D’après le PNUE, quel est le taux actuel de recyclage des métaux spéciaux dans le monde ?

La réponse était : 1%

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Afin de favoriser le développement du secteur des technologies propres et de soutenir le développement durable, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a lancé le mois dernier, un appel à l’accélération du recyclage des métaux spéciaux.

Actuellement, seulement 1% de ces métaux, indispensables à la conception des technologies durables, seraient recyclés, les 99% restants étant jetés à la fin de vie des produits.

Par « métaux spéciaux », l’on entend les métaux destinés aux secteurs de haute technologie.

Parmi ceux-ci, on peut citer le germanium utilisé principalement dans les fibres optiques, l’arsenic utilisé dans les semi-conducteurs, l’indium, le lithium, le néodyme et la gallium utilisés dans la fabrication des batteries de téléphones portables et des écrans LCD, des turbines éoliennes, des cellules photovoltaïques, des batteries des voitures hybrides, des piles à combustible ou encore des systèmes d’éclairage durables…

Ces derniers constituent également des « métaux rares », présents dans la nature en quantité limitée et dans des zones géographiques bien définies (95% de la production mondiale de métaux rares se trouverait en Chine!). Certains de ces métaux sont d’ailleurs présents en quantités si limitées qu’ils pourraient devenir introuvables d’ici 15 ou 20 ans, expliquant le prix très élevé de ces métaux très recherchés.

C’est pourquoi, il apparaît aujourd’hui comme plus que nécessaire de recycler ces métaux spéciaux. Selon le PNUE, augmenter le taux de recyclage de ces derniers permettrait en effet de « protéger les ressources naturelles, d’éviter l’augmentation des prix des métaux et de créer de nouveaux emplois verts », notamment dans les pays en développement. Cela permettrait aussi « d’importantes économies d’énergie et une forte baisse des émissions de gaz à effet de serre ».

Sources / En savoir plus :

Le communiqué de presse sur le site du PNUE (daté du 13.05.2010)

L’article sur le site de Sequovia (daté du 17.05.2010)

L’article sur le site de Terra Eco (daté du 25.05.2010)

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source : link

De Anne-sophie • 14 juin 2010 •
Catégorie: Agir/Grandir

Anne-sophie Economiste de formation (spécialisée sur les questions de commerce et développement et sur les liens entre économie et terrorisme), j'use de mon "virus de l'info" pour essayer de transmettre au plus grand nombre une grille de lecture plus verte de l'actualité!
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Selon une étude du Worldwatch Institute,270.000 arbres sont abattus chaque jour pour la production de papier, dont 10% servent exclusivement à produire ?

La réponse était : du papier toilette

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D’après une étude intitulée « Flushing Forests » menée par le Worldwatch Institute, institut américain indépendant de recherche environnementale créé en 1974 par Lester Brown, l’équivalent de 270.000 arbres seraient abattus chaque jour dans le monde pour la production de papier, dont 10% d’entre eux, soit 27.000 arbres, serviraient exclusivement à produire du papier toilette.

La consommation moyenne de papier toilette dans le monde était de 3,8 kilogrammes par habitant en 2005. L’étude révèle que les Américains occupent la première place des plus grands consommateurs de papier toilette, avec une utilisation moyenne de 23 kilogrammes par an et par habitant, les pays en consommant le moins étant les pays d’Afrique avec une moyenne de 0,4 kilo par an et par habitant.

Or, avec l’augmentation constante de la population mondiale et l’amélioration des systèmes d’assainissement dans les pays en voie de développement, la consommation de papier toilette devrait croître considérablement à l’avenir, et abattre davantage d’arbres. Ces dernières années, on note en effet dans de nombreux pays, une augmentation croissante de la consommation de papier toilette, de l’ordre de 5% pour la Chine et l’Europe de l’Ouest, de 4% pour l’Europe de l’Est et de 3% pour le Japon et l’Afrique.

Selon le Worldwatch Institute, pour remédier à ce problème, la solution pourrait être le papier recyclé : « la production d’une tonne de papier recyclé permet en effet d’économiser plus d’une tonne de bois et 90.000 litres d’eau, tout en utilisant 64% d’énergie de moins que le procédé classique, et en générant 74% de pollution de moins dans l’air ». Or, les usines sont réticentes à la production de ce papier, les consommateurs préférant le confort du papier toilette traditionnel.

