téléphone portable.


On le retrouve aussi dans les missiles, les fusées et les avions grâce à ses propriétés physiques remarquables (résistance à la chaleur et à la corrosion).


Et oui, vous avez donc du tantale partout autour de vous, probablement même dans l’appareil que vous utilisez pour lire cet article !


 


 

 

Les principaux acheteurs finaux de tantale vous sont d’ailleurs bien connus : Motorola, Nokia, Sony (pour sa PS3), Samsung, Bayer, NEC, …

  • La République Démocratique du Congo vit dans un état de guerre depuis 16 ans au moins (2),
  • En 1996, une rébellion contre Mobutu Sese Seko, le dictateur de l’époque, amène Laurent Kabila au pouvoir,
  • Depuis, les rébellions et les instabilités se succèdent, attisées par des mouvements transnationaux (comme les milices Hutu venues du Rwanda ou les troupes du général Nkuda) et par les pays voisins  qui souhaitent s’accaparer le contrôle de cette riche république meurtrie.

« Riche » car si la production mondiale est aujourd’hui assurée aux trois quarts par l’Australie, la part de la production de coltan assurée par la RDC est appelée à augmenter compte tenu :

  • (a) du fait que l’exploitation australienne n’est pas durable ;
  • (b) qu’on ne sait actuellement pas recycler le tantale ; et
  • (c) que le marché de l’électronique continue de croître depuis le début des années 2000.

 

 

La malédiction des matières premières


 

L’« or gris » ne profite donc guère à la RDC, déjà accablée par la malédiction des matières premières (3) en ce qui concerne l’or et le diamant comme le confirme le Groupe d’experts de l’ONU.

 

D’ailleurs, on constate que le Rwanda voisin exporte 13% du coltan sur le marché mondial (4) alors qu’il ne dispose pas de réserves de coltan : toutes les ventes rwandaises se font grâce à des ressources pillées en RDC.

 

Au Congo même, l’exploitation des « diamants de sang de l’ère digitale » profite le plus souvent aux groupes armés, soit qu’ils fassent exploiter les gisements, soit qu’ils y touchent au passage une commission.

 

Les mines sont le plus souvent organisées en concessions accordées par le propriétaire du terrain à des « prospecteurs-creuseurs », qui sont d’anciens villageois ou paysans (5).

 


 


Ces creuseurs ont un travail à double tranchant : ils peuvent toucher jusqu’à 75 dollars par semaine (6) en revendant leur production à des grossistes, soit l’équivalent de 6 mois de travail pour un cultivateur local.

 

Ce salaire est d’autant plus mirobolant que les agriculteurs ont depuis une vingtaine d’année la quasi-certitude que leurs récoltes seront confisquées par des milices en quête de ravitaillement (7).

 

Mais les conditions de sécurité des mineurs sont plus qu’incertaines et les effets à long terme sur la santé des poussières de coltan, légèrement radioactif, restent inconnus.

 

Les grossistes, de leur côté risquent d’être volés et tués par les milices auxquelles ils vendent leur minerai.

 


Le développement de cette économie principalement souterraine a été rendu possible par la corruption des politiques et par l’importance opérationnelle des milices, mais aussi par la complicité d’un certain nombre d’entreprises occidentales peu scrupuleuses.

 

Les entreprises américaines (Motorola, AVX puis Nokia) font pour une fois figure d’exemple grâce à la loi Dodd-Frank, qui les oblige à certifier l’origine du coltan qu’elles utilisent.

 



Mine de coltan au Congo - image aboutenvironment.com

 

 


Mais les compagnies qui ne sont pas soumises à cette loi font peu de cas de l’éthique et utilisent du coltan congolais par l’intermédiaire de leurs sous-traitants chinois (encore eux !).

 

Cette situation, déjà dénoncée en 2001 par des ONG avec le slogan « pas de sang sur mon portable » n’a pas manqué d’indigner le célèbre groupe hacktivisteAnonymous en mai dernier : il s’est attaqué aux sites webs des groupes HC Stark (filiale de Bayer), SamsungLG et Sony (8).  

 

Anonymous affirmait à cette occasion que chaque kilo de coltan extrait a coûté la vie à deux enfants – assertion peu vérifiable mais qui a le mérite de mettre en lumière les conditions de travail choquantes dans certaines mines où des enfants extraient à main nue le minerai radioactif .

 


Ainsi, le coltan et un (gros) coin d’Afrique sont les otages des stratégies de puissance aux intérêt divergents de multinationales avides, de pays à la réalpolitik sans scrupule.

 

Comme le souligne une note de l’Ecole de guerre économique (9), l’irruption brutale de la Chine au Congo menace  les intérêts stratégiques européens et américains, eux mêmes divergents.

 

La course pour les mines de l’or gris n’est sans doute pas finie ; ça va saigner !

 


*

(1) Moryoud, Céline, & Katounga, 2002 - Attention à ne pas confondre « réserves disponibles » avec les « ressources disponibles » : les premières sont connues et faciles d’accès dans les conditions technologiques actuelles ; les secondes sont estimées et leur extraction n’est pas toujours rentable avec les technologies actuelles. Les études concernant les 80% sont contradictoires et il est parfois question de 65% partagés entre les 2 Congo.
(2) À tel point que la période 1998 – 2003 est parfois surnommée « première guerre mondiale africaine ». 3 à 5 millions de personnes y auraient perdu la vie.
(3) La malédiction des matières premières provoque : (A) une économie centrée sur le seul secteur extractif et peu compétitive, (B) augmente le risque de guerre civile, et (C) modifie le mode de gouvernance d’un pays en faveur de quelques minorités et au détriment des citoyens (Rosser, 2006)
(4) Martineau & GRAMA, 2003

(5) Mantz, 2008
(6) D’autres sources parlent de 10 à 50 US$ par semaine.
(7) L’ONU dénonce un « pillage systématique »,voir (Groupe d’experts de l’ONU, p. 8)
(8) Voir le communiqué //operationgreenrights.blogspot.fr/2012/05/opcoltan.html#more
(9) http://www.infoguerre.fr/documents/guerre_coltan_RDC.pdf

 

 


Bibliographie

  • Groupe d’experts de l’ONU. (s.d.). Rapport sur l’exploitation illégale des ressources naturelles en RDC. Mantz, J. (2008). Improvisational Economies: coltan production in eastern Congo.
  • Anthropologie sociale, pp. 34-50.Martineau, P., & GRAMA. (2003). La route commerciale du coltan congolais: une enquête. Récupéré sur Université du Québec à Montréal:  unites.uqam.ca/grama/pdf/Martineau_coltan.pdfMoryoud, Céline, & Katounga. (2002). Coltan exploitation in the eastern Democratic Republic of Congo. Dans J. Kind, & K. Sturman, Scarcity and surfeit: the ecology of Africa’s conflicts. Pretoria: Institute for security studies.Rosser, A. (2006). The political economy of the ressource curse: A literature survey. (I. o. Studies, Éd.) IDS Working Paper.
  • Reilly, Erin. 2010, ‘The Global Impact of Coltan Mining for Cell Phones, Electronics and Games’, Green Home Authority : //greenhomeauthority.com/the-global-impact-of-coltan-mining-for-cell-phones-electronics-and-games/ [mars 2011]
  • Sonnenberg, Bianca. 2005, Mining: Environmental and Societal Impacts the Democratic Republic of the Congo, World Ecosystems Beyond Borders,: //global.wisc.edu/outreach/k-12/webb/units/mining.htm/[2011,]

 

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 06:58

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« Ne vous fiez pas aux couples qui se tiennent par la main. S’ils ne se lâchent pas, c’est parce qu’ils ont peur de s’entretuer » – Groucho Marx

 

 


Même mes jeunes amis aux idées libertaires les plus avancées, sans cracher pour autant sur toutes les  blagues boulevardières servies à profusion sur les réseaux sociaux, frémissent, rougissent, pâlissent à la seule évocation du mot « adultère ». Il faut avouer qu’il est des mots qu’on peut penser, mais ne pas dire en société, comme le chantait un grand philosophe des seventies qui ne dédaignait pas non plus d’exhiber son postérieur à toute la France gaullienne – c’est dire s’il était iconoclaste !


Alors, que révéler de nouveau sur ce sacro-saint couple qui fait couler tant d’encre, de sueur, de bile et de larmes (et je n’irai pas plus loin dans l’évocation de ses diverses sécrétions corporelle…) ?


Commençons par l’origine de son monde, à savoir son étymologie : du latin « copulare », c’est clair et je ne vous fais pas, à dessein, de dessin plus précis…


Mais chacun sait que le mariage n’existe plus, sauf sur TF1 qui fait des cartons d’audimat au bénéfice de Coca-Cola en exhibant des postulantes de tous âges au titre suprême, s’affrontant sans vergogne et sans aménité aucune dans l’exercice intitulé « c’est moi qui ai le mieux réussi le plus beau jour de ma vie », quelle merveilleuse consolation pour celle qui vient de se faire prendre dans un piège pervers n’ayant rien à envier à la tapette à souris version Hooker avant l’intervention de PETA !  Récompense : un « voyage de noces » idyllique aux îles Caïman (rien que l’idée d’une lune de miel dans un pays au  nom de crocodile me ferait frémir de terreur !).


On lui a inventé de nouveaux ersatz, méthadones inoffensives de la félicité nuptiale décomplexée : union libre, PACS, alliance gay ou lesbienne… Et aussi des substituts anti-routine vieux comme le monde : triolisme, échangisme, fétichisme, sadomasochisme, transformisme… Mais tout cela ne change rien ! Le couple reste la référence sociale suprême, et son but la création d’une famille (dont nous avons osé  écrire dernièrement qu’elle était une cellule de destruction massive). Quant à l’image du couple modèle, idéal, parfait, le « beau » couple regardé avec béate admiration, elle fait encore de multiples ravages dans la publicité, les magazines people et le cœur des ados (parfois attardées, oui féminin pluriel, hélas !) qui bavent d’envie devant la ribambelle de rejetons fabriqués ou choisis par le blockbuster monogamique Brad Pitt/Angelina Jolie.