Sources / En savoir plus :

L’article sur le site de Maxi-Sciences (daté du 25.04.2010)

L’article sur le site Partage des eaux (daté d’avril 2010)

L’étude « Flushing Forests » sur le site du Worldwatch Institute (en anglais)

En mars dernier, quel territoire d’Outre-mer français a inauguré 3 nouvelles aires marines protégées (AMP) ?

La réponse était : la Nouvelle-Calédonie

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Trois nouvelles aires marines protégées (AMP) ont été inaugurées le vendredi 12 mars dernier le long de la côte nord-est de la Nouvelle-Calédonie. Il s’agit de l’AMP de Hienga, de Doïman et de Yambé-Diahoué. Ces dernières sont situées dans la « Zone Côtière Nord-Est », l’une des 6 zones marines de la région des Lagons du petit état insulaire à avoir été classée au Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO en 2008.

La Nouvelle-Calédonie possède, en effet, la seconde plus grande barrière récifale au monde. Elle abrite une biodiversité riche et variée, avec de nombreuses espèces endémiques. Les lagons et récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie abritent des écosystèmes intacts, offrant un habitat et un lieu privilégié pour la reproduction de nombreuses espèces de poissons, de coraux et d’autres espèces marines emblématiques et/ou menacées de disparaître, tels tortues, requins gris, baleines et dugongs.

L’AMP de Hienga est un parc provincial de 6,6km², englobant une partie de l’îlot de Hienga et un récif. Celle de Doïman est une réserve de nature sauvage de 37km² et abrite également un récif à l’architecture sous-marine très variée. L’AMP de Yambé-Diahoué, quant à elle, est une aire de gestion durable des ressources s’étalant sur plus de 70km². Ces AMP permettront notamment de protéger des espèces marines singulières, pour certaines menacées, telles la tortue verte, l’hippocampe pygmée, le poisson-papillon pyramide et le poisson-ange à tête jaune.

Sources / En savoir plus :

L’article sur le site du WWF (daté du 12.04.2010)

Le site des Aires Marines Protégées françaises

Le site de l’UNESCO (les Lagons classés de Nouvelle-Calédonie)

En cette année 2010 de la Biodiversité, selon l’Eurobaromètre, quel est le pourcentage d’Européens connaissant réellement le sens du mot « biodiversité » ?

La réponse était : 38%

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En cette année 2010 de la Biodiversité, le récent sondage « Attitudes envers la biodiversité » mené par l’Eurobaromère, montre que la plupart des Européens ne se sentent pas bien informés sur la biodiversité.

Cette nouvelle enquête révèle, en effet, que seulement 38% des Européens connaissent la signification de ce terme, tandis que 28% en ont entendu parler sans toutefois en connaître le sens. 34% des sondés auraient, au contraire, déclaré n’en n’avoir jamais entendu parler.

Parmi les plus grandes menaces pesant sur la biodiversité, les Européens placent en tête de liste la pollution (27%), suivie des catastrophes d’origine humaine (26%).

Le sondage révèle alors que la majorité des Européens pense que la perte de biodiversité est un problème grave.

Or, beaucoup d’entre eux pensent que cette perte ne les touchera pas personnellement.

Seuls 17% des sondés reconnaissent qu’ils le sont déjà.

Le sondage a enfin révélé que « la principale raison invoquée par les citoyens pour expliquer cette inertie face à la perte de biodiversité est leur méconnaissance des mesures à prendre pour y remédier ».

C’est pourquoi, afin de mobiliser tous les Européens contre cette « érosion de la biodiversité », la Commission européenne a lancé en avril dernier, une grande campagne de sensibilisation avec pour slogan « Biodiversité, nous sommes tous concernés ».

À cette occasion, un site internet, consultable dans les 23 langues parlées au sein de l’UE, a été créé et propose aux Européens de mieux s’informer sur cette perte de biodiversité, d’en connaître les conséquences si rien n’est fait, de comprendre comment chacun est concerné et comment l’on peut agir pour la préserver.

Sources / En savoir plus :

L’article sur le site d’Europa (daté du 09.04.2010)

Le rapport 2010 de l’Eurobaromètre « Attitudes envers la biodiversité » (en anglais)

Le site « Biodiversité, nous sommes tous concernés »