Donc le couple reste, cela semble évident mais ne l’est pas tant que cela, la machine à produire et à faire perdurer un clan, toujours défini, appelé, identifié par le nom du père – et si mes rares amies qui ont osé s’opposer à cette tradition séculaire autant que sécuritaire n’ont pas été pléthore dans les bureaux de l’Etat Civil, je ne les en admire que plus ! Mais non, nous rétorquera le chantre de la médiocrité télévisuelle du samedi soir après l’turbin et du p’tit bonhomme en mousse, le but avoué du couple c’est l’AAAmour, avec un triple A que les agences de notation ne sont pas près de dégrader. C’est beau, l’aveuglement total et la croyance absolue en la tradition Valentinienne dégoulinant de bons sentiments aussi écoeurants qu’une overdose de fraises Tagada ! Dommage, dommage, mais ça n’existe pas, désolée de casser un mythe pas si millénaire qu’on pourrait le croire…


Sachez que mon professeur de littérature médiévale à La Sorbonne commençait chaque année son cours aux étudiants débutants par cette interpellation « Mesdemoiselles, Messieurs, l’amour, cette invention du XIIème siècle … », sûr qu’il était d’un choc inattendu sur nos esprits désespérément romantiques et lamentablement dévoyés par les studios Disney, en reprenant cette phrase de l’historien Seignobos, réactualisée ensuite par la prolifique et nobelisable Joyce Carol Oates. Eh oui, avant le XIIème siècle, point d’amour connu entre hommes et femmes, ça fait quand même un sacré tsunami culturel !


Adam et Eve, Samson et Dalila,, Judith et Holopherne,  Antoine et Cléopâtre, pfffffff ! Intérêt, sexe, pouvoir ou reproduction, mais point d’amour… Ne parlons pas non plus de Phèdre, ni d’Andromaque, ni même de Bérénice, pures inventions d’auteurs du XVIIème (siècle, pas arrondissement) visiblement obsédés par des tragédies toujours annoncées, mais jamais étayées par une quelconque preuve historique. Conclusion : le couple amoureux n’a que neuf cents petites années d’existence sur les cinq millions  écoulés depuis l’apparition de l’Australopithèque, comment voulez-vous qu’on le prenne au sérieux ?


Nous avons donc une expérience très limitée en la matière, si j’ose dire, et tout reste à inventer, ouf ! – parce que jusqu’à maintenant, c’est loin d’être brillant !  On s’attire – simple réaction chimique – on s’attache et on s’abandonne (n’est-ce-pas, charmant Christophe Maé qui, après tant d’autres, en avez fait votre fonds musical d’ agitateur adulé de fan(e)s en délire), on se cache et on fusionne, on se contorsionne, on s’emprisonne, on se contusionne de blessures narcissiques, puis on s’empoisonne à mort et en définitive…


Alors, les filles, arrêtez le massacre ! Ayez des enfants, transmettez-leur votre matronyme, et faites mentir Sigmund – il bénéficia seulement des 83 ans de sa propre vie pour se concocter un savoir matrimonial digne de ce nom, et il les employa à culbuter sa belle-sœur sur tous les divans qui passaient par hasard à sa portée, pas très sérieux pour s’ériger en juge et en théoricien d’une relation  d’origine prétendument tellurique !


Réinventez le couple matriciel et le culte de la déesse-mère, qui assurait seule la reproduction de la race. Lorsque le mâle prit conscience de son rôle de géniteur et de père pouvant devenir dominant, il n’eut de cesse que de s’approprier la femme qui, de mère libre, passa au statut d’« épouse » et de servante, d’esclave sexuelle en perpétuel contrôle. L’ère du couple patriarcal est terminée, l’unité fusionnelle, à l’instar de La guerre de Troie, n’aura pas lieu. Il ne s’agit pas d’amour, la démonstration fut faite, alors n’apportez pas dans la corbeille de « copulation » la recherche inconsciente de vos manques et la compensation de vos faiblesses.


Le besoin de l’autre ne correspond qu’à une blessure initiale, primale, remontant à la côte d’Adam et à l’éviction du jardin d’Eden. Si l’on ne se remet jamais vraiment de la nostalgie du paradis perdu, ce n’est pas une raison pour le rechercher dans le premier bellâtre venu, et d’avoir pour lui les yeux d’une Chimène qui se moquerait comme d’une guigne de la vie de son papa, beaucoup  trop prétentieux au demeurant pour être regretté.


Notre société est malade d’un déséquilibre entre les polarités masculines et féminines : trop de rationnel, trop de combats, trop d’argent, trop de puissance et d’avidité de pouvoir. Ramenez ce monde à la fluidité, l’intuition, la douceur, la tendresse, la délicatesse. Privilégiez la pulsion de vie d’ Eros par rapport à Thanatos, cessez toute complicité avec la destruction et la mort.


Si douce était la vie en Crète, au temps de la Grande déesse minoenne, tournée vers la nature, le culte de la végétation et des animaux pacifiques ! Même son régime alimentaire est donné en exemple : envoyez se rhabiller ce cher docteur Dukan qui veut vous gaver de minables protéines de chairs en décomposition pour vous rendre maigres à décoller les affiches de chez Mac Do rien qu’en les regardant, et convaincre les couturiers teutons misogynes que vous semblez anorexique à point pour exhiber vos os sur les podiums de l’Avenue Montaigne. Gavez-vous d’aubergines, de tomates et d’oignon crus, de fromages de chèvre frais et de pain aux graines de sésame parsemé d’ un filet d’huile d’olive, laissez-vous tenter par les pâtisseries orientales, cheveux d’anges arachnéens et pâte amandine à la rose, et terminez par de blonds raisins séchés à la caresse du soleil grec : vous voilà prête à tenir le rôle qui vous est assigné de toute éternité.


Pardon, Elsa, mais je prends pour un sacré tordu celui qui a osé dire que la femme était l’avenir de l’homme !


Elle est elle-même son propre avenir, mais elle est surtout l’avenir du monde, et de la société tout entière…


Dont acte : Mesdemoiselles, puisque vous fûtes récemment  supprimées du vocabulaire de tous les formulaires administratifs, tirez-en les conclusions qui s’imposent : cogitez-vous un état civil inédit, réinventez votre vie, existez quoi, il est grand temps !

 


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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 06:00

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La France, pays des droits des Roms ?

 


par Xavier Rothéa
28 août 2012

 


Face à la récente relance de la politique anti-roms, quelques réalités doivent plus que jamais être rappelées, sur une population méconnue, invisibilisée ou stigmatisée, et soumise comme peu d’autres à des politiques d’État particulièrement violentes.

C’est à ce rappel salutaire que participe le texte qui suit, initialement paru dans la revu anarchiste Réfractions, que nous remercions de nous autoriser cette republication.

 


Partie précédente


En 1895, un recensement, entrepris par le ministère de l’Intérieur, dénombra sur le territoire français  [1] « quatre cent mille vagabonds et vingt-cinq mille nomades en bande voyageant en roulotte ». Les parlementaires décidèrent de soumettre cette population « potentiellement dangereuse » à un contrôle policier serré. Une loi du 16 juillet 1912 instaura un carnet anthropométrique pour les nomades, véritable titre de circulation sur lequel figuraient photos d’identité et empreintes digitales. Ce carnet devait obligatoirement être présenté dans chaque commune qui, conformément à cette même loi, pouvait refuser le stationnement. À la situation difficile des temps de paix succéda celle, intenable, des temps de guerre.


En octobre 1939, les Roms furent assignés à résidence par les autorités républicaines soupçonnant en eux une possible « cinquième colonne ». La circulation des nomades fut interdite le 6 avril 1940 et le ministère de l’Intérieur demanda aux préfets de les assigner à résidence en des termes ne comportant aucune ambiguïté sur la considération qu’il portait à ces populations :


« Leurs incessants déplacements, au cours desquels les nomades peuvent recueillir de nombreux et importants renseignements, peuvent constituer pour la Défense nationale un danger très sérieux, il est donc nécessaire de les soumettre à une étroite surveillance de la police et de la gendarmerie, et ce résultat ne peut être obtenu que si les nomades sont astreints à séjourner dans un lieu déterminé. »


Et de conclure :


« Ce ne serait pas le moindre bénéfice du décret qui vient de paraître, s’il permettait de stabiliser des bandes d’errants qui constituent du point de vue social un danger certain et de donner à quelques-uns uns d’entre eux, sinon le goût, du moins les habitudes du travail régulier. »  [2]


Ces mesures, et la loi de 1912, permirent un fichage minutieux des Roms qui fut, là aussi, utilisé par le régime de Vichy lorsque celui-ci entreprit de traquer et d’interner les Roms. Dès l’été 1940, les arrestations et les internements se multiplièrent aussi bien dans la zone occupée que dans la zone « libre ». Claire Auzias, qui rejoint en cela le spécialiste du régime de Vichy, l’historien Robert Paxton, démontre que la politique anti-Rom de Vichy, comme sa politique antisémite, est intrinsèque à son idéologie et qu’elle n’est pas une politique imposée par les nazis.


L’internement fut d’abord confié aux préfets entre octobre 1940 et novembre 1941. Le regroupement dans quelques grands camps en 1942, dont celui de Montreuil-Bellay  [3], fut le prélude à la déportation vers l’Est. L’ampleur de cette politique est aujourd’hui encore difficilement chiffrable. L’historienne Marie-Christine Hubert établit à 4657 le nombre de Roms français internés dans la zone occupée et à 1004 dans la zone « libre »  [4]. Il est par contre impossible de déterminer combien de Roms non français eurent à subir ces politiques.


Le plus déconcertant, peut-être, réside dans le fait que ces prisonniers ne furent pas libérés en 1944 comme les autres internés, restant enfermés pour certains jusqu’en mai 1946. Les « retrouvailles » avec la République étaient ratées. Leurs relations ne s’annonçaient pas sous les meilleurs auspices, d’autant que la loi de 1912 et le carnet anthropométrique qu’elle imposait aux populations nomades, restaient en vigueur.


Soyons clair : jamais sous la République, il n’y eut de législation spécifique envers les populations romanis ni aucune forme de reconnaissance officielle (pas plus que de reconnaissance d’autres minorités). Pourtant les législations concernant les gens du voyage (terme aujourd’hui préféré à celui de nomades), sans référence à une appartenance ethnique particulière, sont largement responsables, depuis 1912, de la situation actuelle des Roms, quel que soit leur mode de vie. Car si le nomadisme n’est pas constitutif de l’identité romani, ce fut un mode de vie d’abord majoritaire avant d’être entravé, combattu et réprimé par l’État français.


Les législations successives réglementant le nomadisme ont toujours constitué des entraves à la liberté de mouvement et, de ce fait, imposé une sédentarisation forcée mais déguisée. Au titre de circulation imposé en 1912, succéda la loi du 3 janvier 1969 instaurant la notion de « commune de rattachement » repris par les lois de 1985 et de 1990 (loi Besson). Justifiée par l’octroi de droits s’attachant à la commune de rattachement, cette mesure n’en constitua pas moins une entrave à la liberté de circulation et surtout d’installation, en imposant pour tout changement de commune de rattachement, l’existence de liens réels avec la nouvelle commune. A-t-on déjà vu des personnes sédentaires devoir prouver des liens réels avec une commune pour pouvoir s’y installer ?


Le volet de la loi Besson prévoyant la mise en place d’aires de stationnement dans les communes de plus de 5000 habitants par des mesures incitatives n’a pas été appliqué. En 1999, d’après le GISTI, seules 358 communes de plus de 5000 habitants sur 1739, disposaient d’une aire de stationnement, souvent près des autoroutes, des décharges ou des zones industrielles. On peut se demander si cette législation ne fut pas, en réalité, destinée à satisfaire les municipalités en empêchant l’installation « illicite » à l’intérieur des communes. Parallèlement, le pouvoir des maires fut augmenté en leur permettant de prononcer une expulsion sans décision d’un juge. D’un seul coup, il suffisait à une municipalité d’installer une aire de stationnement dans un endroit insalubre et/ou excentré pour interdire aux « gens du voyage » de s’installer ailleurs.


Ces entraves successives à la libre circulation ont conduit à l’abandon progressif des activités économiques liées au mode de vie nomade et donc à la sédentarisation progressive des « gens du voyage » et, parmi eux, des Roms nomades. Là se situe le nœud du problème car, comme le soulignent Violaine Carrère et Christophe Daadouch,

« Entre le désir de l’État de les voir s’installer et celui des élus locaux et d’une grande partie de la population de les voir circuler, les gens du voyage sont dans une situation paradoxale : il leur est imposé de se sédentariser sans que personne ne souhaite qu’ils puissent le faire. »


Cette situation paradoxale n’est pas nouvelle et s’est traduite, de tout temps, par une sédentarisation progressive et ségréguée. Les populations « autochtones », dans leur grande majorité, ne voulant pas de familles romanis dans leurs quartiers ou déménageant quand celles-ci venaient à s’installer. Le fantasme du « voleur de poules » est aujourd’hui encore très tenace.


Cette sédentarisation s’est faite, la plupart du temps, dans les quartiers les plus délabrés ou en voie de « taudification » des centres villes ou plus récemment dans les barres des banlieues des grandes villes. Abandonnés à leur triste sort, ces quartiers accumulent, aujourd’hui, les problèmes sociaux de tout type. L’association Médecins du monde, dans un rapport publié en 2001, dresse un sombre tableau de la situation de nombreux groupes de Roms en France, Allemagne, Italie, Grèce, Espagne et Portugal :


« Selon les estimations recueillies en 1999 en Espagne, France et Grèce auprès de Roms/Tsiganes confrontés à des situations d’exclusion, l’indice de mortalité néonatale précoce relevé dans ces populations s’élève à environ 19‰ (contre 2,2‰ en France en 1996), tandis que la mortalité infantile atteint environ 23,5‰ (contre 4,8 ‰ en France en 1996) (...) L’origine des graves difficultés sanitaires auxquelles se heurtent les populations roms/tsiganes est bien identifiée : conditions de vie déplorables en termes d’adduction d’eau, d’alimentation électrique, d’équipement sanitaire, d’enclavement, etc ; des lieux de vie qui se situent toujours à l’écart des autres populations et les expulsions, récurrentes, ne sont jamais suivies de propositions adéquates ; des situations de pauvreté et accès limité au marché du travail ; de faibles niveaux de scolarisation et d’accès à la formation professionnelle. »


À n’en pas douter, les difficultés que rencontrent les Roms aujourd’hui sont le résultat de siècles de préjugés et de répression entretenus et encouragés par les autorités centrales et locales à l’écoute des fantasmes des populations qu’elles ont, elles-mêmes, contribués à façonner et à répandre, jouant habilement des stéréotypes pour imposer des modes de vie plus conformes à l’ordre social qu’elles voulaient imposer.


Une origine méconnue et un mode de vie original couplés à une organisation sociale différente sont des éléments à charge apparemment suffisants pour être d’abord pourchassés, bannis puis fichés, enfermés, surveillés, sédentarisés, « ghettoïsés », pour enfin être laissés à l’abandon dans des quartiers sordides. L’État français, comme les collectivités locales, refusent d’admettre leur responsabilité historique dans cette situation et persistent au contraire dans la même démarche ségrégative.

 


Quelles perspectives ?


À la faveur de la chute des régimes « communistes », une nouvelle conscience romani s’est développée, d’abord en Europe de l’Est puis en Europe de l’Ouest. En 1995, l’hebdomadaire Courrier international titrait à sa une :


« Les Roms : naissance d’une nation ».


Deux axes de revendications, pas forcément contradictoires, virent alors le jour au sein d’associations romanis et chez les intellectuels roms :


- Soit en faveur de la reconnaissance collective des Roms comme minorité nationale dans chaque État impliquant un certain nombre de droits dans le domaine politique, culturel ou relatifs à l’éducation ;

- Soit pour la défense des droits individuels des Roms, dans l’optique d’une égalité des droits de tous les citoyens.


Autant dire tout de suite que cette volonté légitime des Roms d’être considérés comme des citoyens à part entière (reposant sur le postulat tronqué de l’égalité des droits dans les démocraties libérales) fut très rapidement déçue. Les nouvelles autorités « démocratiques » des pays de l’Est remirent rapidement les Roms à leur place de « citoyens de seconde zone » (en supposant que tous les autres soient dans la première).


La revendication du statut de minorité nationale fut parfois satisfaite, notamment en Roumanie et en Macédoine. Cette reconnaissance fut en réalité le prétexte à une instrumentalisation des Roms et de leur image au niveau national et international. En Macédoine, par exemple, où les Albanais revendiquent le statut de nation constitutive au même titre que les Slaves macédoniens, la reconnaissance des Roms offre le triple avantage pour le gouvernement, de légitimer le refus des revendications albanaises au nom du principe de l’égalité entre minorités, de rapprocher les Roms des Slaves macédoniens contre les Albanais et enfin d’offrir un visage de démocratie soucieuse de ses minorités aux organismes internationaux. Ce faisant, ce même gouvernement joue avec le feu, lorsque l’on connaît les résultats de cette instrumentalisation de la part des autorités serbes au Kosovo, et cela n’apporte aucune amélioration aux conditions de vie des Roms vivant sur son sol  [5].


Suite aux illusions perdues, les revendications et les axes de luttes prennent depuis peu une nouvelle tournure. Face au désintérêt ou à l’hostilité des autorités publiques, de plus en plus de militants semblent s’orienter vers la promotion de l’auto-organisation au sein des communautés. Dans le Sud de la France, cela est sensible dans les quartiers où les associations animées par des Roms et des Romis se multiplient et où des contacts avec d’autres associations sont noués. À nous aussi de répondre aux timides et encore peu nombreux appels de ces militants qui ont décidé de prendre leur destin en main et qui, pour la plupart, remettent en cause les valeurs traditionnelles les plus pesantes pour l’individu. Rappelons-nous que le désintérêt des militants antiracistes, antifascistes ou libertaires (qui ne sont pas non plus exempts de tout préjugé) a contribué à jeter bon nombre de Roms dans les bras des pentecôtistes et autres évangélistes auprès desquels ils trouvèrent une écoute. À bon entendeur...

 


P.-S.

Xavier Rothéa a notamment publié : France, pays du droit des roms ? (Éditions Carobella Ex Natura, 2003), que nous recommandons vivement.

Notes

[1] Henriette Asséo, Les Tsiganes, une destinée européenne, Découvertes Gallimard, 1994.

[2] Claire Auzias, Samudaripen, le génocide des Tsiganes, l’Esprit frappeur, 1999, Annexe II.

[3] Lire à ce propos l’ouvrage de Jacques Sigot, Ces barbelés oubliés par l’histoire, un camp pour les Tsiganes... et les autres, Wallada, 1994

[4] Marie-Christine Hubert, Les Tsiganes en France, 1939- 1946, assignation à résidence, internement, déportation, université de Paris X Nanterre, 4 tomes, 1997.

[5] Lire à ce propos : European Roma Rights Center, A Pleasant Fiction, the Human Rights Situation of Roma in Macedonia, Budapest, ERRC, 1998. Également disponible sur le site Internet de l’ERRC.

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 05:57

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L’emprise de l’État

 


par Xavier Rothéa
28 août 2012

 

 


Face à la récente relance de la politique anti-roms, quelques réalités doivent plus que jamais être rappelées, sur une population méconnue, invisibilisée ou stigmatisée, et soumise comme peu d’autres à des politiques d’État particulièrement violentes.

C’est à ce rappel salutaire que participe le texte qui suit, initialement paru dans la revu anarchiste Réfractions, que nous remercions de nous autoriser cette republication.


 


Première partie

 


S’il est un peuple pour qui la phrase de Proudhon concernant le rôle répressif de l’État aurait pu être écrite, c’est bien les Roms. Les exemples de politiques d’assimilation forcée, de bannissement ou de criminalisation sont légion, et le lecteur pourra trouver de nombreuses informations à ce sujet dans l’ouvrage de Jean-Pierre Liégeois déjà cité.


Des historiens (et surtout des historiennes) tentent depuis quelques années de retracer et d’analyser les relations des Roms avec les sociétés environnantes. Donald Kenrick, Grattan Puxon  [1] et, plus récemment, Claire Auzias [2] ou Henriette Asséo nous ont permis de mieux connaître leur histoire récente et les épreuves qu’ils eurent à affronter. Nous ne pouvons les retracer dans un article. Arrêtons-nous plutôt sur quelques cas significatifs avant d’essayer de faire un point de leur situation aujourd’hui, notamment en France.


La période la plus funeste de l’histoire des Roms fut sans conteste celle de la terreur imposée par les nazis et leurs sbires en Europe. L’ouvrage de Claire Auzias sur le « samudaripen » – le génocide des Roms  [3] – est une véritable mine d’informations qui offre un tour d’horizon complet et concis tant sur la volonté exterminatrice des nazis à l’encontre des populations romanis que sur la politique anti-Rom du régime de Vichy. L’horreur portée à son comble pour un peuple qui, pourtant, ne subissait pas, là, ses premières persécutions.


Les Roms avaient réussi à survivre et à conserver leur identité malgré les multiples arsenaux répressifs des États européens de l’époque moderne. En 1682, dans la France de Louis XVI, le seul fait d’être « bohémien » était passible des galères à perpétuité pour les hommes et du bannissement pour les femmes. Les législations anti-Roms se perpétuent en Europe entretenant le mythe de la culpabilité intrinsèque des Roms. Leurs modes de vie, leur discrétion, la représentation parfaite qu’ils offraient de l’« étranger », de l’Autre, laissaient la porte ouverte à tous les fantasmes. La sorcellerie, le cannibalisme ou le vol d’enfants furent des accusations largement répandues.


En Allemagne, les nazis n’eurent souvent qu’à réutiliser le travail de recensement et de classification des Roms entrepris par les services de police bien avant leur arrivée au pouvoir. Les Roms furent très tôt présentés comme un danger pour la société qu’il convenait d’encadrer et de surveiller. Dès 1899, fut créée à Munich une « centrale des affaires tsiganes » qui publia un rapport en 1905, le Zigeunerbuch, véritable base théorique des politiques anti-Roms. Un recensement général fut demandé en 1908 par les autorités bavaroises. Une loi pour lutter contre « les Tsiganes, les nomades et les fainéants » fut même votée en 1925 dans ce même État.


« Si l’Allemagne n’a pas inventé de toutes pièces l’idéologie raciste anti-tsigane, elle l’a théorisée avec soin avant de l’appliquer », explique Claire Auzias. Sous le couvert de la science, les anthropologues nazis firent subir des tests « biologiques, raciaux » aux Roms afin de justifier leur extermination  [4]. La politique nazie de destruction collective des Roms se fit en deux étapes. Ce fut, d’abord, l’enfermement dans les camps d’internement des régions allemandes puis, à partir de 1938, sous l’impulsion de Himmler, la déportation dans les camps d’extermination. Les Roms d’Autriche, de Pologne, de Norvège, des Pays-Bas, des Pays baltes, d’Ukraine et de Bohême-Moravie furent soumis à ce macabre sort. À cette déportation vers les camps de la mort s’ajoutèrent les massacres commis, notamment en Russie, en Ukraine et dans les pays baltes, par des unités spéciales des SS, les Einsatzgruppen chargés de l’extermination des juifs et des Roms à partir de l’été 1941.


Des régimes pro-nazis en Europe se distinguèrent par la sauvagerie avec laquelle ils s’employèrent à exterminer les populations romanis. Ce fut le cas de « l’État indépendant de Croatie » dirigé par les oustachis d’Ante Pavelic (40000 Roms trouvèrent la mort dans le camp de Jasenovac entre 1941 et 1945) et de la dictature dirigée par Antonescu en Roumanie. Entendant lutter contre les « risques de dégénérescence de la “race” roumaine du fait de l’assimilation des Tsiganes », des campagnes de stérilisation furent entreprises dès 1941. En 1942, le recensement des Roms fut le préalable à leur déportation dans la province roumaine de Transnistrie d’où beaucoup ne revinrent pas, victimes de la faim, du froid, du typhus. On estime entre 30000 et 50000 le nombre de Roms qui périrent sous le régime d’Antonescu.


Le chiffre de 500000 victimes romanis des politiques d’extermination est le plus souvent avancé et accepté. Mais le travail des historiens ne fait que commencer et les recherches à venir devraient permettre de mieux connaître ces heures sombres et leurs conséquences. Nous aurions pu croire, après une telle barbarie, à une prise de conscience des malheurs de ce peuple, à un moment de répit et à la volonté des sociétés européennes de combattre les « petits » préjugés qui mènent aux grands crimes. Hélas, les préjugés et les stéréotypes avaient encore de « beaux jours » devant eux. C’est sans surprise, mais avec tristesse, que nous découvrîmes la situation des Roms en Europe de l’Est après la chute des régimes « communistes », dans ces sociétés qui s’étaient délivrées du totalitarisme mais n’avaient pas su prendre garde aux haines ancestrales, un temps étouffées, qui remontaient à la surface entraînant en ex- Yougoslavie des faits que l’on aurait pu croire d’une autre époque.


Pour se maintenir au pouvoir, les anciens dirigeants communistes des républiques yougoslaves, et Milosevic en tête, jouèrent la carte de l’ultra-nationalisme, rallumant et exploitant des rivalités anciennes entre Serbes, Croates, Musulmans de Bosnie et Albanais. Les Roms des ex-républiques yougoslaves, qui n’avaient rien à gagner à la création d’États ethniquement homogènes, se retrouvèrent pris entre plusieurs feux. Nombreux furent les Roms de Serbie contraints de rejoindre l’armée fédérale (dominée par les nationalistes serbes) pour y effectuer les tâches les plus dangereuses, comme le déminage, ou pour servir de chair à canon  [5]. Les Roms de Croatie, eux, furent soumis à un chantage consistant à conditionner l’attribution de papiers d’identité croates à leur engagement dans l’armée. En décembre 1992, Rajko Djuric, président de l’URI déclarait :

« Cette guerre déjà absurde pour les Slaves, l’est encore plus pour les Roms, dont les familles sont réparties dans toutes les républiques et qui, n’étant au pouvoir nulle part, sont sûrs de ne tirer aucun bénéfice de la guerre. »


L’absurdité et l’horreur prirent toute leur dimension durant le conflit bosniaque où les Roms de cette province, majoritairement musulmans, eurent à subir les exactions des milices nationalistes croates et surtout serbes. Dans les régions sous contrôle des milices des nationalistes serbes de Bosnie, les massacres, les viols, les déplacements de population se multiplièrent. À Srebrenica, Zvornik, Karakaj ou Bijeljina, on assista à de véritables massacres de Roms. Nombre d’entre eux furent enfermés dans les camps, et nous ne savons pas encore combien y laissèrent leur vie. En 1993, Amnesty International fit état de plusieurs milliers de Roms massacrés dans les régions dominées par les milices serbes de Bosnie. Malgré les campagnes menées par l’URI, leur sort resta ignoré ou nié par les pays occidentaux qui s’évertuèrent à renvoyer les demandeurs d’asile. Les Roms des anciennes républiques yougoslaves furent considérés comme des usurpateurs tentant de profiter des désordres de leurs régions pour se faire passer pour des réfugiés politiques. Les préjugés et la défiance prouvèrent leur ténacité.


Ailleurs en Europe de l’Est, les vieux stéréotypes remis au goût du jour se déversèrent dans la presse. Les prétendues violences et délinquances intrinsèques des Roms furent stigmatisées. Marcel Courthiade fournit des explications très claires sur ce point :


« Il semble impossible de nier que la délinquance est plus élevée chez les Roms que dans l’ensemble de la population : l’impartialité du raciste consiste à livrer des chiffres sans commentaire. Or dans certains pays des recherches plus honnêtes ont été effectuées et il est apparu que le degré de délinquance est exactement le même chez les Roms que chez les non-Roms si l’on considère les deux populations par classe sociale équivalente. (...) Le double malheur des Roms est de se trouver presque en totalité dans les classes les plus défavorisées et les plus violentes. »  [6]


Il y eut alors une recrudescence des actes de racisme anti-Roms, notamment en Roumanie, augmentant le nombre de ceux qui tentèrent de trouver refuge en Europe de l’Ouest.

 


P.-S.

Ce texte est paru initialement dans la revu anarchiste Réfractions, que nous remercions de nous autoriser cette republication. Xavier Rothéa a notamment publié : France, pays du droit des roms ? (Éditions Carobella Ex Natura, 2003), que nous recommandons vivement.

Notes

[1] Donald Kenrick et Grattan Puxon, Destins gitans, 1972, Gallimard.

[2] Claire Auzias, Les Tsiganes ou le destin sauvage des Roms de l’Est, Michalon, 1995.

[3] Claire Auzias, Samudaripen : le génocide des Tsiganes, L’ Esprit frappeur, 1999.

[4] Voir également à ce sujet Henriette Asséo, « La politique nazie de liquidation des Tsiganes », dans Ethnie n° 15, 1993.

[5] Résolution de l’Union romani internationale adressée au conseil de l’Europe.

[6] Marcel Courthiade, préface du livre de Claire Auzias, Les Tsiganes ou le destin sauvage des Roms de l’Est, Michalon, 1995.

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